Insight Article Desktop Banner
 
 
Global Fixed Income Bulletin
  •  
avril 07, 2025

Droits de douane : dans l’attente de clarification

Insight Video Mobile Banner
 
avril 07, 2025

Droits de douane : dans l’attente de clarification


Global Fixed Income Bulletin

Droits de douane : dans l’attente de clarification

Share Icon

avril 07, 2025

 
 

Bien que ce bulletin soit mensuel, nous reviendrons sur les événements du mois de mars, mais aussi sur les mouvements de marché des premiers jours d’avril, en particulier après le « Liberation Day » du Président Donald Trump.

Mars s’est révélé être un mois difficile pour les investisseurs obligataires, en raison de la hausse généralisée des rendements mondiaux et de la correction des actifs risqués.

Les rendements des marchés développés ont augmenté dans le monde entier, en particulier en Europe. Ici, la hausse a été portée par l’approbation en Allemagne d’un programme de réforme budgétaire qui injectera des centaines de millions d’euros dans l’économie. Le rendement du Bund à 10 ans a augmenté de plus de 30 points de base (pb) après l’annonce. Les rendements dans d’autres régions ont également augmenté, avec des hausses de 19 pb au Royaume-Uni, 11 pb au Japon, 9 pb en Australie et 8 pb en Nouvelle-Zélande. Les courbes de rendement ont, pour l’essentiel, enregistré une pentification baissière tout au long du mois, le spread 2/10 ans aux États-Unis se pentifiant de 10 pb et le 10/30 ans de 9 pb.

Les rendements souverains des marchés émergents ont connu des fortunes diverses. Au Brésil, au Mexique et en Thaïlande, les rendements à 10 ans ont baissé respectivement de 18, 14 et 10 pb, tandis qu’en Hongrie ils augmentaient de près de 60 pb, en Indonésie de 9 pb et en Afrique du Sud de 8 pb. Le dollar américain a baissé de plus de 3 % par rapport à un panier d’autres devises, chutant notamment de 4,3 % par rapport à l’euro, de 7,3 % par rapport à la couronne suédoise et de 7,1 % par rapport à la couronne norvégienne1.

Les spreads de la dette extérieure des marchés émergents se sont élargis, ceux du High Yield s’élargissant de 36 pb et ceux des titres Investment Grade de 6 pb. Les spreads des obligations d’entreprises des marchés émergents se sont également élargis, pendant que ceux des entreprises Investment Grade américaines et européennes s’élargissaient de 7 pb. Les spreads du High Yield américain se sont élargis de 67 pb et les spreads du High Yield européen de 50 pb en moyenne. Le taux hypothécaire américain à 30 ans a baissé de 17 pb à 6,77 %. Les spreads des MBS d’agence comme ceux des titrisations se sont également élargis au cours du mois2.

 
 

Aperçu du mois d’avril - Commentaire de marché

Le 2 avril, l’administration Trump a annoncé une nouvelle série de mesures tarifaires, avec un taux de droits de douane mondial de base de 10 %, et des taux plus élevés pour certaines régions : 20 % pour l’Europe, 24 % pour le Japon et 34 % supplémentaires pour la Chine (ce qui porte le total pour cette année à 54 %). Ces taux ont été déterminés en fonction du déficit commercial bilatéral de chaque pays avec les États-Unis, plutôt qu’en fonction des droits de douane actuels sur les produits américains. D’après les estimations, les dernières mesures portent le taux des droits de douane effectifs entre 18 % et 23 %, soit une augmentation significative par rapport aux 2 à 3 % en vigueur au début de l’année, ces nouveaux niveaux étant les plus élevés depuis le début des années 1900.

Les responsables américains ont fait savoir qu’il serait possible de réduire ces droits de douane si les partenaires commerciaux s’abstenaient de représailles ou faisaient des concessions dans d’autres domaines. La Maison-Blanche a déclaré que « les droits de douane réciproques resteront en vigueur jusqu’à ce que le président Trump estime que la menace posée par le déficit commercial et le traitement non réciproque sous-jacent a été éliminée, résolue ou atténuée ». La réponse mondiale à cette dernière série de droits de douane américains sera suivie de près, même si l’on ne sait toujours pas comment les responsables politiques réagiront. Nous pensons que la plupart des pays chercheront soit à négocier avec les États-Unis sans prendre de mesures de rétorsion, soit à mettre en œuvre des mesures de rétorsion sans aggraver les tensions dans un premier temps. Toutefois, le calendrier de ces négociations reste incertain.

Au niveau national, les gouvernements peuvent également chercher à atténuer l’impact de ces mesures sur la croissance par la politique budgétaire. Par exemple, l’Espagne a déjà annoncé un plan de soutien de 14,1 milliards d’euros pour faire face aux droits de douane et l’Allemagne a considérablement augmenté sa capacité budgétaire en mars afin de répondre aux changements de politique américaine. Ces droits de douane devraient avoir un impact négatif sur la croissance à l’échelle mondiale et en particulier aux États-Unis, où la croissance avait été exceptionnellement forte jusqu’à présent. L’augmentation implicite de l’impôt aux États-Unis devrait dépasser 2,5 % du PIB, ce qui représente la plus forte augmentation d’impôt depuis des décennies, et ce, avant même d’envisager des mesures de rétorsion ou toute autre réponse à la politique des États-Unis.

Cette situation devrait exercer une pression à la hausse sur l’inflation aux États-Unis, tout en constituant probablement un facteur déflationniste ailleurs, à moins que des mesures de rétorsion tarifaires importantes ne soient adoptées et que les taux de change ne se déprécient considérablement. Pour les banques centrales européennes et d’autres pays, cette combinaison de facteurs renforce les arguments en faveur d’un nouvel assouplissement. Aux États-Unis, avec une combinaison de faible croissance et d’augmentation de l’inflation, la Réserve Fédérale sera confrontée à une position plus difficile et devra en fin de compte évaluer quel choc est le plus préjudiciable.

 
 
GRAPHIQUE 1
 
Performance des actifs depuis le début de l’année
 

Remarque : performance en USD. Source : Bloomberg. Données au 31 mars 2025. Les performances des indices sont fournies à titre indicatif uniquement et n’ont pas vocation à illustrer la performance d’un investissement spécifique. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures.Voir la définition des indices ci-dessous.

 
 
GRAPHIQUE 2
 
Variations mensuelles des devises par rapport au dollar américain
 

Remarque : Un changement positif signifie une appréciation de la devise par rapport au dollar américain. Source : Bloomberg. Données au 31 mars 2025.

 
 
GRAPHIQUE 3
 
Principales variations mensuelles des rendements à 10 ans et des spreads
 

Source : Bloomberg, JP Morgan. Données au 31 mars 2025.

 
 

Perspectives des marchés obligataires

Sur les marchés financiers, le mois de mars a débuté en douceur pour finir en force. Toute discussion sur les perspectives économiques, les politiques monétaires et budgétaires et les taux d’intérêt doit désormais tenir compte du « Liberation Day », ce 2 avril quand l’administration Trump a annoncé ses nouveaux droits de douane. Comme largement relayé par les médias, l’ampleur de la crise a été bien pire que prévu, le président Trump ayant augmenté les droits de douane envisagés à des niveaux qui pourraient dépasser ceux observés au début des années 1900. Même les analystes les plus restrictifs s’attendaient à ce que le taux moyen des droits de douane américains n’augmente que jusqu’à 11 % (contre 2 à 3 % en 2024). Si l’on se fie aux chiffres avancés par Trump, le taux moyen des droits de douane américains finira autour de 25 % et pourrait même grimper davantage en cas de représailles à grande échelle. La Chine, comme prévu, a déjà riposté, augmentant les droits de douane de 34 % sur toutes les importations américaines et restreignant les exportations de métaux de terres rares. Bien sûr, les moins pessimistes interprètent ces mesures comme une manœuvre de l’administration américaine visant à négocier une baisse des droits de douane en échange d’un accès plus facile pour les produits américains ou d’autres avantages.

Les droits de douane actuellement envisagés par l’administration américaine porteront probablement un coup dur à la croissance américaine et mondiale, en plus d’être fortement inflationnistes, du moins pour les États-Unis, générant potentiellement un résultat stagflationniste. En réponse, on verra probablement une série de mesures politiques comme un assouplissement des politiques monétaire et budgétaire, des mesures commerciales de représailles, la négociation des droits de douane et des mouvements d’apaisement. Malheureusement, quelle que soit la réponse politique, compte tenu du niveau de détérioration du sentiment de risque et de la confiance vis-à-vis des politiques américaines, une récession mondiale en 2025 semble désormais bien plus probable.  

Pour éviter un résultat aussi négatif en 2025, les politiques doivent changer rapidement. Cela pourrait être possible en Europe et au Japon, et dans une moindre mesure en Asie, où la politique budgétaire peut être assouplie de manière agressive, mais pas tellement aux États-Unis. Au niveau de droits de douane actuels, les droits perçus représenteraient plus de 3 % du produit intérieur brut (PIB)3. Au milieu des années 1930, le niveau le plus élevé des recettes douanières avait atteint 0,5 % du PIB4. Pourquoi ce niveau est-il tellement plus élevé aujourd’hui ? Mondialisation Le commerce mondial est beaucoup plus important aujourd’hui que dans les années 1930, et les importations représentent un pourcentage bien plus important de l’économie. En effet, les importations américaines dépassent les 3 000 milliards de dollars par an5. Pour rappel, les droits de douane sont une taxe sur les consommateurs et les entreprises des États-Uni. Cette hausse représenterait donc la plus forte augmentation d’impôt depuis les années 1960. Nous pensons que les conséquences d'une telle hausse d’impôt sont inquiétantes, avec à la clé un durcissement draconien de la politique budgétaire. Les estimations suggèrent une réduction de 1 % à 2 % du PIB, ce qui porterait le taux de croissance économique à zéro ou en-dessous6. L’affectation des recettes des droits de douane des États-Unis, au-delà de leurs implications inflationnistes, sera déterminante pour les perspectives économiques des États-Unis. Malheureusement, les changements de politique budgétaire sont à la merci du Congrès américain, qui est coincé dans un processus de résolution du budget qui prendra probablement jusqu’à la fin de l’été pour être résolu. Si les recettes tirées des droits de douane étaient réinvesties dans les ménages et les entreprises, les effets macroéconomiques négatifs pourraient être quelque peu atténués et réduire la probabilité d’une récession.

Quelle trajectoire pour la politique monétaire ? Les implications en matière d’inflation de la structure tarifaire annoncée devraient exercer une pression à la hausse sur les prix et compliquer le travail de la Réserve Fédérale (Fed). Les estimations de l’indice des prix à la consommation (IPC) vont de 3,5 % à 5 % pour 2025 et, comme l’a déclaré le président Jerome Powell le 4 avril, la Fed doit s’assurer que les hausses de prix apparemment ponctuelles ne se répercutent pas de manière permanente sur l’inflation, réduisant ainsi la capacité de la Fed à assouplir sa politique, du moins à court terme. En outre, les enquêtes de conjoncture de l’Institute for Supply Management (ISM) montrent déjà des signes de pressions inflationnistes naissantes au niveau des entreprises avec une baisse des commandes – preuve qu’une dynamique de stagflation est déjà à l’œuvre. Ainsi, même s’il est raisonnable de s’attendre à ce que la Fed réduise ses taux d’intérêt en cas de ralentissement substantiel de l’économie, un ralentissement plus modeste ne devrait pas selon nous être vecteur d’une hausse des taux. Nous pensons que la Fed va faire preuve d’attentisme jusqu’à ce que l’on en sache plus, ce qui est peu probable avant juin au plus tôt. Toute baisse des taux interviendrait donc probablement au second semestre de l’année.

Cette dynamique stagflationniste semble pire aux États-Unis que dans le reste du monde. La croissance économique est touchée à l’échelle mondiale, mais l’impact inflationniste se fait principalement sentir aux États-Unis. Alors que la croissance américaine pourrait être négative aux premier et deuxième trimestres, l’inflation augmentera probablement considérablement. Un impact indirect récent est la forte baisse des prix de l’énergie, ce qui profite aux consommateurs (et aux entreprises) américains en atténuant une partie du choc inflationniste des droits de douane.

Le reste du monde subira également un choc de croissance. Mais l’UE, le Japon et la Chine sont de grandes économies disposant d’une marge de manœuvre budgétaire suffisante pour répondre à la faiblesse économique en déployant, dans les mois à venir, des mesures d’assouplissement budgétaire agressives, en particulier dans l’UE. Par ailleurs, même si de telles mesures d’assouplissement ne sont pas déployées immédiatement, les attentes d’un changement de politique sont susceptibles de renforcer la confiance des ménages et des entreprises, soutenant ainsi la croissance.  

En résumé, nous pensons que le risque de récession a augmenté partout. La bonne nouvelle, c’est que les fondamentaux économiques mondiaux étaient solides en ce début d’année. Cela devrait aider à amortir le choc. En effet, les États-Unis pourraient éviter une récession, mais les signes d’alerte abondent. L’éventualité de représailles constitue un risque baissier, tout comme la possibilité d’une nouvelle chute significative de la confiance des entreprises et une détérioration concomitante des marchés du travail. Outre la solidité des fondamentaux, l’assouplissement des politiques, potentiellement agressif, dans la plupart des pays du monde pourrait également compenser l’impact de ces mesures. Malheureusement, les États-Unis étant l’épicentre du choc, sont dans la position la moins favorable pour gérer le choc, en raison des blocages de la politique budgétaire et d’une Fed paralysée (du moins pour l’instant) par le risque de hausse de l’inflation.

Les rendements des obligations gouvernementales ont été bien soutenus. Les bons du Trésor américain ont repris leur trajectoire haussière, tandis que le marché baissier des obligations européennes en mars s’est transformé en marché haussier. Les rendements ont fortement baissé en l’espace de quelques semaines. L’ampleur de leur baisse dépendra de l’évolution à venir des droits de douane, des réponses politiques non tarifaires et de la performance des actions. Jusqu’à présent, les emprunts d’État ont progressé alors que les actions ont chuté (remplissant ainsi leur fonction de diversification). Pour de nombreux secteurs d’actions américaines, la baisse entre le pic et les niveaux actuels a été substantielle, ce qui suggère que la fin pourrait être proche si les mauvaises nouvelles cessent. Cela suggère également que le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans, actuellement à 3,75 %, soit proche de son point bas de 2024, devrait résister en l’absence de mauvaises nouvelles supplémentaires (telles qu’un resserrement budgétaire aux États-Unis ou une escalade des droits de douane). Nous surpondérons légèrement le risque de taux d’intérêt et l’exposition au crédit, mais maintenons les expositions au risque à des niveaux bas au regard de nos normes historiques.

Les spreads de crédit, qui avaient déjà commencé à s’élargir en mars, ont suivi l’exemple des actions et sous-performent désormais à un rythme accéléré. Les pressions devraient perdurer compte tenu de l’actualité des droites de douane, mais les fondamentaux de crédit étaient assez solides avant l’événement, même si les valorisations étaient élevées. Alors que les économies ralentissent, l’absence de déséquilibres dans le secteur privé leur permettent d’être bien placées pour absorber une partie du choc. Par exemple, la part des émetteurs notés BBB- dans les indices de crédit Investment Grade est à un niveau historiquement bas7. Les rendements globaux des obligations d’entreprises américaines Investment Grade se maintiennent autour de 5 %-5,5 %, ce qui représente un rendement nominal et réel attractif tant que l’inflation revient, même lentement, à ses niveaux récents. Enfin, les entreprises ont tendance à devenir plus prudentes pendant les périodes tumultueuses, ce qui profite généralement aux créanciers. Cela suggère que les spreads pourraient ne pas s’élargir autant que lors des précédentes récessions. À un moment donné, avec une certaine différenciation entre les secteurs, nous pensons que les obligations d’entreprise constitueront un achat plus intéressant. L’exposition aux obligations Investment Grade en euro est légèrement préférée, étant donné la plus grande flexibilité de l’UE en matière de politique monétaire et budgétaire pour répondre au choc tarifaire. Le marché du High Yield est plus vulnérable, mais ici encore nous ne prévoyons pas d’élargissement vers les niveaux habituellement observés durant les phases de récession. Enfin, il est toujours possible que, conformément aux attentes de la plupart des investisseurs, les niveaux de droits de douane actuellement proposés soient négociés à la baisse au cours des prochains mois. Néanmoins, le mal a déjà été fait et les perspectives sont moins positives qu’auparavant compte tenu de la grande incertitude générée par le programme économique de l’administration américaine.

Les crédits titrisés et les MBS (Mortgage-Backed Securities) d’agences américaines ont été moins affectés par la récente volatilité que d’autres secteurs et restent notre surpondération favorite. Toutefois, la récente surperformance de ce secteur par rapport aux obligations d’entreprises a légèrement réduit sa valeur relative. Cela dit, le crédit titrisé n’est pas confronté aux mêmes problèmes que le secteur des obligations d’entreprises américaines en cette période d’incertitude économique accrue. Face au bruit de marché et aux incertitudes actuelles, nous pensons que ce segment a toutes les chances d’enregistrer des performances solides.

Sur le marché des devises et de manière quelque peu paradoxale, le dollar américain s’est déprécié en réaction à l’annonce des droits de douane par Donald Trump. Les droits de douane imposés par les États-Unis étaient censés être positifs pour le dollar, car ils devaient encourager les autres pays à laisser leur monnaie se déprécier pour en compenser les effets. Or, c’est le contraire qui semble se produire. Des pays comme la Chine restent sur leurs positions et ont résisté à la dépréciation de leur monnaie, misant sur la politique budgétaire pour compenser les effets des droits de douane, tandis que l’Europe, contrairement à ce que certains prédisaient, a annoncé des plans d’expansion budgétaire sans précédent. Ces choix politiques ont, du moins pour l’instant, affaibli le dollar, étant donné que la politique américaine semble aller dans la direction opposée, c’est-à-dire une politique budgétaire plus restrictive et une politique monétaire plus souple. On ne sait pas combien de temps cela va durer, car cela va dépendre de la mise en œuvre de ces politiques dans le monde. En tous cas, nous sommes à présent plus sceptiques quant à l’orientation des devises et préférons rester en retrait pendant cette période de transition.

Taux et devises des marchés développés

Analyse mensuelle
Après avoir initialement augmenté, les taux d’intérêt des marchés développés ont reculé en mars en raison de la faiblesse des marchés d’actifs risqués dans un contexte d’inquiétude accrue quant aux droits de douane. Les données économiques – en particulier les données prospectives – ont montré un affaiblissement du sentiment des consommateurs et des entreprises, parallèlement à une hausse des anticipations d’inflation, en particulier aux États-Unis. Lors de la réunion du FOMC de mars, la Fed a abaissé ses prévisions de croissance et relevé celles relatives à l’inflation, mais a également souligné que l’incertitude économique s’était accrue en raison d’inconnues politiques. Les statistiques de l’économie réelle, notamment le rapport sur l’emploi de février et les ventes au détail, ont été moins pessimistes. Toutefois, les marchés sont restés concentrés sur les risques baissiers menaçant la croissance tels que l’incertitude politique, la baisse de l’emploi dans le secteur public ou encore une détérioration de la confiance.

Dans la zone euro, le CDU/CSU et le SPD ont choqué les marchés en acceptant un projet de loi beaucoup plus important que prévu représentant 1 000 milliards d’euros dans les infrastructures et la défense, puis en réussissant à le faire adopter par le parlement allemand et en modifiant le frein à l’endettement (qui limite la capacité du gouvernement à gérer les déficits budgétaires). Cela a entraîné une hausse du rendement des Bunds allemands à 10 ans d’environ 30 pb le jour de la l’annonce, soit la plus forte variation journalière en plus de deux décennies. Toutefois, les actifs risqués européens ont largement surperformé les États-Unis, reflétant l’optimisme accru suscité par ces mesures de relance budgétaire. Le marché des Bunds a rebondi, la croissance mondiale et les inquiétudes liées au risque ayant soutenu les marchés des emprunts d’État, tout en restant à la traîne par rapport au rebond des bons du Trésor américain, malgré des perspectives d’inflation plus favorables dans la zone euro qu’aux États-Unis. Au Japon, les rendements ont augmenté pendant la majeure partie du mois, les données continuant à indiquer une dynamique d’inflation plus forte et une croissance résiliente, mais ils se sont repliés en fin de mois avec la hausse des inquiétudes liées à la croissance et au commerce mondial.

Sur les marchés des changes, le dollar américain a continué de se déprécier en raison du resserrement des différentiels de taux d’intérêt et de la faible performance des actions américaines. Les devises les plus performantes des marchés développés ont été les couronnes norvégienne et suédoise, qui ont bénéficié de l’amélioration du sentiment de risque en Europe.

Perspectives
Nous surpondérons la duration dans les pays développés, à l’exception du Japon, et conservons des positions anticipant une pentification des courbes des bons du Trésor américain et du Bund. Les obligations à courte échéance ont plus de potentiel de rebond si les perspectives de croissance se détériorent, car les banques centrales pourraient réduire leurs taux de manière plus agressive si la croissance ralentit, ce qui contribuerait à pentifier la courbe. Sur l’ensemble des marchés, nous continuons de surpondérer la duration en Nouvelle-Zélande et au Royaume-Uni par rapport aux États-Unis et à l’Australie, dans la mesure où nous pensons que les banques centrales des premiers ont une marge de manœuvre pour baisser leurs taux plus importante que ce qui est actuellement attendu. Au Japon, nous avons récemment renforcé notre sous-pondération de la duration compte tenu de l’évolution positive des salaires et des prix et restons longs sur les points morts d’inflation. Nous continuons de privilégier le dollar australien et le dollar américain par rapport au dollar canadien, et conservons une opinion positive à l’égard du yen par rapport à différentes devises dont le won coréen et le dollar américain.

Taux et devises des marchés émergents

Analyse mensuelle
Les performances de la dette émergente ont été mitigées en mars. Les devises émergentes se sont généralement appréciées, le dollar américain, bien que restant fort en termes absolus, s’étant affaibli pendant la majeure partie de la période. Comme en février, la politique étrangère américaine a été volatile et la confiance des ménages est restée incertaine. Les spreads de crédit souverain se sont élargis, mais malgré la baisse des taux des bons du Trésor américain, le segment du crédit souverain de la classe d’actifs a enregistré une performance négative. Le crédit souverain équatorien a corrigé après un premier tour d’élection présidentielle étonnamment serré. Les spreads des obligations d’entreprises se sont également élargis, mais dans une moindre mesure que ceux des obligations souveraines et la baisse des taux des bons du Trésor américain a dopé la performance. Après un report initial des droits de douane de 25 % sur les produits en provenance du Mexique et du Canada, ceux-ci sont entrés en vigueur, mais ont ensuite été reportés une fois de plus. En Turquie, le président Erdogan a fait arrêter le maire d’Istanbul, son principal opposant, ce qui a suscité des inquiétudes quant à l’orthodoxie à l’avenir de la politique monétaire. La livre turque a fortement corrigé jusqu’à ce que la banque centrale intervienne. Les flux vers la classe d’actifs sont devenus négatifs tant pour la dette libellée en devise forte que pour celle en devise locale.

Perspectives
La dette émergente reste une classe d’actifs intéressante, surtout si l’on se concentre sur les fondamentaux des pays et les pays présentant un risque spécifique. Les inquiétudes liées à la politique étrangère américaine et aux droits de douane continuent d’alimenter la volatilité sur les marchés mondiaux. Nous continuons à surveiller l’impact potentiel que les droits de douane pourraient avoir sur les différents pays en nous concentrant sur les réactions politiques spécifiques à chacun. Un certain nombre de banques centrales des marchés développés et émergents ont abaissé leurs taux au cours du mois ; des opportunités subsistent dans le segment de la dette en devises locales. Trouver des opportunités d’investissement dans des pays moins sensibles à la volatilité mondiale peut apporter diversification et valeur ajoutée.

Obligations d’entreprises

Analyse mensuelle
En mars, les spreads des obligations Investment Grade européennes et américaines se sont élargis de 7 pb, le marché étant aux prises avec l’incertitude liée aux droits de douane et à la guerre commerciale à la suite de nouvelles annonces budgétaires européennes. Les mesures de dépense du chancelier Friedrich Merz, dont un fonds infrastructure de 500 milliards d’euros, ont marqué un changement significatif par rapport au conservatisme budgétaire de l’Allemagne, tandis que la Commission Européenne a annoncé 800 milliards d’euros supplémentaires pour la défense. L’incertitude en matière de droits de douane s’est prolongée, avec une hausse de 25 % sur l’aluminium et l’acier, et la menace d’une hausse de 200 % sur les vins et spiritueux européens. Les banques centrales ont également été au centre de l’attention, la BCE ayant réduit ses taux de 25 pb et sa présidente Christine Lagarde adoptant un ton prudent. La Banque d’Angleterre a maintenu ses taux inchangés avec un vote très majoritairement restrictif, et la réunion du FOMC a mis en évidence l’incertitude qui règne avec des projections économiques mitigées. Les données économiques ont affiché des résultats contrastés, avec une forte hausse des prévisions du ZEW allemand (indice économique), des PMI mitigés et des études américaines indiquant des risques de stagflation. Les tendances inflationnistes ont été notables : l’IPCH global en Europe a diminué et l’IPC sous-jacent aux États-Unis est ressorti plus faible que prévu. Les résultats des entreprises ont été conformes aux attentes, avec des marges solides et un effet de levier stable. Enfin, les facteurs techniques sont restés favorables, malgré un ralentissement des flux entrants, et les émissions primaires ont été dans le bas de la fourchette des attentes.

La performance des marchés américains et mondiaux du High Yield est devenue négative en mars, dans un contexte marqué par une forte volatilité, un élargissement des spreads et une nouvelle baisse de rendement des bons du Trésor américain. La décision prise en mars par la Fed de maintenir son taux directeur inchangé n’a pratiquement pas eu d’incidence. Les prévisions de deux baisses de taux plus tard dans l’année ont rapidement été éclipsées par des prévisions suggérant des baisses plus nombreuses, à mesure que s’intensifiaient les inquiétudes liées aux droits de douane et leurs conséquences économiques potentiellement désastreuses à court terme. Dans ce contexte volatil, le marché du High Yield a conservé une demande relativement soutenue et un volume d’émissions important en mars qui a été généralement bien accueilli par une base d’investisseurs réceptifs. Le segment le moins bien noté du marché du High Yield a globalement sous-performé sur une base absolue et relative, l’écart de spread moyen entre les segments B et CCC terminant le trimestre à près de 550 pb, contre un niveau d’un peu plus de 400 pb à fin janvier8.

Les obligations convertibles internationales ont généré des performances négatives à l’instar des autres actifs risqués en mars. Les performances difficiles de la classe d’actifs sont principalement attribuables à sa composante américaine, qui a été la plus affectée par les inquiétudes liées aux droits de douane et à leurs conséquences potentielles. Au final, les obligations convertibles internationales ont largement surperformé les actions internationales, mais ont sous-performé les obligations internationales. Les nouvelles émissions sont restées sur leur lancée de février, le mois de mars enregistrant le plus gros volume depuis mai 2024. Le volume du marché primaire a principalement été alimenté par les émetteurs américains, mais l’Europe et l’Asie hors Japon ont également enregistré un mois très actif. Les émissions ont atteint 13,3 milliards de dollars au cours du mois, ce qui porte à 22,8 milliards de dollars le montant total émis depuis le début de l’année9.

Perspectives
Notre scénario central reste optimiste vis-à-vis du crédit et repose sur l’anticipation d’un « soft-landing », des politiques budgétaires au service de la croissance, de l’emploi et de la consommation, et des fondamentaux d’entreprise solides, soutenus par des stratégies assez prudentes. Le niveau gérable des émissions nettes et la quête effrénée de « rendement global » sur le segment du crédit IG devraient imprimer une dynamique technique positive. Au vu des spreads de crédit, le marché semble offrir un potentiel de valorisation, mais le portage est bel et bien le principal moteur de performance, avec des gains potentiels supplémentaires grâce à l’allocation sectorielle et, de plus en plus, à la sélection de titres. Toutefois, compte tenu des incertitudes à moyen terme, nous ne parions pas sur un resserrement important des spreads.

À l’aube du deuxième trimestre, nous restons prudents à l’égard du marché High Yield. Ces perspectives tiennent compte de l’évolution dynamique et incertaine du commerce, de l’immigration et de la politique fiscale, des prévisions d’inflation plus persistante, du ralentissement de la croissance économique accompagné d’un risque accru de récession et d’une volatilité élevée. Les rendements restent historiquement attractifs et le spread moyen sur le marché High Yield, bien qu’il soit supérieur de plus de 95 pb au point bas atteint en janvier après la crise financière mondiale, reste susceptible de s’élargir davantage. Notre conclusion est le fruit d’une analyse approfondie de plusieurs facteurs : l’évolution des politiques monétaires mondiales, la croissance économique américaine et mondiale, la santé de la consommation, les fondamentaux des émetteurs High Yield, les facteurs techniques et les valorisations. En définitive, nous pensons que la prudence est de mise et tablons sur une réalisation plus globale des prix, en particulier sur les segments les moins bien notés et les plus en difficulté du crédit à effet de levier.

En ce début de quatrième trimestre, nous restons optimistes à l’égard du marché mondial des obligations convertibles. Les obligations convertibles ont conservé leur profil équilibré et ont généré des performances totales positives au cours d’un premier trimestre volatil. Compte tenu de sa caractéristique de plancher obligataire, nous pensons que la classe d’actifs restera attractive pour l’allocation de capital dans un contexte qui, d’après nous, devrait rester volatil. Enfin, nous tablons sur une reprise des émissions primaires malgré un premier trimestre décevant. Les entreprises devront continuer à équilibrer leurs besoins de financement avec des taux d’intérêt relativement élevés et l’évolution des politiques monétaires des banques centrales mondiales.

Titrisation

Analyse mensuelle
Les spreads des MBS d’agences à coupon courant se sont considérablement élargis en mars à l’instar des autres segments obligataires ; ils se sont élargis de 12 pb en mars pour se fixer 144 pb au-dessus des bons du Trésor américain. Les spreads des MBS d’agences restent élevés, tant par rapport aux autres segments obligataires clés que par rapport aux données historiques. Les avoirs en MBS de la Fed ont diminué de 14,0 milliards de dollars en mars, à 2 180 milliards de dollars et ont désormais diminué de 514,7 milliards de dollars par rapport à leur pic de 2022. Les avoirs des banques américaines ont légèrement augmenté en mars pour atteindre 2 670 milliards de dollars ; les avoirs en MBS des banques sont toujours en baisse de 334 milliards de dollars depuis le début de 202210. Après plusieurs mois de resserrement, les spreads du crédit titrisé se sont élargis dans le sillage des MBS d’agences et des turbulences plus générales sur les marchés en mars. Le mois de mars a suivi la tendance des deux mois précédents, caractérisée par d’importantes émissions. Cette offre a été bien absorbée, mais les spreads se sont souvent avérés plus larges qu’initialement envisagé en raison de la volatilité du marché et d’une taille générale plus large des spreads.

Perspectives
Nous anticipons un resserrement des spreads des MBS d'agences américaines, car nous tablons sur des flux entrants provenant des investisseurs en recherche de valeur relative et des banques, compte tenu du profil de rendement attractif de ce segment par rapport aux principaux segments clés du marché obligataire. Nous prévoyons un léger élargissement des spreads du crédit titrisé par rapport à leurs niveaux actuels, si les spreads des MBS d’agences restent à ces niveaux, car ils se négocient encore à des niveaux relativement proches de ces derniers. Les performances viendront essentiellement de l’effet de portage des flux de trésorerie dans les mois à venir, alors que nous abordons le mois d’avril avec des niveaux de rendement attractifs. Nous continuons de penser que les niveaux actuels des taux d’intérêt demeurent élevés pour de nombreux emprunteurs et vont continuer de pénaliser les bilans des ménages, ce qui engendrera des tensions sur certains titres adossés à des actifs (ABS) du secteur de la consommation, notamment ceux impliquant des emprunteurs à faibles revenus. L’immobilier commercial reste également confronté à des difficultés en raison des taux de financement actuels. Le crédit hypothécaire résidentiel demeure notre secteur de prédilection à l’heure actuelle et c’est le seul secteur où nous n’hésitons pas à investir dans l’ensemble du spectre du crédit, tandis que nous restons plus prudents vis-à-vis des ABS et des CMBS moins bien notés. Nous restons optimistes quant aux valorisations des MBS d’agences, qui restent attractives par rapport aux spreads des obligations d’entreprises Investment Grade et aux niveaux historiques des spreads des MBS d’agences.

 
 

1 Source : Bloomberg, au 30 mars 2025.
2 Source : Bloomberg, au 31 mars 2025.
3 Source : Minack Advisors, 3 avril 2025.
4 Source : Minack Advisors, 3 avril 2025.
5 Source : Deutsche Bank Research, avril 2025.
6 Source : Deutsche Bank Research, avril 2025.
7 Source : JPMorgan Research au 31 mars 2025
8 Source : MSIM, Bloomberg au 1er avril 2025
9 Source : Bank of America, 1er avril 2025
10 Source : Bloomberg, au 31 mars 2025.

 
 
 
The Broad Markets Fixed Income team unites the expertise of single-sector research and trading teams across the Morgan Stanley Investment Management fixed income platform to identify what they believe are the best opportunities in fixed income.
 
 
 
 
 

CONSIDÉRATIONS SUR LES RISQUES

La diversification ne garantit ni un profit ni une protection contre les pertes dans un marché en baisse.

Il ne peut être garanti qu’un portefeuille atteindra son objectif d’investissement. Les portefeuilles sont soumis au risque de marché, c’est-à-dire à la possibilité que la valeur des titres détenus par le portefeuille diminue et que la valeur des actions du portefeuille soit donc inférieure à celle que vous avez payée. Les valeurs boursières peuvent varier quotidiennement en fonction de facteurs économiques ou d’autre nature (par ex. catastrophes naturelles, crises sanitaires, terrorisme, conflits et troubles sociaux) qui ont des répercussions sur les marchés, les pays, les entreprises ou les gouvernements. Il est difficile de prévoir le moment, la durée et les effets négatifs potentiels (par exemple, sur la liquidité du portefeuille) de tels événements. Par conséquent, vous pouvez perdre de l’argent en investissant dans un portefeuille. Les titres obligataires sont soumis à la capacité d’un émetteur à rembourser le principal et les intérêts (risque de crédit), aux fluctuations des taux d’intérêt, à la solvabilité de l’émetteur et la liquidité générale du marché (risque de marché). Dans un contexte de hausse des taux d’intérêt les prix des obligations pourraient baisser et entraîner des périodes de volatilité et des rachats plus importants. Dans un environnement de taux d’intérêt en baisse le portefeuille peut générer des revenus moindres. Les titres à plus long terme peuvent être plus sensibles aux variations de taux d’intérêt. Certains titres du gouvernement américain achetés dans cette stratégie tels que ceux émis par Fannie Mae et Freddie Mac, ne sont pas adossés pleinement à une garantie de l’État. Il est possible que ces émetteurs ne disposent pas des fonds nécessaires pour rembourser leurs obligations à l’avenir. Les emprunts bancaires publics sont soumis au risque de liquidité et aux risques de crédit des titres moins bien notés. Les titres High Yield (obligations spéculatives) sont des titres moins bien notés qui peuvent présenter un risque de crédit et de liquidité plus élevé. Les titres de créance souverains sont soumis au risque de défaut. Les titres adossés à des créances hypothécaires et à des actifs sont sensibles au risque de remboursement anticipé, présentent un risque de défaut plus élevé et peuvent être difficiles à évaluer et difficiles à vendre (risque de liquidité). Ils sont également soumis aux risques de crédit, de marché et de taux d’intérêt. Le marché des changes est très volatil. Les prix sur ces marchés sont influencés, entre autres, par l’évolution de l’offre et de la demande d’une devise particulière, les échanges commerciaux, les programmes et les politiques budgétaires, financières et de contrôle des changes ou des devises nationales ou étrangères, et les variations des taux d’intérêt domestiques et étrangers. Les investissements sur les marchés étrangers s’accompagnent de risques particuliers, notamment des risques de change, politiques, et économiques. Les risques associés aux investissements dans les pays émergents sont plus élevés que ceux associés aux investissements étrangers. Les instruments dérivés peuvent augmenter les pertes de façon disproportionnée et avoir un impact significatif sur la performance. Ils peuvent également être soumis aux risques de contrepartie, de liquidité, de valorisation, de corrélation et de marché. Les titres illiquides et soumis à restrictions peuvent être plus difficiles à vendre et à valoriser que les titres cotés en bourse (risque de liquidité). En raison de la possibilité que les remboursements anticipés modifient les flux de trésorerie des obligations hypothécaires collatéralisées (CMO), il est impossible de déterminer à l’avance leur date d’échéance finale ou leur durée de vie moyenne. En outre, si la garantie des CMO ou les garanties de tiers est/sont insuffisante(s) pour effectuer les paiements, le portefeuille pourrait subir une perte.

DÉFINITIONS

Point de base (pb) : 1 point de base = 0,01 %.

DÉFINITIONS DES INDICES

Les indices présentés dans le présent rapport ne sont pas destinés à décrire la performance d’un investissement en particulier, et les indices présentés n’incluent pas les dépenses, frais ou coûts d’acquisition, ce qui diminuerait la performance. Les indices indiqués ne sont pas gérés et ne doivent pas être considérés comme un investissement. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice.

« Bloomberg® » et les indices Bloomberg sont utilisés comme des marques de service de Bloomberg Finance L.P. et de ses sociétés affiliées et ont fait l’objet d’une licence d’utilisation à certaines fins par Morgan Stanley Investment Management (MSIM). Non affiliée à MSIM, Bloomberg n’approuve, ne soutient, ne contrôle ou ne recommande aucun produit, et ne garantit pas l’adéquation, l’exactitude ou l’exhaustivité des données ou des informations relatives à un produit.

L’indice Bloomberg Euro Aggregate Corporate (Bloomberg Euro IG Corporate) est un indice conçu pour refléter la performance du marché des obligations d’entreprises « Investment Grade » libellées en euros.

L’indice Bloomberg Global Aggregate Corporate est la composante « entreprise » de l’indice Bloomberg Global Aggregate. Ce dernier permet de mesurer l’évolution générale des marchés obligataires mondiaux « Investment Grade ».

L’indice Bloomberg US Corporate High Yield mesure la performance du marché des obligations d’entreprises High Yield libellées en dollars américains, à taux fixe et imposables. Les titres sont classés dans la catégorie des titres High Yield si la note moyenne de Moody’s, Fitch et S&P est inférieure ou égale à Ba1/BB+/BB+. L’indice ne tient pas compte de la dette émergente.

L’indice Bloomberg US Corporate est un indice de référence général qui mesure les performances du marché des obligations d’entreprises « Investment Grade » à taux fixe et imposables.

L’indice Bloomberg US Mortgage Backed Securities (MBS) réplique les performances des titres « pass-through » adossés à des créances hypothécaires (ARM à taux fixe et hybride) garantis par Ginnie Mae (GNMA), Fannie Mae (FNMA) et Freddie Mac (FHLMC). L’indice est élaboré en regroupant les blocs de MBS livrables à venir en lots ou génériques en fonction du programme, du coupon et du millésime. Introduits en 1985, les indices à taux fixe GNMA, FHLMC et FNMA pour les titres à 30 et 15 ans ont été antidatés aux mois de janvier 1976, mai 1977 et novembre 1982, respectivement. En avril 2007, des titres hypothécaires hybrides à taux variable (ARM) ont été ajoutés à l’indice.

L’Indice des prix à la consommation (IPC) examine la moyenne pondérée des prix d’un panier de biens et services de consommation, tels que le transport, la nourriture et les soins médicaux.

Euro vs. USD – Performance totale de l’euro par rapport au dollar américain.

Emprunts d’État allemands à 10 ans – Indice Germany Benchmark 10-Year Datastream Government ; Emprunts d’État japonais à 10 ans – Indice Japan Benchmark 10-Year Datastream Government ; et Bons du Trésor américain à 10 ans – Indice U.S. Benchmark 10-Year Datastream Government.

L’indice ICE BofAML European Currency High-Yield Constrained (ICE BofAML Euro HY constrained) a vocation à suivre la performance en euro et en livre sterling de la dette d’entreprise hors « Investment Grade » (spéculative) émise sur les marchés des eurobonds.

L’indice ICE BofAML US Mortgage-Backed Securities (ICE BofAML US Mortgage Master) réplique les performances des titres « pass-through » adossés à des créances hypothécaires résidentielles à taux fixe et hybrides libellés en dollars américains et émis publiquement par des agences américaines sur le marché national américain.

L’indice ICE BofAML US High Yield Master II Constrained (ICE BofAML US High Yield) est un indice pondéré en fonction de la valeur de marché de toutes les obligations nationales et Yankee High Yield, y compris les obligations à paiement différé ou en nature. Ses titres ont des échéances d’un an ou plus et sont assortis d’une note de crédit inférieure à BBB- /Baa3, mais ne sont pas en défaut.

L’indice ISM manufacturier repose sur des enquêtes menées auprès de plus de 300 entreprises manufacturières par l’« Institute of Supply Management ». L’indice ISM manufacturier assure un suivi de l’emploi, des stocks de production, des nouvelles commandes et des livraisons des fournisseurs. Un indice de diffusion composite est créé pour surveiller les conditions dans le secteur manufacturier national, en fonction des données de ces enquêtes.

Emprunts d’État italiens à 10 ans – Indice Italy Benchmark 10-Year Datastream Government.

L’indice JP Morgan CEMBI Broad Diversified est un indice de référence mondial des marchés émergents liquides qui réplique les performances des obligations d’entreprises libellées en dollars américains émises par des entités des marchés émergents.

L’indice JP Morgan Government Bond Emerging Markets (JPM Local EM debt) réplique les performances des obligations en devise locale émises par les gouvernements des marchés émergents. L’indice est positionné comme indice de référence investissable incluant uniquement les pays qui sont accessibles par la plupart des investisseurs internationaux (à l’exception de la Chine et de l’Inde en septembre 2013).

L’indice JP Morgan Government Bond Index Emerging Markets (JPM External EM Debt) réplique les performances des obligations en devise locale émises par les gouvernements des marchés émergents. L’indice est positionné comme indice de référence investissable incluant uniquement les pays qui sont accessibles par la plupart des investisseurs internationaux (à l’exception de la Chine et de l’Inde en septembre 2013).

L’indice JP Morgan Emerging Markets Bond Index Global (EMBI Global) réplique la performance totale des instruments de dette extérieure négociés sur les marchés émergents et constitue une version élargie de l’EMBI +. À l’instar de l’indice EMBI+, l’indice EMBI Global comprend des obligations « Brady » libellées en dollars américains, des prêts et des euro-obligations d’une valeur nominale en circulation d’au moins 500 millions de dollars.

L’indice JP Morgan GBI-EM Global Diversified est un indice de référence mondial liquide pondéré en fonction de la capitalisation boursière pour les obligations d’entreprises émergentes libellées en dollars américains représentant l’Asie, l’Amérique latine, l’Europe et le Moyen-Orient/l’Afrique.

JPY vs. USD – Performance totale en yen japonais par rapport au dollar américain.

L’indice Markit ITraxx Europe est un indice équipondéré de 125 credit default swaps sur des entreprises européennes « Investment Grade », répartis en 4 sous-indices : Financiers (Senior & subordonné), non financiers et HiVol.

L’indice Nikkei 225 (Japon Nikkei 225) est un indice pondéré par les prix des 225 principales sociétés japonaises à la Bourse de Tokyo.

L’indice MSCI AC Asia ex Japon (MSCI Asie hors Japon) réplique la performance des grandes et moyennes capitalisations de deux pays développés sur trois (à l’exception du Japon) et de huit pays émergents d’Asie.

L’indice MSCI All Country World (ACWI, MSCI actions monde) est un indice pondéré par la capitalisation boursière ajustée du flottant, conçu pour mesurer la performance des marchés boursiers mondiaux. Le terme "« free float »" ;représente la part des actions en circulation qui sont considérées comme disponibles à l’achat sur les marchés d’actions publics par les investisseurs. La performance de l’indice est libellée en dollars américains et sous-entend le réinvestissement des dividendes nets.

L’indice MSCI Emerging Markets (MSCI emerging equities) réplique les performances des grandes et moyennes capitalisations de 23 pays émergents.

L’indice MSCI World (MSCI developed equities) reflète les performances de grandes et moyennes capitalisations de 23 pays développés.

Le Purchasing Managers’ Index (PMI) est un indicateur de la santé économique du secteur manufacturier.

Refinitiv Convertible Global Focus USD Hedged est un indice pondéré par le marché qui inclut des obligations convertibles en actions d’une taille unitaire minimale de 500 millions de dollars (États-Unis), 200 millions d’euros (Europe), 22 milliards de yens et 275 millions de dollars (autres pays).

L’indice Russell 2000® mesure la performance des 2 000 plus petites sociétés de l’indice Russell 3000.

L’indice S&P 500® (US S&P 500) mesure la performance du segment des grandes capitalisations du marché des actions américaines, et couvre environ 75 % de ce marché. L’indice comprend 500 entreprises de premier plan dans les principaux secteurs de l’économie américaine.

L’indice S&P CoreLogic Case-Shiller US National Home Price NSA Index cherche à mesurer la valeur de l’immobilier résidentiel dans 20 grandes zones métropolitaines américaines : Atlanta, Boston, Charlotte, Chicago, Cleveland, Dallas, Denver, Detroit, Las Vegas, Los Angeles, Miami, Minneapolis, New York, Phoenix, Portland, San Diego, San Francisco, Seattle, Tampa et Washington, D.C.

L’indice S&P/LSTA US Leveraged Loan 100 (S&P/LSTA Leveraged Loan Index) a vocation à refléter la performance des plus grandes opérations du marché des prêts à effet de levier.

L’indice S&P GSCI Copper (Copper), un sous-indice de l’indice S&P GSCI, fournit aux investisseurs un indice de référence fiable et accessible au public pour suivre la performance des investissements sur le marché du cuivre.

L’indice S&P GSCI Softs (GSCI soft commodities) est un sous-indice de l’indice S&P GSCI qui mesure la performance des seules matières premières agricoles, pondérée en fonction de la production mondiale. En 2012, l’indice S&P GSCI Softs comprenait les matières premières suivantes : café, sucre, cacao et coton.

Emprunts d’État espagnols 10 ans – Spain Benchmark 10-Year Datastream Government Index.

L’indice  Thomson Reuters Convertible Global Focus USD Hedged  est un indice pondéré par le marché qui inclut des obligations convertibles en actions d’une taille unitaire minimale de 500 millions de dollars (États-Unis), 200 millions d’euros (Europe), 22 milliards de yens, et 275 millions de dollars (autres pays).

Emprunts d’État britanniques à 10 ans – U.K. Benchmark 10-Year Datastream Government Index. Pour les indices d’obligations gouvernementales Datastream suivants, les indices de référence sont fondés sur des obligations spécifiques. L’obligation choisie pour chaque série est l’obligation la plus représentative disponible pour la fourchette d’échéances donnée pour chaque point. Les indices de référence sont sélectionnés en fonction des conventions acceptées dans chaque marché. En général, l’obligation de référence est la dernière émission dans la fourchette d’échéance donnée ; il est également tenu compte du rendement, de la liquidité, de l'ampleur de l’émission et du coupon.

L’indice US Dollar Index (DXY) est un indice de la valeur du dollar américain par rapport à un panier de monnaies, souvent appelé panier de devises des partenaires commerciaux des États-Unis.

L’indice Volatility Index (VIX) du Chicago Board Options Exchange (CBOE) reflète les anticipations du marché en matière de volatilité à 30 jours.

Il n’y a aucune garantie qu’une stratégie d’investissement fonctionnera dans toutes les conditions du marché et il revient à chaque investisseur d’évaluer sa capacité à investir à long terme, surtout pendant les périodes de détérioration du marché.

Les comptes dédiés gérés séparément peuvent ne pas être adaptés pour tous les investisseurs. Les comptes dédiés gérés conformément à cette stratégie peuvent détenir des titres qui ne suivent pas nécessairement la performance d’un indice donné. Les investisseurs doivent étudier attentivement les objectifs d’investissement, les risques et les frais associés à la stratégie avant d’investir. Un niveau d’investissement minimum est requis. Vous trouverez des informations importantes sur les gestionnaires financiers dans la partie 2 du formulaire ADV.

Les opinions, les points de vue et/ou les analyses exprimés sont ceux de l’auteur ou de l’équipe de gestion à la date de publication : ils peuvent être modifiés à tout instant au gré de l’évolution des conditions de marché ou de la conjoncture économique et potentiellement ne pas se concrétiser. En outre, les opinions ne seront pas mises à jour ou corrigées dans le but de refléter les informations publiées a posteriori, des situations existantes ou des changements se produisant après la date de publication. Les opinions exprimées ne reflètent pas les opinions de tous les gérants de portefeuille de Morgan Stanley Investment Management (MSIM) et ses filiales et sociétés affiliées (collectivement désignées par « la Société »). Elles peuvent ne pas être prises en compte dans toutes les stratégies et tous les produits proposés par la Société.

Les prévisions et/ou estimations fournies dans le présent document sont susceptibles de changer et pourraient ne pas se matérialiser. Les informations concernant les performances attendues et les perspectives de marché sont basées sur la recherche, l’analyse et les opinions des auteurs ou de l’équipe de gestion. Ces conclusions sont de nature spéculative, peuvent ne pas se concrétiser et ne visent pas à prédire la performance future d’une stratégie ou d’un produit proposé par la Société. Les résultats futurs peuvent considérablement varier en fonction de facteurs tels que l’évolution des marchés des valeurs mobilières, des marchés financiers, ou des conditions économiques générales.

Ce document a été préparé sur la base d’informations publiques, de données élaborées en interne et d’autres sources externes jugées fiables. Toutefois, aucune garantie n’est donnée quant à la fiabilité de ces informations et la Société n’a pas cherché à vérifier en toute indépendance les informations provenant de sources publiques et externes.

Ce document constitue une communication générale, qui n’est pas impartiale et toute l’information qu’il contient a été préparée uniquement à des fins d’information et d’éducation et ne constitue pas une offre ni une recommandation d’achat ni de vente d’un titre en particulier ni d’adoption d’une stratégie de placement particulière. Les informations contenues dans le présent document ne s’appuient pas sur la situation d’un client en particulier. Elles ne constituent pas un conseil d’investissement et ne doivent pas être interprétées comme constituant un conseil en matière fiscale, comptable, juridique ni réglementaire. Avant de prendre une décision d’investissement, les investisseurs doivent solliciter l’avis d’un conseiller juridique et financier indépendant, y compris s’agissant des conséquences fiscales.

Les graphiques et diagrammes fournis dans le présent document le sont uniquement à titre d’illustration. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures.

Les indices ne sont pas gérés et ne comprennent ni frais, ni droits, ni commissions de vente. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice. Tout indice mentionné dans le présent document est la propriété intellectuelle du fournisseur concerné (y compris les marques déposées). Les produits basés sur des indices ne sont pas sponsorisés, approuvés, vendus ou promus par le fournisseur concerné, qui se dégage de toute responsabilité à leur égard.

Ce document n’est pas un produit du département de recherche de Morgan Stanley et ne doit pas être considéré comme un document ou une recommandation de recherche.

La Société n’a pas autorisé les intermédiaires financiers à utiliser ni à distribuer le présent document, à moins que cette utilisation et cette distribution ne soient effectuées conformément à la législation et à la réglementation en vigueur. De plus, les intermédiaires financiers sont tenus de s’assurer que les informations contenues dans ce document soient adaptées aux personnes à qui ils le fournissent en considération de leur situation et de leurs objectifs. La société ne peut être tenue responsable et rejette toute responsabilité en cas d’utilisation abusive de ce document par tout intermédiaire financier.

Ce document peut être traduit dans d’autres langues. Lorsqu’une telle traduction est faite, seule la version anglaise fait foi. S’il y a des divergences entre la version anglaise et une version de ce document dans une autre langue, seule la version anglaise fait foi.

Il est interdit de reproduire, copier, modifier, utiliser pour créer un document dérivé, interpréter, afficher, publier, poster, mettre sous licence, intégrer, distribuer ou transmettre tout ou une partie de ce document, directement ou indirectement, ou de divulguer son contenu à des tiers sans le consentement écrit explicite la Société. Il est interdit d’établir un hyperlien vers ce document, à moins que cet hyperlien ne soit destiné à un usage personnel et non commercial. Toutes les informations contenues dans le présent document sont la propriété des auteurs et sont protégées par les droits d’auteur, et par toute autre loi applicable.

Eaton Vance fait partie de Morgan Stanley Investment Management. Morgan Stanley Investment Management est la division de gestion d’actifs de Morgan Stanley.

DISTRIBUTION

Ce document s’adresse et ne doit être distribué exclusivement qu’aux personnes résidant dans des pays ou territoires dans lesquels une telle distribution ou mise à disposition n’est pas contraire aux lois et réglementations locales en vigueur.

MSIM, la division de gestion d’actifs de Morgan Stanley (NYSE : MS) et ses sociétés affiliées ont passé des accords pour commercialiser leurs produits et services respectifs. Chaque société affiliée de MSIM est réglementée de manière appropriée dans la juridiction où elle opère. Les sociétés affiliées de MSIM sont Eaton Vance Management (International) Limited, Eaton Vance Advisers International Ltd, Calvert Research and Management, Eaton Vance Management, Parametric Portfolio Associates LLC, et Atlanta Capital Management LLC.

Ce document a été publié par une ou plusieurs des entités suivantes :

EMEA :

Ce document s’adresse aux clients professionnels/investisseurs accrédités uniquement.

Dans l’UE, les documents de MSIM et d’Eaton Vance sont publiés par MSIM Fund Management (Ireland) Limited (« FMIL »). FMIL est une société privée à responsabilité limitée par actions immatriculée en Irlande sous le numéro 616661 et réglementée par la Banque centrale d’Irlande. Son siège social est situé au 24-26 City Quay, Dublin 2, D02 NY 19, Irlande.

En dehors de l’UE, les documents de MSIM sont publiés par Morgan Stanley Investment Management Limited (MSIM Ltd), une société agréée et réglementée par la Financial Conduct Authority. Enregistrée en Angleterre. Numéro d’immatriculation : 1981121. Siège social : 25 Cabot Square, Canary Wharf, London E14 4QA.

En Suisse, les documents de MSIM sont publiés par Morgan Stanley & Co. International plc, Londres (succursale de Zurich), une société agréée et réglementée par l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers ("FINMA"). Siège social : Beethovenstrasse 33, 8002 Zurich, Suisse.

En dehors des États-Unis et de l’Union européenne, les documents d’Eaton Vance sont publiés par Eaton Vance Management (International) Limited (« EVMI ») 125 Old Broad Street, Londres, EC2N 1AR, Royaume-Uni, qui est agréé et réglementé au Royaume-Uni par la Financial Conduct Authority.

Italie : MSIM FMIL (succursale de Milan), (Sede Secondaria di Milano), Palazzo Serbelloni Corso Venezia, 16 20121 Milan, Italie. Pays-Bas : MSIM FMIL (succursale d’Amsterdam), Tour Rembrandt, 11e étage Amstelplein 1 1096HA, Pays-Bas. France : MSIM FMIL (succursale de Paris), 61, rue de Monceau, 75008 Paris, France. Espagne : MSIM FMIL (succursale de Madrid), Calle Serrano 55, 28006, Madrid, Espagne. Allemagne : Allemagne : MSIM FMIL (succursale de Francfort), Grosse Gallusstrasse 18, 60312 Francfort, Allemagne (Catégorie : succursale (FDI) selon l’article 53b de la KWG (loi bancaire allemande)). Danemark : MSIM FMIL (succursale de Copenhague), Gorrissen Federspiel, Axel Towers, Axeltorv2, 1609 Copenhague V, Danemark.

MOYEN-ORIENT

Dubaï : MSIM Ltd (Bureau de représentation, Unit Precinct 3-7 th Floor-Unit 701 and 702, Level 7, Gate Precinct Building 3, Dubai International Financial Centre, Dubaï, 506501, Émirats arabes unis. Téléphone : +97 (0)14 709 7158). Ce document est distribué dans le Centre financier international de Dubaï par Morgan Stanley Investment Management Limited (bureau de représentation), une entité réglementée par la Dubai Financial Services Authority (« DFSA »). Il n’est destiné qu’à être utilisé par des clients professionnels et des contreparties de marché. Ce document n’est pas destiné à être distribué aux clients particuliers, et ceux-ci ne doivent pas agir sur la base des informations contenues dans ce document.

Ce document concerne un produit financier qui n’est soumis à aucune forme de réglementation ou d’approbation par la DFSA. La DFSA n’est pas responsable de l’examen ou de la vérification des documents relatifs à ce produit financier. Par conséquent, la DFSA n’a pas approuvé ce document ou tout autre document associé, ni pris de mesures pour vérifier les informations qui y figurent, et décline tout responsabilité à cet égard. Le produit financier auquel ce document se rapporte peut être illiquide et/ou soumis à des restrictions quant à sa revente ou son transfert. Les acheteurs potentiels sont tenus d’effectuer leurs propres vérifications concernant ce produit financier. Si vous ne comprenez pas le contenu de ce document, veuillez consulter un conseiller financier agréé.

États-Unis

NON ASSURÉ PAR LE FDIC | ABSENCE DE GARANTIE BANCAIRE | POSSIBLE PERTE DE VALEUR | NON ASSURÉ PAR DES AGENCES GOUVERNEMENTALES FÉDÉRALES | NE CONSTITUE PAS UN DÉPÔT

Amérique latine (Brésil, Chili, Colombie, Mexique, Pérou et Uruguay)

Ce document est destiné à être utilisé uniquement par un investisseur institutionnel ou un investisseur qualifié. Toutes les informations contenues dans ce document sont confidentielles et destinées à l’usage et à l’examen exclusifs de son destinataire visé et ne sauraient être transmises à un tiers. Ce document est fourni à titre d’information uniquement et ne constitue pas une offre publique, une sollicitation ou une recommandation d’achat ou de vente d’un(e) quelconque produit, service, instrument financier et/ou stratégie. La décision d’investir ne doit être prise qu’après avoir lu la documentation sur la stratégie et mené une due diligence approfondie et indépendante.

ASIE-PACIFIQUE

Hong Kong : Le présent document est diffusé par Morgan Stanley Asia Limited aux fins d’utilisation à Hong Kong et ne peut être diffusé qu’auprès d’« investisseurs professionnels » au sens du Securities and Futures Ordinance (décret sur les valeurs mobilières et les contrats à terme) de Hong Kong (Cap 571). Le contenu du présent document n’a été révisé ni approuvé par aucune autorité de réglementation, y compris la Securities and Futures Commission de Hong Kong. En conséquence, à moins que la loi en vigueur ne prévoie des exceptions, ce document ne devra pas être publié, diffusé, distribué, ni adressé aux particuliers résidant à Hong Kong, ni mis à leur disposition. Singapour :Publié par Morgan Stanley Investment Management Company, le présent document ne doit pas être transféré ou distribué, directement ou indirectement, à des personnes à Singapour autres que (i) les investisseurs agréés, (ii) les investisseurs spécialisés ou (iii) les investisseurs institutionnels tels que définis à la Section 4A de la loi singapourienne Securities and Futures Act (« SFA »), Chapitre 289 ; ou (iv) les personnes concernées par toute autre disposition applicable de la SFA, et conformément aux conditions de celle-ci. Cette publication n’a pas été vérifiée par l’Autorité monétaire de Singapour. Australie :Ce document est publié par Morgan Stanley Investment Management (Australie) Pty Ltd ABN 22122040037, AFSL No. 314182 et ses affiliés et ne constitue pas une invitation à investir. Morgan Stanley Investment Management (Australia) Pty Limited donne les moyens aux filiales de MSIM de fournir des services financiers à la clientèle de gros en Australie. Une invitation à investir ne peut être proposée que lorsqu’aucune publication d’information n’est requise par la Corporations Act 2001 (Cth) (la « Corporations Act »). Toute invitation à investir ne pourra pas être considérée comme telle si une publication d’information est requise par la Corporations Act 2001 et ne sera faite qu’à des personnes ayant le statut de « client de gros » (wholesale client), tel que défini dans la Corporations Act. Ce document ne sera pas déposé auprès de l’Australian Securities and Investments Commission.

Japon :

Pour les investisseurs professionnels, ce document est distribué à titre informatif seulement. Pour ceux qui ne sont pas des investisseurs professionnels, ce document est fourni par Morgan Stanley Investment Management (Japan) Co., Ltd. (« MSIMJ ») dans le cadre de conventions de gestion de placements discrétionnaires (« IMA ») et de conventions de conseils en placement (« IAA »). Il ne s’agit pas d’une recommandation ni d’une sollicitation de transactions ou d’offre d’instruments financiers en particulier. En vertu d’un mandat de gestion portant sur les actifs d’un client, ce dernier indique à l’avance les politiques de gestion de base et charge MSIMJ de prendre toutes les décisions d’investissement notamment en fonction de l’analyse de la valeur des titres, et MSIMJ accepte cette mission. Le client doit déléguer à MSIMJ les pouvoirs nécessaires à l’investissement. MSIMJ exerce les pouvoirs délégués sur la base de ses propres décisions d’investissement, et le client s’interdit d’émettre des instructions individuelles. Tous les profits et pertes d’investissement reviennent aux clients ; le principal n’est pas garanti. Avant d’investir, les investisseurs doivent étudier attentivement les objectifs d’investissement, la nature des risques et les frais associés à la stratégie. En vertu des commissions de conseil en investissement pour une gestion conseillée ou une gestion discrétionnaire, le montant des biens assujettis au contrat multiplié par un certain taux (la limite supérieure est de 2,20% par année (taxes comprises)) sera engagé proportionnellement à la durée du contrat. Pour certaines stratégies, des honoraires conditionnels peuvent être compris en plus des frais mentionnés ci-dessus. Des frais indirects peuvent également être supportés, tels que des commissions de courtage pour des titres émis par des personnes morales. Étant donné que ces frais et dépenses sont différents selon le contrat et d’autres facteurs, MSIMJ ne peut pas préciser les taux, les limites supérieures, etc. à l’avance. Tous les clients doivent lire attentivement les documents fournis avant la conclusion et l’exécution d’un contrat. Ce document est diffusé au Japon par MSIMJ, immatriculée sous le numéro 410 (Directeur du Bureau des finances locales de Kanto (Entreprises d’instruments financiers)), membre de : la Japan Securities Dealers Association, l’Investment Trusts Association, Japon, la Japan Investment Advisers Association et la Type II Financial Instruments Firms Association.

 

Ce document est une communication promotionnelle.

Les utilisateurs sont invités à prendre connaissance des Conditions d’utilisation avant d’engager toute procédure, car celles-ci mentionnent des restrictions légales et réglementaires applicables à la diffusion des informations relatives aux produits d’investissement de Morgan Stanley Investment Management.

Les services décrits sur ce site Web peuvent ne pas être disponibles dans certaines juridictions ou pour certaines personnes. Merci de consulter nos Conditions d’utilisation pour de plus amples informations.


Souscriptions    •    Confidentialité    •    Your Privacy Choices Your Privacy Choices Icon    •    Conditions d'utilisation

©  Morgan Stanley. Tous droits réservés.