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Global Fixed Income Bulletin
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décembre 12, 2025

Pas de précipitation

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décembre 12, 2025

Pas de précipitation


Global Fixed Income Bulletin

Pas de précipitation

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décembre 12, 2025

 
 

Novembre semblait calme en surface, mais sous cette apparente tranquillité, les marchés mondiaux des obligations d’État se recalibraient discrètement. Dans les pays du G7, les rendements sont restés stables, les investisseurs digérant les signaux habituels de fin de cycle, les données économiques progressives et les rumeurs politiques habituelles. Un marché s'est toutefois constamment démarqué : celui des bons du Trésor américain, qui ont clôturé le mois en légère baisse, tandis que les Bunds, les Gilts et les JGB progressaient légèrement. Le véritable enjeu résidait cependant dans l'évolution des anticipations concernant la Réserve fédérale, marquée par une succession rapide de conviction, d'hésitation et, finalement, de clarté.

En dehors des États-Unis, les marchés ont semblé reprendre leur souffle. La plupart des courbes de taux des marchés développés ont légèrement progressé, reflétant la dynamique locale de l'offre et la communication régulière des banques centrales plutôt qu'un choc macroéconomique majeur. En revanche, les bons du Trésor ont discrètement repris la position de leader au sein des taux du G7, soutenus par un mois qui a commencé avec la confiance en une baisse des taux de la Fed en décembre, a bifurqué vers le doute lorsque les données se sont raréfiées, et s’est terminé par un virage décisif une fois le retard des indicateurs enfin comblé.

Les attentes à l’égard de Fed ont façonné le mois entier. Début novembre, le ton était légèrement accommodant et les marchés anticipaient une baisse en décembre, portés par la faiblesse du marché du travail et une désinflation soutenue qui confortaient le scénario d'une fin de cycle. Mais le « shutdown » du gouvernement américain a brutalement interrompu la publication de plus d'une douzaine d'indicateurs clés – de l'IPC et des créations d'emplois aux ventes au détail et aux dépenses de consommation personnelle – créant un vide informationnel sans précédent. En l'absence de preuves tangibles confirmant un nouveau ralentissement économique, les investisseurs sont devenus de plus en plus prudents ; la probabilité d'une baisse des taux est tombée sous la barre des 30 % et les rendements des bons du Trésor se sont maintenus près de leurs plus hauts niveaux.1

Tout a basculé dès la fin du shutdown. À mesure que les agences publiaient des séries de données tardives, la situation macroéconomique s’est redressée. Que ce soit dans les domaines de l'emploi, de la consommation, de l'activité, du logement ou des prix, le message était cohérent : l'économie ralentissait de façon maîtrisée et l'inflation continuait de faiblir. Aucune publication, prise isolément, n'a inversé la tendance, mais le poids cumulé des informations a rétabli la confiance. En quelques jours, la probabilité d'une baisse des taux en décembre est remontée au-dessus de 80 %, les anticipations concernant les taux à terme se sont assouplies et le rendement des obligations du Trésor à 10 ans s'est rapproché des 4,00 %.

Rétrospectivement, le mois de novembre a été moins marqué par d'importantes fluctuations du marché que par la transition qu'il a symbolisée. Après des semaines de transactions basées sur des informations partielles, les investisseurs ont enfin reçu la confirmation nécessaire pour s'orienter vers une politique monétaire plus accommodante. À la fin du mois, le marché était préparé non seulement à une baisse des taux en décembre, mais aussi au cycle d'assouplissement monétaire plus large qui devrait se poursuivre jusqu'en 2026.

Obligations d’entreprise :Le crédit d’entreprise a connu un mois contrasté ; les spreads Investment Grade (IG) se sont élargis en raison d’une offre abondante et d’un climat de confiance moins favorable, le High Yield a corrigé sa volatilité initiale, soutenu par une offre nette négative, et les obligations convertibles ont sous-performé, la prudence face au risque ayant pesé sur les structures liées aux actions malgré un volume d’émissions toujours soutenu.

Produits titrisés :Les spreads des titres adossés à des créances hypothécaires d’agence (MBS) se sont maintenus à des niveaux historiquement élevés, tandis que le crédit titrisé a légèrement surperformé grâce à un portage plus élevé et à des fondamentaux stables pour les MBS résidentiels, les titres adossés à des actifs (ABS) et les MBS commerciaux de meilleure qualité.2

Obligations municipales (imposables et exonérées d’impôt) : Les obligations municipales imposables ont affiché des résultats solides, conformes à l'ensemble des titres obligataires de qualité, soutenues par des indicateurs techniques favorables et des conditions de crédit stables, tandis que les obligations exonérées d’impôt ont accusé un retard après une longue période de surperformance.

 
 
GRAPHIQUE 1
 
Performance des actifs depuis le début de l'année
 

Remarque : USD-based performance. Source : Bloomberg. Données au 30 novembre 2025. Les performances des indices sont uniquement fournies à titre d’illustration et n’ont pas vocation à illustrer la performance d’un investissement spécifique. La performance passée n’est pas un indicateur fiable des performances futures.Voir la définition des indices ci-dessous.

 
 
GRAPHIQUE 2
 
Variations mensuelles des devises par rapport au dollar
 

Note : Un changement positif signifie une appréciation de la devise par rapport au dollar. Source : Bloomberg. Données au 30 novembre 2025.

 
 
GRAPHIQUE 3
 
Principales variations mensuelles des rendements et des spreads à 10 ans
 

Source : Bloomberg, JP Morgan. Données au 30 novembre 2025.

 
 

Perspectives des marchés obligataires
Alors que les banques centrales poursuivent leur cycle d’assouplissement monétaire, les marchés obligataires entrent dans une phase plus nuancée. Les signaux politiques sont devenus moins uniformes et, alors que l'inflation continue de baisser, la dynamique de croissance s’essouffle de manière inégale selon les régions. Ce contexte souligne l'importance de maintenir une certaine flexibilité et de privilégier les revenus de qualité, tandis que les marchés s'adaptent à l'évolution de la dynamique de l'offre et de la demande et au réajustement des primes de terme.

Sur l'ensemble des marchés développés, nous adoptons une position neutre en matière de duration, tout en exprimant des opinions sélectives sur la courbe et les différents marchés. Aux États-Unis, nous continuons de privilégier une pentification, car les valorisations à long terme restent sensibles à l'évolution des facteurs budgétaires et de l'offre. Les divergences régionales offrent des opportunités : nous maintenons notre sous-pondération du Canada par rapport aux États-Unis, compte tenu de la maturité de son cycle d'assouplissement monétaire ; nous sommes optimistes à l’égard des Gilts du fait de l’amélioration des signaux budgétaires ; et nous percevons une valeur relative intéressante en Australie par rapport à la Nouvelle-Zélande. Le Japon demeure l’exception majeure : la hausse des primes de terme et l’évolution des anticipations en matière de politique monétaire justifient des positions courtes en duration ainsi qu’un positionnement favorable aux points morts d’inflation.

Les marchés du crédit abordent la fin de l'année avec des fondamentaux solides, mais une marge de valorisation limitée. Sur le segment Investment Grade, le portage reste attractif, soutenu par des bilans prudents et un risque de dégradation limité, même si le volume important des émissions et l'activité accrue des opérations de fusion-acquisition plaident pour une sélection rigoureuse. Les spreads High Yield restent proches de leurs plus bas niveaux depuis la crise, et si la résilience des bénéfices offre un soutien, l'affaiblissement du marché du travail et la pression sur les consommateurs à faibles revenus incitent à une sélection rigoureuse des émetteurs. Les obligations convertibles continuent d'offrir une convexité intéressante, bien que des deltas élevés soulignent la nécessité de mettre l’accent sur des structures équilibrées avec des planchers obligataires fermes.

Les produits titrisés restent bien positionnés, en particulier les MBS d’agences et le crédit hypothécaire résidentiel, où les valorisations et les fondamentaux sont positifs et les indicateurs techniques continuent de s'améliorer. Nous anticipons un resserrement progressif des spreads des titres d’agences à mesure que la demande des banques et des investisseurs recherchant la valeur relative se renforce, même si une normalisation complète pourrait attendre les dernières phases du cycle d'assouplissement de la politique monétaire de la Fed. En revanche, nous restons prudents dans les secteurs liés aux difficultés de consommation et dans les sous-secteurs des CMBS confrontés à des défis structurels, malgré la résilience des performances opérationnelles des segments de meilleure qualité.

Les obligations municipales imposables continuent d'offrir une valeur relative attrayante, soutenue par des fondamentaux de crédit stables, une offre maîtrisable et une demande institutionnelle constante. L'incertitude politique demeure un facteur déterminant des taux, et nous privilégions par conséquent une duration légèrement plus courte tout en profitant de rendements absolus attractifs.

De manière générale, nous anticipons que le portage et les revenus resteront les principaux contributeurs à la performance, tandis que les marchés abordent la transition vers 2026. Dans un contexte de valorisations tendues sur de nombreux segments obligataires et de faible visibilité sur le plan monétaire, une sélection rigoureuse des titres, la diversification et le regain d’attention sur la qualité restent essentiels.

Taux et devises des marchés développés

Analyse mensuelle
Les actifs risqués ont fluctué début novembre, les inquiétudes concernant les valorisations élevées du secteur technologique américain coïncidant avec un discours plus restrictif de la Réserve fédérale. Le compte rendu de la réunion du FOMC d'octobre, publié à la mi-novembre, s’est montré prudent quant au rythme d'un éventuel assouplissement monétaire, et les responsables ont insisté sur les incertitudes pesant sur les perspectives économiques. Les rendements des bons du Trésor américain sont restés confinés dans une fourchette étroite, mais la tendance à la pentification de la courbe s'est poursuivie, les échéances longues affichant une performance inférieure à celle des échéances courtes. Durant la seconde moitié du mois, des commentaires plus conciliants émanant de plusieurs membres de la Fed ont incité les marchés à anticiper une baisse des taux en décembre comme scénario de base. Finalement, le rendement des bons du Trésor à 10 ans a clôturé le mois en baisse de seulement 6 points de base (pb), et le sentiment de risque s'est suffisamment stabilisé pour que l’indice S&P 500 termine en légère hausse. Le calendrier des données était léger, avec pour seul point d'intérêt le rapport sur l'emploi de septembre, publié avec retard. Il a révélé une croissance de l'emploi plus forte que prévu (+119 000 nouveaux postes), mais une hausse du taux de chômage à 4,44 %.3

Dans la zone euro, les indices PMI sont généralement restés en territoire expansionniste, malgré un ralentissement de la dynamique observé dans plusieurs pays. Les données sur l'inflation sont ressorties globalement conformes à la position prudente de la Banque centrale européenne (BCE). Vers la fin du mois, les courbes de taux européennes se sont de nouveau pentifiées, en partie sous l'effet de l'attention portée par les marchés à la transition des retraites aux Pays-Bas et à la dynamique de la demande qui en découle sur le segment des échéances très longues. Les spreads souverains ont continué de se resserrer lentement, tandis que les swaps ont sous-performé les obligations physiques, en particulier sur les échéances les plus longues.4

Ailleurs, ce sont les enjeux budgétaires qui ont été prédominants. Au Japon, les primes de terme sur le segment des échéances très longues ont continué de s'accroître, les marchés digérant les messages de relance de la Première ministre Sanae Takaichi et la perspective d'une augmentation des émissions obligataires, malgré la concentration du budget supplémentaire sur des échéances inférieures à cinq ans. La correction des emprunts d’État japonais s'est intensifiée suite à de nouveaux signaux restrictifs émis par les autorités. Au Royaume-Uni, les Gilts ont progressé, notamment les échéances à long terme, après que la chancelière Rachel Reeves a annoncé des hausses d'impôts substantielles et que le DMO (Digital Money Officer) a ajusté son mandat pour privilégier l'offre à court et moyen terme. La livre sterling s'est redressée après sa sous-performance initiale, et la faiblesse des indicateurs économiques nationaux a renforcé les anticipations d'un nouvel assouplissement de la politique monétaire de la Banque d'Angleterre (BoE), une baisse en décembre étant désormais quasiment intégrée dans les cours.5

Sur le marché des changes, l'indice Bloomberg du dollar s'est maintenu dans sa fourchette récente malgré la volatilité des actions américaines. L’euro et la livre sterling se sont légèrement appréciés, tandis que le yen et le dollar australien ont sous-performé.6 Les devises émergentes à portage élevé sont restées résistantes malgré la détérioration du sentiment de risque.

Perspectives
Nous conservons une position globalement neutre sur la duration sur les marchés développés, hors Japon, tout en maintenant des positionnements ciblés sur différents marchés. En Amérique du Nord, nous sous-pondérons les emprunts d'État canadiens par rapport aux bons du Trésor américain, ce qui reflète la solidité des fondamentaux macroéconomiques canadiens et notre anticipation d'une politique monétaire moins accommodante de la Banque du Canada à l'approche de la fin de son cycle d'assouplissement. Dans l'hémisphère sud, nous continuons de considérer les emprunts d'État australiens comme relativement intéressants par rapport à leurs homologues néo-zélandais.

Suite aux signaux plus constructifs envoyés par le budget britannique, nous sommes également devenus optimistes à l'égard des Gilts. Aux États-Unis, nous conservons notre préférence de longue date pour les titres qui accentuent la pente de la courbe des taux, soutenue par la reconstitution en cours de la prime de terme et la maturation du discours sur l'assouplissement de la politique monétaire.

Le Japon demeure un cas à part dans notre positionnement sur les marchés développés. Nous maintenons nos positions longues sur les points morts d’inflation et avons renforcé nos positions courtes sur la duration, ce qui reflète la conjonction de facteurs baissiers : l'évolution des anticipations de politique monétaire, les ajustements en cours du cadre de la courbe des taux et l'augmentation des primes de terme.

Sur le marché des changes, nous continuons de privilégier un panier de devises à bêta élevé par rapport au dollar, compte tenu de la dynamique favorable du portage et de l'amélioration des signaux de croissance relative.

Dette des Pays Emergents

Analyse mensuelle
Les titres émergents en devises locales ont affiché de solides performances, et celles libellées en devises fortes ont également progressé, quoique plus modestement.7 Le dollar s'est légèrement déprécié en raison de la faiblesse des indicateurs du marché du travail américain et des anticipations croissantes d'une baisse des taux directeurs de la Fed en décembre. La Banque du Mexique a abaissé ses taux directeurs face au ralentissement de l'inflation, mais aussi pour stimuler la croissance, le PIB s'étant contracté au troisième trimestre. La Banque nationale de Pologne a également abaissé ses taux directeurs, l’inflation ayant chuté en dessous de son objectif. La politique étrangère américaine s'est récemment davantage concentrée sur l'Amérique latine, avec une présence accrue dans les Caraïbes et une attention particulière portée à la situation politique vénézuélienne. Les flux de capitaux sont restés positifs, tant pour les fonds obligataires en devises fortes que pour les fonds en devises locales (respectivement 0,8 Mds $ et 1,3 Mds $). Depuis le début de l'année, les flux cumulés atteignent 25,2 Mds $8 ,ce qui souligne l'intérêt des investisseurs pour la diversification de leurs portefeuilles et la recherche de solutions d’investissement obligataire hors des États-Unis.

Perspectives
Les perspectives pour la classe d’actifs restent solides, car de nombreux pays mettent en œuvre des programmes de réforme ambitieux. Les valorisations sont attrayantes, en particulier pour les titres libellés en devises locales. De nombreuses devises des marchés émergents sont relativement sous-évaluées, ce qui leur est bénéfique face au dollar qui a continué de se déprécier. Les écarts de rendement réel entre les marchés émergents et les marchés développés (DM) restent favorables. L'environnement macroéconomique est porteur pour cette classe d'actifs et les investisseurs continuent d'y allouer des capitaux. Cependant, le paysage des marchés émergents est diversifié, il est donc essentiel de se concentrer sur les fondamentaux et les orientations politiques spécifiques à chaque pays.

Obligations d’entreprises

Analyse mensuelle
En novembre, la performance des obligations Investment Grade (IG) a été principalement dictée par un appétit pour le risque plus favorable et une offre abondante sur le marché primaire. Les spreads des obligations IG mondiales se sont élargis de 3 pb sous l'effet d'un affaiblissement des indicateurs techniques. Les marchés de la zone euro et des États-Unis ont absorbé un volume d'émissions nettement supérieur aux attentes. Les spreads des obligations d’entreprises IG européennes se sont élargis de 6 pb à +83 pb, sous-performant le segment IG américain, qui s’est élargi de 2 pb à +80 pb. Le volume élevé d'émissions non financières a pesé sur les secteurs de l’industrie et des services publics en EUR, tandis que le secteur financier a mieux résisté. Les obligations financières subordonnées et la dette privée hybride ont globalement évolué en phase avec le marché, puisque leur spreads se sont élargis de 5 à 6 pb. Les obligations françaises et italiennes ont légèrement surperformé, cette dernière bénéficiant d'une révision à la hausse de la note souveraine. Aux États-Unis, la dispersion sectorielle a persisté : les services publics ont sous-performé, la dette bancaire senior est restée résiliente, et les secteurs de l'assurance-vie, des services financiers, des technologies, du transport aérien et de l'industrie de base ont enregistré les plus forts élargissements de spreads ; en revanche, les spreads du secteur des biens de consommation non cycliques ont continué de se resserrer. L'activité des entreprises a été soutenue, les fusions-acquisitions faisant la une de l'actualité. Parmi les transactions notables, citons les négociations exclusives de Deutsche Börse en vue de l'acquisition d'Allfunds, les opérations de consolidation d'Orange en France et en Espagne, le rachat de Clean Earth par Veolia et plusieurs transactions importantes aux États-Unis dans les secteurs de la santé grand public, du diagnostic, de l'énergie et de l'emballage. L'offre a été le facteur déterminant de la tendance observée sur le marché. Les émissions d'obligations IG en euros ont atteint 101 Mds €, un niveau nettement supérieur aux attentes, tandis que les émissions d'obligations IG américaines ont culminé à 140 Mds $, un record pour un mois de novembre9.  Malgré une forte demande, les écarts de taux se sont creusés en raison de l'ampleur de l'offre, même si les flux entrants dans cette classe d'actifs sont restés solides.

La performance des obligations High Yield américaines et mondiales s'est finalement redressée en novembre, inversant la tendance baissière du début de mois. Les spreads se sont creusés au cours des deux premières semaines, la forte volatilité et les inquiétudes concernant les valorisations élevées pesant sur les actifs risqués ; les spreads des obligations High Yield américaines ont brièvement frôlé les 340 pb. Le sentiment de marché s'est amélioré au cours de la seconde moitié du mois, la volatilité s'étant atténuée et les rendements des bons du Trésor ayant baissé dans un contexte d'anticipation d'une baisse des taux de la Fed en décembre. Les spreads se sont ainsi resserrés et ont clôturé en baisse par rapport à leur niveau initial. Les conditions techniques sont restées globalement favorables. Le volume d'émissions brutes a été important mais rapidement absorbé, tandis que la demande des particuliers est demeurée modérée. Plus de 33 Mds $ d'opérations de rachat, d'appels d’offre, d'échéances et de coupons ont créé une offre nette négative, et l'activité des émetteurs prometteurs a continué de surpasser celle des émetteurs dépréciés (« fallen angels »), confortant ainsi la tendance du marché.10

Les obligations convertibles mondiales ont enregistré une performance plus faible en novembre, sous-performant à la fois les actions et les obligations mondiales11. Cette classe d'actifs a été pénalisée par l'aversion au risque dans des secteurs thématiques clés, notamment les cryptomonnaies et l'intelligence artificielle, qui représentent deux expositions significatives au sein de l'univers des obligations convertibles. Malgré ce contexte plus morose, l'activité sur le marché primaire est restée exceptionnellement dynamique. Les émissions ont atteint 15,8Mds $ en novembre, les émetteurs américains représentant environ 90% de l'offre. Les émissions cumulées depuis le début de l'année ont atteint 153,9 Mdd $, ce qui pourrait permettre au marché de dépasser un total d’émissions de 159 Mdd $ en 202012.

Perspectives
À l'approche de la fin de l'année, nous restons prudemment optimistes à l’égard du crédit Investment Grade. Les fondamentaux des entreprises sont solides, avec un niveau d’endettement maîtrisé et une liquidité saine. Nous estimons que le risque de dégradation ou de défaut est limité dans un contexte de croissance modérée. Si l'offre record en euros et en dollars enregistrée en novembre a brièvement affaibli les indicateurs techniques, les entrées de capitaux soutenues et la forte demande suggèrent que l'environnement technique global demeure favorable, bien que de plus en plus spécifique aux émetteurs et aux secteurs. Nous maintenons une position neutre en matière de duration et continuons à privilégier les stratégies misant sur une pentification de la courbe dans un contexte d'évolution de l'offre et de la demande. Le portage reste le principal moteur de rendement, mais la faiblesse des spreads, l'important volume d'émissions en cours et l'activité soutenue des opérations de fusions-acquisitions plaident en faveur d'une sélectivité accrue. Nous privilégions les émetteurs dont les bilans sont solides, dont la cyclicité est faible et dont les profils de free cash flow sont résilients, notamment dans les régions où les politiques publiques sont favorables et les risques budgétaires maîtrisés.

À l'aube du dernier mois de l'année, nous conservons des perspectives prudentes mais positives sur le segment High Yield. Les conditions macroéconomiques restent globalement favorables – notamment aux États-Unis. La croissance ralentit mais reste positive, l'inflation est conforme aux attentes et les bénéfices des entreprises sont résilients. Parallèlement, certains signes de faiblesse persistent, notamment des indicateurs de l'emploi en baisse, des pressions sur les consommateurs à faibles revenus, des données d'enquêtes mitigées et des valorisations élevées dans les segments liés à l'optimisme suscité par l'IA. Dans ce contexte, nous anticipons une croissance plus lente mais positive et une inflation toujours soutenue. Les spreads des obligations High Yield restent seulement 30 pb environ au-dessus de leurs plus bas niveaux post-crise financière mondiale, limitant la marge de valorisation. Cependant, les rendements globaux demeurent historiquement attractifs et devraient continuer d'attirer les capitaux. Les fondamentaux restent stables, le risque de refinancement est maîtrisable et les indicateurs techniques sont favorables, mais une grande partie de ces bonnes nouvelles est déjà intégrée dans les cours. Il est donc essentiel de faire preuve de sélectivité. Nous continuons de privilégier les émetteurs présentant des flux de trésorerie durables, un endettement maîtrisé et un accès aisé aux marchés de capitaux, ainsi que les secteurs moins exposés aux faiblesses liées à la consommation.

À l'approche du dernier mois de l'année, nous restons optimistes quant aux fondamentaux des obligations convertibles mondiales, tout en conservant une certaine prudence. La volatilité liée aux politiques commerciales s'est largement atténuée, les bénéfices américains se sont bien maintenus et les premiers signes de tension chez les consommateurs à faibles revenus ont commencé à se stabiliser. Néanmoins, les données du troisième trimestre, notamment le ralentissement de la croissance de l'emploi, les indicateurs mitigés des enquêtes et le raffermissement des prix à la consommation, confortent les perspectives macroéconomiques plus modérées. Nous anticipons une croissance plus faible mais positive et une inflation persistante. Malgré la volatilité récente, les obligations convertibles ont généralement conservé leur profil de rendement asymétrique ; les deltas ont diminué par rapport aux niveaux élevés de novembre, mais restent nettement supérieurs à 50 %13,  reflétant la sensibilité accrue de cette classe d'actifs aux actions. Bien que ce comportement similaire à celui des actions justifie la prudence, nous continuons d'identifier des opportunités intéressantes pour les investisseurs sélectifs, en particulier dans les structures équilibrées avec des planchers obligataires solides, où la convexité et la protection contre le risque de baisse demeurent des atouts majeurs.

Produits titrisés

Analyse mensuelle
Les spreads des MBS d'agences sont restés inchangés en novembre à +124 pb par rapport aux bons du Trésor US et demeurent élevés par rapport à leur historique et aux autres principaux secteurs. La Fed a poursuivi la réduction de son bilan : elle a réduit ses positions en MBS de 16 milliards $ en maintenant quasiment inchangées celles sur les banques ; les gestionnaires d'actifs sont demeurés les principaux acheteurs aux valorisations actuelles14. L'indice des MBS d'agences a progressé de 0,62%, légèrement en deçà de celui des bons du Trésor en termes de duration ajustée, même si sa performance depuis le début de l'année reste nettement supérieure. La hausse des taux hypothécaires a maintenu le refinancement nettement « hors de la monnaie », contribuant à un léger allongement de la duration de l'indice. Le crédit titrisé a légèrement surperformé grâce au resserrement des spreads et à la compétitivité du portage par rapport aux obligations d’entreprises. Les émissions ont été stables dans tous les secteurs : L’offre d’ABS a atteint 39,6 milliards $, celle des CMBS non garantis par une agence 16 milliards $ et celle des RMBS non garantis par une agence 16,1 milliards $15. Les spreads des RMBS se sont resserrés de 0 à 5 pb, soutenus par des fondamentaux hypothécaires positifs, une forte valeur nette immobilière et de faibles taux de défaut, malgré des volumes d'origination qui restent modérés. Les spreads des ABS se sont également légèrement améliorés ; bien que les défauts de paiement des consommateurs continuent d'augmenter, en particulier parmi les emprunteurs à faibles revenus, ils restent gérables pour la plupart des structures. Les spreads des CMBS se sont resserrés de 0 à 5 pb. La faiblesse persiste sur le marché des bureaux de catégorie B, mais la logistique, l'entreposage, les immeubles résidentiels de qualité et les hôtels de luxe continuent d'afficher de solides performances opérationnelles. Les spreads des titres adossés à des créances hypothécaires européennes sont restés quasiment inchangés et les allocations ont continué de s’orienter vers des opportunités américaines plus attrayantes en comparaison.

Perspectives
Nous restons optimistes quant à la valorisation des MBS d'agences américaines et anticipons un resserrement progressif des spreads. L'attractivité de leur valeur relative par rapport aux autres principaux secteurs obligataires et aux instruments monétaires devrait continuer d'attirer des flux de capitaux issus des gestionnaires d'actifs et, à terme, des banques, notamment avec l'assouplissement des contraintes réglementaires et la baisse des taux à court terme. Cela dit, nous ne prévoyons pas que le potentiel de resserrement soit pleinement réalisé avant que la Réserve fédérale n'approche de la fin de son cycle de baisse des taux en 2026.

Dans le domaine du crédit titrisé, nous prévoyons que les spreads se maintiennent globalement autour des niveaux actuels. La courbe des taux s'est sensiblement aplatie depuis le début de l'année, limitant les marges de resserrement, à moins que les MBS d'agences n'entraînent un repli du marché. Bien que sa duration plus courte ait pesé sur la performance relative, le portage plus élevé des titres de crédit titrisé a permis de maintenir les rendements globalement au même niveau que ceux des MBS d'agences. Selon nous, le portage restera le principal moteur de performance dans les mois à venir. Fondamentalement, les niveaux de taux élevés continuent de peser sur certains emprunteurs. Nous prévoyons une nouvelle érosion des bilans des ménages, ce qui exercera une pression sur certains segments des ABS liés à la consommation, en particulier parmi les emprunteurs à faibles revenus. L'immobilier commercial reste également confronté à des difficultés persistantes malgré une légère baisse des taux. En revanche, le crédit hypothécaire résidentiel reste le segment dans lequel nous entrevoyons le plus d’opportunités et où nous n’hésitons pas à investir dans des titres de moins bonne qualité.

Dans l’ensemble, nous restons optimistes sur les MBS d'agences, qui continuent d'offrir une valeur attractive par rapport aux obligations d'entreprises Investment Grade et aux normes historiques.

Obligations municipales imposables

Analyse mensuelle
Les obligations municipales imposables ont généré une performance de 0,64 % en novembre, portant leurs gains depuis le début de l'année à 8,27 % et suivant globalement la performance des autres secteurs obligataires de haute qualité. Les obligations municipales exonérées d'impôt ont sous-performé, et leur performance mensuelle de 0,23 % a effaçé une partie de leur récente surperformance. La courbe des bons du Trésor US a connu une pentification haussière, les marchés anticipant un nouvel assouplissement de la politique monétaire de la Fed dans un contexte d’affaiblissement des données sur le marché du travail ; les échéances intermédiaires ont stimulé la performance des obligations municipales imposables, tandis que les échéances longues ont légèrement sous-performé après la vigueur observée en octobre. Les conditions techniques sont restées favorables. En novembre, l'offre totale a atteint environ 4,8 milliards $, un montant inférieur à la moyenne de cette année, mais conforme aux normes saisonnières. Ascension Health et Cornell University ont figuré parmi les principales émissions éligibles à l'indexation16. La demande est restée soutenue, les investisseurs recherchant la diversification face aux inquiétudes croissantes liées au crédit. Les spreads de l'indice se sont élargis d'environ 3 pb, reflétant le léger élargissement observé sur le segment des obligations d'entreprises Investment Grade. Les fondamentaux du crédit municipal restent globalement solides à l'approche de 2026.

Perspectives
Nous pensons que les incertitudes liées à la politique monétaire resteront un moteur à court terme de la performance des obligations municipales imposables. Bien que la Fed ait procédé à une deuxième baisse de taux de 25 pb en novembre, les communications du FOMC ont révélé des divergences croissantes quant au rythme des futurs assouplissements. Les données économiques à venir, retardées par le « shutdown » du gouvernement fédéral, seront cruciales pour clarifier la trajectoire du ralentissement du marché du travail et de l'inflation à l'approche de la fin de l'année.

Les spreads devraient rester stables, avec une légère tendance à l'élargissement en cas de réajustement des prix sur les marchés du crédit en général. Toutefois, le secteur continue d'offrir une valeur relative attractive, soutenue par une demande soutenue, une offre maîtrisable et des fondamentaux solides des titres de crédit municipal.

 
 


1 Source : Bloomberg, 30 novembre 2025
2 Source : Bloomberg, 30 novembre 2025
3 Source : U.S. Bureau of Labor Statistics, au 30 November 2025
4 Source : Bloomberg, le 30 novembre 2025.
5 Source : Bloomberg, le 30 novembre 2025.
6 Source : Bloomberg, le 30 novembre 2025.
Source : Bloomberg, le 30 novembre 2025.
Source : JPMorgan Markets, au 30 novembre 2025
9 Source : Bloomberg, 30 novembre 2025
10 Sources : Indices ICE Data, Bloomberg L.P., Morgan Stanley Investment Management. Données au 1er décembre 2025.
11 Source : Bloomberg, 30 novembre 2025
12 Source : Bank of America, 30 novembre 2025
13 Source : Bank of America, 30 novembre 2025
14 Source : Bloomberg, 30 novembre 2025
15 Source : Bloomberg, 30 novembre 2025
16 Source : Bloomberg, 30 novembre 2025

 
 
 
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La diversification
ne garantit ni un profit ni une protection contre les pertes dans un marché en baisse..

Rien ne garantit qu’un portefeuille puisse atteindre son objectif d’investissement. Les portefeuilles sont soumis au risque de marché, c’est-à-dire à la possibilité que la valeur des titres détenus par le portefeuille diminue et que la valeur des actions du portefeuille soit donc inférieure à celle que vous avez payée. Les valeurs boursières peuvent varier quotidiennement en fonction de facteurs économiques ou d’autre nature (par ex. catastrophes naturelles, crises sanitaires, terrorisme, conflits et troubles sociaux) qui ont des répercussions sur les marchés, les pays, les entreprises ou les gouvernements. Il est difficile de prévoir le moment, la durée et les effets négatifs potentiels (par exemple, sur la liquidité du portefeuille) de tels événements. Par conséquent, vous pouvez perdre de l’argent en investissant dans un portefeuille. Les titres obligataires sont soumis à la capacité d’un émetteur à rembourser le principal et les intérêts (risque de crédit), aux fluctuations des taux d’intérêt (risque de taux d’intérêt), à la solvabilité de l’émetteur et à la liquidité générale du marché (risque de marché). Dans un contexte de hausse des taux d’intérêt, les prix des obligations pourraient baisser et entraîner des périodes de volatilité et des rachats plus importants. Dans un environnement de taux d’intérêt en baisse, le portefeuille peut générer des revenus moindres. Les titres à plus long terme peuvent être plus sensibles aux variations de taux d’intérêt. Certains titres du gouvernement américain achetés dans cette stratégie, tels que ceux émis par Fannie Mae et Freddie Mac, ne sont pas adossés pleinement à une garantie de l’État. Il est possible que ces émetteurs ne disposent pas des fonds nécessaires pour rembourser leurs obligations à l’avenir. Les emprunts bancaires publics sont soumis au risque de liquidité et aux risques de crédit des titres moins bien notés. Les titres High Yield (junk bond) sont des titres moins bien notés qui peuvent présenter un risque de crédit et de liquidité plus élevé. Les titres de créance souverains sont soumis au risque de défaut. Les titres adossés à des créances hypothécaires et à des actifs sont sensibles au risque de remboursement anticipé, présentent un risque de défaut plus élevé et peuvent être difficiles à évaluer et difficiles à vendre (risque de liquidité). Ils sont également soumis aux risques de crédit, de marché et de taux d’intérêt. Le marché des changes est très volatil. Les prix sur ces marchés sont influencés, entre autres, par l’évolution de l’offre et de la demande d’une devise particulière, les échanges commerciaux, les programmes et les politiques budgétaires, financières et de contrôle des changes ou des devises nationales ou étrangères, et les variations des taux d’intérêt domestiques et étrangers. Les investissements sur les marchés étrangers s’accompagnent de risques spécifiques, notamment des risques de change, politiques, économiques et de marché. Les risques associés aux investissements dans les pays émergents sont plus élevés que ceux associés aux investissements étrangers. Les instruments dérivés peuvent augmenter les pertes de façon disproportionnée et avoir un impact significatif sur la performance. Ils peuvent également être soumis aux risques de contrepartie, de liquidité, de valorisation, de corrélation et de marché. Les titres illiquides et soumis à restrictions peuvent être plus difficiles à vendre et à valoriser que les titres cotés en bourse (risque de liquidité). En raison de la possibilité que les remboursements anticipés modifient les flux de trésorerie des titres adossés à des prêts hypothécaires (CMO), il est impossible de déterminer à l’avance leur date d’échéance finale ou leur durée de vie moyenne. En outre, si le collatéral des CMO ou les garanties de tiers sont insuffisants pour effectuer les paiements, le portefeuille pourrait subir une perte.

DÉFINITIONS
Point de base (pb) : 1 point de base = 0,01 %.

DÉFINITIONS DES INDICES
Les indices présentés dans ce rapport ne sont pas destinés à décrire la performance d’un investissement spécifique, et les indices présentés n’incluent pas les dépenses, frais ou coût d’acquisition, ce qui diminuerait la performance. Les indices indiqués ne sont pas gérés et ne doivent pas être considérés comme un investissement. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice.

« Bloomberg® » et les indices Bloomberg sont utilisés comme des marques de service de Bloomberg Finance L.P. et de ses sociétés affiliées et ont fait l’objet d’une licence d’utilisation à certaines fins par Morgan Stanley Investment Management (MSIM). Non affiliée à MSIM, Bloomberg n’approuve, ne soutient, ne contrôle ou ne recommande aucun produit, et ne garantit pas l’adéquation, l’exactitude ou l’exhaustivité des données ou des informations relatives à un produit.

L’indice Bloomberg Euro Aggregate Corporate (Bloomberg Euro IG Corporate) est un indice conçu pour refléter la performance du marché des obligations d’entreprises « Investment Grade » libellées en euros.

L’indice Bloomberg Global Aggregate Corporate est la composante « entreprise » de l’indice Bloomberg Global Aggregate. Ce dernier permet de mesurer l’évolution générale des marchés obligataires mondiaux « Investment Grade ».

L’indice Bloomberg US Corporate High Yield mesure la performance du marché des obligations d’entreprises High Yield libellées en dollars américains, à taux fixe et imposables. Les titres sont classés dans la catégorie des titres High Yield si la note moyenne de Moody’s, Fitch et S&P est inférieure ou égale à Ba1/BB+/BB+. L’indice ne tient pas compte de la dette émergente.

L’indice Bloomberg US Corporate est un indice de référence général qui mesure les performances du marché des obligations d’entreprises « Investment Grade » à taux fixe et imposables.

L’indice Bloomberg US Mortgage Backed Securities (MBS) réplique les performances des titres « pass-through » adossés à des créances hypothécaires (ARM à taux fixe et hybride) garantis par Ginnie Mae (GNMA), Fannie Mae (FNMA) et Freddie Mac (FHLMC). L’indice est élaboré en regroupant les blocs de MBS livrables à venir en lots ou génériques en fonction du programme, du coupon et du millésime. Introduits en 1985, les indices à taux fixe GNMA, FHLMC et FNMA pour les titres à 30 et 15 ans ont été antidatés aux mois de janvier 1976, mai 1977 et novembre 1982, respectivement. En avril 2007, des titres hypothécaires hybrides à taux variable (ARM) ont été ajoutés à l’indice.

L’Indice des prix à la consommation (IPC) examine la moyenne pondérée des prix d’un panier de biens et services de consommation, tels que le transport, la nourriture et les soins médicaux.

Euro vs.USD – Performance totale de l’euro par rapport au dollar américain.

Emprunts d’État allemands à 10 ans – Indice Germany Benchmark 10-Year Datastream Government ; Emprunts d’État japonais à 10 ans – Indice Japan Benchmark 10-Year Datastream Government ; et Bons du Trésor américain à 10 ans – Indice U.S. Benchmark 10-Year Datastream Government.

L’indice ICE BofAML European Currency High-Yield Constrained (ICE BofAML Euro HY constrained) a vocation à suivre la performance en euro et en livre sterling de la dette d’entreprise hors « Investment Grade » (spéculative) émise sur les marchés des eurobonds.

L’indice ICE BofAML US Mortgage-Backed Securities (ICE BofAML US Mortgage Master) réplique les performances des titres « pass-through » adossés à des créances hypothécaires résidentielles à taux fixe et hybrides libellés en dollars américains et émis publiquement par des agences américaines sur le marché national américain.

L’indice ICE BofAML US High Yield Master II Constrained (ICE BofAML US High Yield) est un indice pondéré en fonction de la valeur de marché de toutes les obligations nationales et Yankee High Yield, y compris les obligations à paiement différé ou en nature. Ses titres ont des échéances d’un an ou plus et sont assortis d’une note de crédit inférieure à BBB- /Baa3, mais ne sont pas en défaut.

L’indice ISM manufacturier repose sur des enquêtes menées auprès de plus de 300 entreprises manufacturières par l’« Institute of Supply Management ». L’indice ISM manufacturier assure un suivi de l’emploi, des stocks de production, des nouvelles commandes et des livraisons des fournisseurs. Un indice de diffusion composite est créé pour surveiller les conditions dans le secteur manufacturier national, en fonction des données de ces enquêtes.

Emprunts d’État italiens à 10 ans —Indice Italy Benchmark 10-Year Datastream Government.

L’indice JP Morgan CEMBI Broad Diversified est un indice de référence mondial des marchés émergents liquides qui réplique les performances des obligations d’entreprise libellées en dollars américains émises par des entités des marchés émergents.

L’indice JP Morgan Government Bond Emerging Markets (JPM Local EM debt) réplique la performance des obligations en devise locale émises par les gouvernements des marchés émergents. L’indice est positionné comme indice de référence investissable qui inclut uniquement les pays qui sont accessibles par la plupart des investisseurs internationaux (à l’exclusion de la Chine et de l’Inde en septembre 2013).

L’indice JP Morgan Government Bond Index Emerging Markets (JPM External EM Debt) réplique les performances des obligations en devise locale émises par les gouvernements des marchés émergents. L’indice est positionné comme indice de référence investissable qui inclut uniquement les pays qui sont accessibles par la plupart des investisseurs internationaux (à l’exclusion de la Chine et de l’Inde en septembre 2013).

L’indice JP Morgan Emerging Markets Bond Index Global (EMBI Global) réplique la performance totale des instruments de dette extérieure négociés sur les marchés émergents et constitue une version élargie de l’EMBI +. À l’instar de l’indice EMBI+, l’indice EMBI Global comprend des obligations « Brady » libellées en dollars américains, des prêts et des euro-obligations d’une valeur nominale en circulation d’au moins 500 millions de dollars.

L’indice JP Morgan GBI-EM Global Diversified est un indice de référence mondial liquide pondéré en fonction de la capitalisation boursière pour les obligations d’entreprises émergentes libellées en dollars américains représentant l’Asie, l’Amérique latine, l’Europe et le Moyen-Orient/l’Afrique.

JPY vs. USD – Performance totale en yen japonais par rapport au dollar américain.

L’indice Markit ITraxx Europe est un indice équipondéré de 125 credit default swaps sur des entreprises européennes « Investment Grade », répartis en 4 sous-indices : Financiers (Senior & subordonné), non financiers et HiVol.

L’indice Nikkei 225 (Japon Nikkei 225) est un indice pondéré par les prix des 225 principales sociétés japonaises à la Bourse de Tokyo.

L’indice MSCI AC Asia ex Japon (MSCI Asie hors Japon) réplique la performance des grandes et moyennes capitalisations de deux pays développés sur trois (à l’exclusion du Japon) et de huit pays émergents d’Asie.

L’indice MSCI All Country World (ACWI, MSCI actions monde) est un indice pondéré par la capitalisation boursière ajustée du flottant, conçu pour mesurer la performance des marchés boursiers mondiaux. Le terme "« flottant »" représente la part des actions en circulation qui sont considérées comme disponibles à l’achat sur les marchés actions cotés. La performance de l’indice est cotée en dollars américains et sous-entend le réinvestissement des dividendes nets.

L’indice MSCI Emerging Markets (MSCI emerging equities) réplique les performances des grandes et moyennes capitalisations de 23 pays émergents (ME).

L’indice MSCI World (MSCI developed equities) reflète les performances de grandes et moyennes capitalisations de 23 pays développés.

Le Purchasing Managers’ Index (PMI) est un indicateur de la santé économique du secteur manufacturier.

Refinitiv Convertible Global Focus USD Hedged est un indice pondéré par le marché qui inclut des obligations convertibles en actions d’une taille unitaire minimale de 500 millions de dollars (États-Unis), 200 millions d’euros (Europe), 22 milliards de yens et 275 millions de dollars (autres pays).

L’indice Russell 2000® mesure la performance des 2 000 plus petites sociétés de l’indice Russell 3000.

L’indice S&P 500® (US S&P 500) mesure la performance du segment des grandes capitalisations du marché des actions américaines, et couvre environ 75 % de ce marché. L’indice comprend 500 entreprises de premier plan dans les principaux secteurs de l’économie américaine.

L’indice S&P CoreLogic Case-Shiller US National Home Price NSA Index cherche à mesurer la valeur de l’immobilier résidentiel dans 20 grandes zones métropolitaines américaines : Atlanta, Boston, Charlotte, Chicago, Cleveland, Dallas, Denver, Detroit, Las Vegas, Los Angeles, Miami, Minneapolis, New York, Phoenix, Portland, San Diego, San Francisco, Seattle, Tampa et Washington.

L’indice S&P/LSTA US Leveraged Loan 100 (S&P/LSTA Leveraged Loan Index) a vocation à refléter la performance des plus grandes opérations du marché des prêts à effet de levier.

L’indice S&P GSCI Copper (Copper), un sous-indice de l’indice S&P GSCI, fournit aux investisseurs un indice de référence fiable et accessible au public pour suivre la performance des investissements sur le marché du cuivre.

L’indice S&P GSCI Softs (GSCI soft commodities) est un sous-indice de l’indice S&P GSCI qui mesure la performance des seules matières premières agricoles, pondérée en fonction de la production mondiale. En 2012, l’indice S&P GSCI Softs comprenait les matières premières suivantes : café, sucre, cacao et coton.

Emprunts d’État espagnols 10 ans – Spain Benchmark 10-Year Datastream Government Index.

L’indice  Thomson Reuters Convertible Global Focus USD Hedged  est un indice pondéré par le marché qui inclut des obligations convertibles en actions d’une taille unitaire minimale de 500 millions de dollars (États-Unis), 200 millions d’euros (Europe), 22 milliards de yens, et 275 millions de dollars (autres pays).

Emprunts d’État britanniques à 10 ans – U.K. Benchmark 10-Year Datastream Government Index. Pour les indices d’obligations gouvernementales Datastream suivants, les indices de référence sont basés sur des obligations spécifiques. L’obligation choisie pour chaque série est l’obligation la plus représentative disponible pour la fourchette d’échéances données pour chaque point. Les indices de référence sont sélectionnés en fonction des conventions acceptées dans chaque marché. Généralement, l’obligation de référence est la dernière émission dans la fourchette d’échéance donnée ; il est également tenu compte du rendement, de la liquidité, de la taille de l’émission et du coupon.

L’indice US Dollar Index (DXY) est un indice de la valeur du dollar américain par rapport à un panier de monnaies, souvent appelé panier de devises des partenaires commerciaux des États-Unis.

Le Volatility Index (VIX) du Chicago Board Options Exchange (CBOE) reflète les anticipations du marché en matière de volatilité à 30 jours.

Il n’y a aucune garantie qu’une stratégie d’investissement fonctionnera dans toutes les conditions du marché et il revient à chaque investisseur d’évaluer sa capacité à investir à long terme, surtout pendant les périodes de détérioration du marché.

Les comptes dédiés bénéficiant d’une gestion distincte peuvent ne pas être adaptés pour tous les investisseurs. Les comptes dédiés gérés conformément à cette Stratégie peuvent détenir des titres qui ne répliquent pas nécessairement la performance d’un indice particulier. Les investisseurs doivent étudier attentivement les objectifs d’investissement, les risques et les frais associés à la stratégie avant d’investir. Un niveau d’investissement minimum est requis. Vous trouverez des informations importantes sur les gestionnaires financiers dans la partie 2 du formulaire ADV.

Les opinions, les points de vue et/ou les analyses exprimés sont ceux de l’auteur ou de l’équipe de gestion à la date de publication : ils peuvent être modifiés à tout instant au gré de l’évolution des conditions de marché ou de la conjoncture économique et potentiellement ne pas se concrétiser. En outre, les opinions ne seront pas mises à jour ou corrigées dans le but de refléter les informations publiées a posteriori, des situations existantes ou des changements se produisant après la date de publication. Les opinions exprimées ne reflètent pas les opinions de tous les gérants de portefeuille de Morgan Stanley Investment Management (MSIM) et ses filiales et sociétés affiliées (collectivement désignées par « la Société »). Elles peuvent ne pas être prises en compte dans toutes les stratégies et les produits proposés par la société.

Les prévisions et/ou estimations fournies dans le présent document sont susceptibles de changer et pourraient ne pas se matérialiser. Les informations concernant les performances attendues et les perspectives de marché sont basées sur la recherche, l’analyse et les opinions des auteurs ou de l’équipe de gestion. Ces conclusions sont de nature spéculative, peuvent ne pas se concrétiser et ne visent pas à prédire la performance future d’une stratégie ou d’un produit proposé par la Société. Les résultats futurs peuvent considérablement varier en fonction de facteurs tels que l’évolution des marchés des valeurs mobilières, des marchés financiers, ou des conditions économiques générales.

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Japon :
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