Insight Article Desktop Banner
 
 
Global Fixed Income Bulletin
  •  
décembre 17, 2024

Dans l’expectative

Insight Video Mobile Banner
 
décembre 17, 2024

Dans l’expectative


Global Fixed Income Bulletin

Dans l’expectative

Share Icon

décembre 17, 2024

 
 

Dans le sillage de l’envolée immédiate des rendements déclenchée par l’élection de Donald Trump et la victoire écrasante des républicains lors des dernière élections, les marchés des emprunts d’état ont renoué avec une certaine normalité. En fin de mois, les rendements des emprunts d’état mondiaux s’inscrivaient en baisse, sous l’impulsion du marché allemand (-30 pb pour le rendement des Bunds à 10 ans). Les rendements des Gilts britanniques à 10 ans et des bons du Trésor américain à 10 ans ont suivi une tendance similaire (-20 pb et -12 pb, respectivement). Le dollar américain a fait preuve de vigueur au cours du mois, en surperformant de 1,7 % un panier composé d’autres devises.

Les emprunts d’état des marchés émergents en devises locales ont surperformé leurs homologues des marchés développés, avec une baisse généralisée des rendements. Seul le Brésil a fait exception, avec une hausse marquée de son taux à 10 ans (+62 pb).

Sur le marché des obligations d’entreprise, les spreads se sont resserrés aux États-Unis (-16 pb pour les obligations High Yield et -6 pb pour les titres investment grade). À l’inverse, ils se sont écartés sur les marchés européens (+11 pb pour les obligations High Yield et +4 pb pour les titres investment grade). Les spreads des MBS d’agence et des titrisations se sont également resserrés au cours du mois.

 
 
GRAPHIQUE 1
 
Performance des actifs depuis le début de l’année
 

Remarque : performance en USD. Source : Bloomberg. Données au 30 novembre 2024. Les performances des indices sont fournies à titre indicatif uniquement et n’ont pas vocation à illustrer la performance d’un investissement spécifique. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures.Voir la définition des indices ci-dessous.

 
 
GRAPHIQUE 2
 
Variations mensuelles des devises vs dollar US (+ = appréciation)
 

Remarque : Un changement positif signifie une appréciation de la devise par rapport au dollar américain. Source : Bloomberg. Données au 30 novembre 2024.

 
 
GRAPHIQUE 3
 
Principales variations mensuelles des rendements à 10 ans et des spreads
 

Source : Bloomberg, JP Morgan. Données au 30 novembre 2024.

 
 

Perspectives des marchés obligataires
Après des mois de septembre et d’octobre agités, les rendements obligataires se sont stabilisés et se sont même resserrés en novembre, malgré la victoire écrasante inattendue des républicains aux élections américaines. Le rendement des bons du trésor américain à 10 ans a baissé de 12 pb sur la période, moins cependant que ceux des emprunts d’état européens. Cette tendance généralisée marque d’une certaine manière un retour à la normale puisque le rapport sur l’emploi aux États-Unis s’est révélé moins bon que prévu et que la Fed a encore réduit ses taux de 25 pb lors de la réunion de son Comité de politique monétaire (FOMC) de novembre. Toutefois, l’inflation, en particulier aux États-Unis, s’est avérée relativement tenace ces derniers temps et a sapé l’optimisme du marché quant aux baisses des taux anticipées pour 2025. Les obligations ont toutefois enregistré des performances solides après un mois d’octobre très décevant, avec une contribution notamment positive des marchés du crédit américains.

Les rendements américains ont fait preuve de résilience après les élections, malgré les craintes inflationnistes suscitées par les droits de douane envisagés par les Républicains après leur victoire totale. Les rendements américains ont d’abord augmenté après le scrutin, avant de se stabiliser puis de renouer avec leur niveau le plus faible depuis la mi-octobre. Plusieurs facteurs ont joué un rôle, notamment l’assouplissement de la politique de la Fed et la remontée paradoxale des rendements depuis le début du cycle de baisse des taux américains en septembre. Cette situation n’étant pas habituelle, la tendance du mois de novembre, qui a montré que le marché hésitait à propulser les rendements du Trésor américain à 10 ans au-dessus de 4,5 %, a eu un impact marqué.

En outre, la conjoncture économique en dehors des États-Unis ne s’est globalement pas améliorée. La menace des droits de douane américains, en particulier en Europe, déjà fragilisée par les conséquences de la guerre entre la Russie et l’Ukraine et par le ralentissement économique chinois, a poussé les marchés à augmenter le nombre de baisses de taux anticipées de la part de la Banque centrale européenne (BCE). Cette situation contraste fortement avec le marché obligataire américain, où l’ampleur de l’assouplissement monétaire attendu de la part de la Fed a nettement diminué. Actuellement, la probabilité d’une baisse des taux en décembre n’est plus que de 50/50, alors qu’elle était auparavant de 75/25 en faveur d’une baisse. Ainsi, les baisses de taux de la Fed (même si les attentes ont diminué), le fléchissement de la croissance, les bonnes performances des obligations (hors États-Unis) et le soutien technique autour de 4,5 % des taux des bons du Trésor américain à 10 ans, ont entraîné une stabilisation du marché et un rebond modeste.

Les rendements américains devraient toutefois rester dans une fourchette étroite lors des prochains mois. En effet, les marchés vont tenter de décrypter l’état réel de l’économie (croissance, chômage et inflation) et l’ampleur probable des politiques de la nouvelle administration, tout en surveillant la réaction potentielle de la Fed à tous les facteurs mentionnés. L’augmentation des droits de douane pourrait avoir un effet inflationniste et freiner la croissance (comme en 2018/2019), tout comme la réduction des flux migratoires. Cependant, d’autres politiques pourraient donner un coup de fouet à la croissance. L’augmentation de la productivité qui semble à l’œuvre aux États-Unis, si elle se poursuit, pourrait se traduire par une croissance vigoureuse non inflationniste. Nous anticipons une accélération de la croissance à moyen terme. Cependant, l’enchaînement des politiques et la réaction des autres devises seront essentiels pour comprendre les interactions entre la croissance, l’inflation et les réponses de la Fed. Certaines banques centrales, comme la BCE et la Banque du Canada, pourraient accélérer leurs baisses de taux, tandis que d’autres, comme la Banque du Mexique et d’autres des marchés émergents, sont susceptibles d’interrompre ou de ralentir leur politique d’assouplissement face aux incertitudes persistantes et à la vigueur du dollar. En résumé, nous n’avons pas d’opinion arrêtée concernant les perspectives à court terme des rendements américains. Le rendement des bons du Trésor américain à 10 ans devraient selon nous évoluer entre 4 et 4,5 % et les baisses de taux ne devraient pas être supérieures à celles actuellement anticipées par les marchés. La courbe des taux américains étant toujours globalement très plate, nous évitons toujours les obligations à duration longue, et cherchons à exploiter les rendements globalement plus attractifs en dehors des États-Unis.

Les marchés du crédit bénéficient de solides facteurs de soutien et cette tendance devrait se poursuivre. En novembre, les spreads de crédit se sont à nouveau resserrés aux États-Unis sous l’effet des achats d’obligations des investisseurs, qui ont été rassurés par le programme républicain, les bonnes performances de l’économie américaine et le niveau élevé des rendements. Plusieurs tendances devraient perdurer, notamment la politique monétaire, la vigueur de la croissance américaine et la solidité des fondamentaux des entreprises (tant pour les émetteurs Investment Grade que High Yield). Si, comme nous le supposons, l’administration républicaine met plus ou moins en œuvre son programme (probablement via une déréglementation et des baisses d’impôts plutôt que des mesures commerciales), les entreprises américaines devraient continuer à enregistrer des performances solides, ce qui soutiendra les spreads de crédit. À l’inverse, les spreads de crédit européens se sont creusés en novembre en raison de la détérioration des fondamentaux économiques et des inquiétudes suscitées par les politiques commerciales de Donald Trump.

Toutefois, l’impact à plus long terme des politiques du parti républicain est moins évident. La multiplication des opportunités d’investissement et une plus grande marge de manœuvre sur le plan réglementaire entraînent souvent des comportements plus risqués et un endettement accru, ce qui n’est généralement pas favorable aux créanciers. Les spreads de crédit étant très serrés (onéreux par rapport aux niveaux historiques, sans pour autant être surévalués), certaines opportunités restent intéressantes, mais nous ne tablons pas sur des performances particulièrement élevées. Compte tenu des valorisations actuelles, la sélectivité semble de mise. Nous nous efforçons d’éviter les entreprises et les secteurs les plus en difficulté, tout en augmentant autant que possible le rendement du portefeuille sans prendre de risques excessifs. Le niveau absolu des rendements est satisfaisant, malgré l’incertitude suscitée par les futures politiques de l’administration Trump, en particulier à moyen terme. En dépit de spreads historiquement serrés, les rendements (en combinant les spreads avec le rendement sans risque des bons du Trésor américain) affichent un niveau favorable sur un plan historique. En termes de risque, rien n’augure vraiment un élargissement marqué des spreads si la croissance économique reste décente et si les banques centrales continuent à baisser leurs taux. Toutefois, compte tenu de leur niveau actuel, il semble difficile d’anticiper un nouveau resserrement marqué des spreads. Par ailleurs, les acheteurs en quête de rendement devraient limiter l’élargissement des spreads. Nous continuons à surpondérer le crédit au sein de nos portefeuilles avec un léger biais en faveur des émissions de plus grande qualité. Malgré leur sous-performance en novembre, nous continuons à identifier des opportunités plus intéressantes sur de nombreuses sociétés américaines et banques européennes émettant des obligations libellées en euros.

Compte tenu des turbulences et des incertitudes à l’échelle mondiale, nous continuons à penser que le crédit titrisé, et notamment les MBS américains, offre toujours les opportunités les plus intéressantes. Les ménages américains bénéficiant d’une bonne notation de crédit présentent des situations financières solides, ce qui devrait continuer à soutenir le crédit à la consommation et les autres types de crédit, d’autant plus que les prix de l’immobilier restent bien orientés et que le taux de chômage demeure faible. L’évolution de la politique fiscale américaine devrait également s’avérer favorable. Les MBS d’agences à coupon élevé restent plus attractifs que les obligations d’entreprises investment grade et ils devraient selon nous surperformer les bons du Trésor américain. Comme pour notre positionnement sur la dette d’entreprise, nous cherchons à améliorer la qualité de notre exposition au crédit titrisé au détriment des structures non-américaines, en raison de spreads resserrés et de risques macroéconomiques accrus en Europe. Les titres adossés à des créances commerciales (CMBS) constituent l’un des segments du crédit titrisé le plus vulnérable à un éventuel changement de cap de la Fed. Si les taux d’intérêt ne baissent pas autant que prévu, le refinancement de nombreuses transactions dédiées à l’immobilier de bureaux américain pourrait devenir compliqué, ce qui nous incite à rester à l’écart de ce segment.

Les obligations des marchés émergents ont peu de chances d’enregistrer des performances très positives sous l’égide d’une administration républicaine/d’une présidence de D. Trump. L’accélération de la croissance américaine, des taux durablement plus élevés et une détérioration des échanges commerciaux mondiaux ne sont généralement pas propices à une bonne performance des marchés émergents. Certains des commentaires de Donald Trump sur les BRIC laissent augurer un environnement potentiellement volatile que ces pays devront gérer dans les années à venir. Cela dit, nous sommes convaincus que les pays dotés de perspectives économiques solides, d’une croissance satisfaisante, d’une inflation en baisse et d’une banque centrale capable et désireuse de réduire les taux d’intérêt malgré la réorientation des politiques aux États-Unis sont susceptibles d’enregistrer de bonnes performances. La sélection des pays et des titres reste essentielle. Nous restons à l’écart des obligations mexicaines et brésiliennes, car leurs marchés sont confrontés à l’incertitude politique (Mexique), aux risques budgétaires (Brésil), et dans les deux cas restent sous la menace des politiques de Donald Trump. Certains des pays à haut rendement ayant des liens commerciaux plus faibles avec les États-Unis, comme l’Égypte, sont susceptibles de générer de meilleures performances.

Sur le marché des devises, les perspectives du dollar sont toujours aussi solides depuis l’élection américaine. Même s’il semble proche de ses plus hauts historiques, le billet vert bénéficie de fondamentaux qui demeurent robustes. L’assouplissement de la politique budgétaire, le resserrement de la politique monétaire (par rapport aux anticipations antérieures), les guerres commerciales et l’accélération de la croissance américaine sont de bon augure pour la devise américaine. Malgré de telles perspectives, le dollar pourrait pâtir d’une détérioration du marché du travail et des moindres signes laissant présager des baisses de taux agressives de la part de la Fed. Une nouvelle détérioration donnerait à la Fed la possibilité de continuer à réduire ses taux tant que le programme de Donald Trump ne perturbe pas la trajectoire de l’inflation. L’économie américaine bénéficie d’excellents fondamentaux, qu’il s’agisse de la trajectoire de sa croissance, de la productivité, des bénéfices et du niveau des rendements. Les autres pays auront du mal à offrir un soutien à leurs devises aussi fort que celui dont bénéficie le dollar américain, en particulier avec une administration républicaine qui entend mettre en œuvre des droits de douane plus élevés. La barre sera donc très haute pour les autres devises pour rivaliser sur le plan des fondamentaux.

Taux et devises des marchés développés

Analyse mensuelle :
L’élection présidentielle américaine a comme prévu été le principal événement du mois de novembre sur le plan macroéconomique. Les rendements obligataires ont augmenté lors de la première moitié du mois. Les marchés ont en effet dû intégrer les risques inflationnistes que pourrait entraîner le programme du président-élu Donald Trump, notamment les droits de douane sur les principaux partenaires commerciaux et une baisse des impôts. Et pourtant, le rapport sur l’emploi aux États-Unis s’est révélé décevant, avec seulement 12 000 emplois supplémentaires en octobre et une révision à la baisse de 112 000 unités pour les deux mois précédents. Le ralentissement de la croissance de l’emploi a été plus marqué que prévu, mais les investisseurs n’ont pas interprété cette tendance comme un signe de faiblesse sous-jacente du marché du travail. Les données ont probablement été affectées par des perturbations induites par les conditions météorologiques et plusieurs mouvements de grève. En outre, la plupart des données économiques américaines se sont révélées plus élevées que prévu et les données sur l’inflation témoignent de pressions constantes sur les prix dans le secteur du logement. Lors de la seconde moitié de novembre, les rendements obligataires ont effacé leur hausse du début de mois. Les bons du Trésor américain se sont en effet alignés sur les autres marchés souverains, dont les rendements obligataires avaient chuté en réponse à la dégradation des données sur la croissance.

En zone euro, les données économiques se sont encore détériorées. Les indices PMI du mois de novembre ont montré que les secteurs manufacturiers, dans tous les grands pays à l’exception de l’Espagne, continuaient de se contracter, et - chose plus surprenante - que les conditions dans le secteur des services s’étaient également beaucoup détériorées. Les marchés se sont mis à anticiper une baisse de 50 points de base des taux de la BCE en décembre, dans le sillage de données d’inflation inférieures aux anticipations, notamment en Allemagne et en France.

Sur le marché des changes, le dollar américain s’est encore apprécié par rapport aux principales devises lors de la première moitié du mois. Les différentiels de taux se sont creusés et les investisseurs ont commencé à évaluer l’impact probable des droits de douane sur les échanges commerciaux. L’indice du dollar a atteint des niveaux inédits depuis 2022. Lors de la seconde moitié du mois, cependant, la baisse des rendements américains et le positionnement massif des investisseurs ont commencé à peser sur la vigueur du dollar, ce dont le yen japonais a particulièrement bénéficié.

Perspectives :
Nous sommes globalement neutres en matière de duration dans les pays développés, à l’exception du Japon, et conservons des positions en anticipation d’une pentification des courbes de taux, en particulier aux États-Unis. Nous continuons à sous-pondérer la duration américaine par rapport au Royaume-Uni et à la Nouvelle-Zélande, car les valorisations des bons du Trésor américain semblent élevées par rapport à d’autres marchés, sur fond de croissance économique vigoureuse aux États-Unis. Nous sommes désormais neutres vis-à-vis des bons du trésor américain par rapport aux emprunts d’États canadiens. Nous restons également sous-exposés aux emprunts d’État japonais et conservons une position longue sur les points morts d’inflation japonais. Nous pensons en effet que l’inflation japonaise est structurellement plus élevée et qu’elle incitera la Banque du Japon à relever ses taux à un niveau plus élevé que ce que le marché anticipe actuellement. Nous restons optimistes à l’égard du dollar australien par rapport au dollar canadien, et privilégions le yen par rapport à l’euro.  

Taux et devises des marchés émergents             

Analyse mensuelle :
La dette émergente a enregistré des performances contrastées en novembre. Les taux se sont inscrits en hausse aux États-Unis après le résultats des élections présidentielles. Ils sont restés élevés pendant la majeure partie du mois, mais ont terminé la période à un niveau inférieur à celui pré-scrutin. Le dollar américain s’est également apprécié au cours du mois. Les devises des pays émergents ont globalement corrigé, les spreads de crédit souverain se sont comprimés et ceux de la dette d’entreprise sont restés stables. La livre turque a été l’une des rares devises à s’apprécier à la faveur du relèvement de la notation de crédit du pays par S&P et du cinquième mois consécutif de baisse de l’inflation. Lors du premier tour de l’élection présidentielle en Roumanie, un candidat relativement inconnu, d’extrême droite et pro-russe, Calin Georgescu, a remporté une victoire inattendue. S’il remporte le second tour début décembre, le pays risque de s’éloigner de l’Occident et l’équilibre politique en Roumanie de pencher vers l’extrême droite. Le leu roumain s’est déprécié au cours du mois. Le Sri Lanka a annoncé un échange d’obligations qui constitue une étape importante pour mener à bien la restructuration de sa dette. Cette restructuration sera cruciale pour la reprise de l’économie. Les flux d’investissement sont devenus fortement négatifs, en particulier pour les fonds en devises fortes, le marché préférant se détourner de la classe d’actifs à la suite du résultat de l’élection américaine.

Perspectives :
Les résultats de l’élection américaine ont été sources de volatilité et le marché estime désormais qu’une présidence de Donald Trump serait néfaste pour les marchés émergents. Toutefois, les futures politiques de l’administration Trump ne sont pas claires et l’incertitude plane autour des promesses de campagne. Alors que notre univers d’investissement est composé de plus de 100 pays, tous ne subiront pas dans les mêmes proportions les futures politiques commerciales des États-Unis. Certains en bénéficieront, d’autres pas, mais ce sont surtout les fondamentaux individuels qui continueront à dicter les performances. En outre, les prix des actifs des marchés émergents semblent bon marché par rapport à ceux des marchés développés. Même sur les marchés du crédit souverain et de la dette d’entreprise, où les spreads sont proches des moyennes à long terme, les pays hors indice de référence et les pays en cours de restructuration pourraient voir leurs spreads se contracter. En privilégiant les pays qui améliorent la qualité de leurs institutions et mettent en œuvre des politiques saines, il sera possible d’accroître la valeur des actifs en portefeuille, malgré les incertitudes entourant la politique de la Fed et les élections américaines.

Obligations d’entreprises

Analyse mensuelle :
Les actifs risqués européens ont sous-performé leurs homologues américains en novembre, plombés par l’environnement politique. Aux États-Unis, Donald Trump et le parti républicain ont enregistré une victoire écrasante, en Allemagne, la coalition des « red sweep » s’est effondrée et en France, le gouvernement de Michel Barnier était très menacé. Les dernières données économiques témoignent d’un affaiblissement de l’Europe et d’un renforcement des États-Unis, avec une inflation en repli des deux côtés de l’Atlantique. Le compte rendu de la dernière réunion de la BCE a montré que le Conseil de politique monétaire était optimiste quant aux perspectives de désinflation, et le FOMC a abaissé le taux directeur américain de 25 pb lors de sa réunion de novembre, conformément aux attentes. La saison de publication des résultats des entreprises au troisième trimestre est arrivée à son terme. La plupart des prévisions annuelles ont été maintenues et nous n’avons constaté aucun changement majeur en termes d’allocation de capital. Quelques exceptions néanmoins, comme les secteurs de l’automobile et du luxe, qui ont publié des résultats inférieurs aux attentes. Les entreprises du secteur des services aux collectivités ont annoncé des résultats stables, avec des prévisions révisées globalement à la hausse. Les banques ont fait état de résultats solides et d’un renforcement de leurs fonds propres, malgré une baisse des marges d’intérêt nettes dans certains pays. Enfin, les émissions primaires ont été légèrement inférieures aux attentes, à 47 milliards d’euros, ce qui constitue un facteur de soutien technique. La collecte de la classe d’actifs est restée solide, les investisseurs appréciant toujours le rendement global offert par le crédit IG.

Les marchés américain et mondial du High Yield se sont inscrits en hausse en novembre et le spread moyen sur le marché américain du haut rendement est retombé à des niveaux inédits depuis la crise financière mondiale. L’appétence pour le risque a été particulièrement marquée lors de la seconde moitié du mois, le résultat de l’élection présidentielle ayant dissipé les incertitudes politiques aux États-Unis. Les performances ont été soutenues par une nette baisse des émissions, une forte demande de la part des clients particuliers et des institutionnels, des défauts modestes et assez peu d’initiatives de gestion du passif. Les segments de moindre qualité ont globalement surperformé au cours du mois, alors que le segment BB, de meilleure qualité et à duration plus longue, a fini par surperformer en fin de mois, dans le sillage de la baisse des rendements des bons du Trésor américain.

Les obligations convertibles mondiales ont tiré leur épingle du jeu en novembre. Ce sont surtout les émetteurs américains de petite et moyenne capitalisation ainsi que les sociétés de crypto-monnaies qui ont alimenté les performances, puisqu’ils devraient largement bénéficier de la victoire des Républicains à la Maison Blanche et aux deux chambres du Congrès. La classe d’actifs a surperformé les obligations mondiales sur la période, mais a été légèrement devancée par les actions mondiales. Les nouvelles émissions ont de nouveau été importantes en novembre, sous l’impulsion des États-Unis. En outre, plusieurs émetteurs liés aux crypto-monnaies, comme MicroStrategy Inc. et MARA Holdings, ont sollicité le marché pour profiter de l’envolée des crypto-monnaies en novembre. Les émissions ont atteint 11,5 milliards de dollars au cours du mois, ce qui porte à 105,8 milliards de dollars le montant total émis depuis le début de l’année. Cela représente une augmentation de 40 % par rapport à la même période en 2023.1

Perspectives :
Notre scénario central reste optimiste vis-à-vis du crédit et repose sur l’anticipation d’un « soft landing », des politiques budgétaires sources de croissance, d’emploi et de consommation, et des fondamentaux d’entreprise solides. La diminution des émissions brutes au quatrième trimestre et la quête de rendement global offert par les titres IG devraient créer une dynamique positive sur le plan technique. S’agissant des spreads de crédit, nous estimons que le marché recèle d’opportunités mais nous considérons que le portage est le principal moteur de performance. Toutefois, compte tenu de l’incertitude du contexte à moyen terme, nous ne parions pas sur un resserrement important des spreads.

Nos perspectives concernant le marché High Yield sont globalement favorables. Bien que la probabilité d’un soft landing ait augmenté, la plupart des acteurs du marché semble partager cette conviction et les prix avaient l’air de quasiment refléter ce scénario à fin novembre, avec des spreads moyens ayant renoué avec les plus bas d’avant la crise financière mondiale. Les catalyseurs susceptibles de modifier ce scénario restent présents et retiennent notre attention, en essayant de toujours positionner notre stratégie pour surperformer même en cas de détérioration des conditions de marché. Ces catalyseurs incluent les effets retardés des politiques restrictives, des conditions économiques, de la santé des consommateurs et de la santé fondamentale des émetteurs High Yield. Malgré un spread moyen proche des plus bas observés après la crise financière mondiale, le marché bénéficie toujours d’un rendement moyen très attractif qui reste supérieur à 7 %.2

Nous restons optimistes sur le marché des obligations convertibles mondiales à mesure que le Q4 avance. Les obligations convertibles mondiales présentent actuellement un profil équilibré traditionnel, caractérisé par un bon potentiel de participation à la hausse des actions et sa capacité à réduire le risque baissier des obligations. Les nouvelles émissions ont été solides et nous pensons qu’elles le resteront malgré les baisses des taux d’intérêt des banques centrales, la volatilité potentielle provoquée par les élections américaines et les tensions géopolitiques croissantes. Compte tenu d’un profil de performance asymétrique plus traditionnel et de la dynamique persistante attendue des nouvelles émissions, nous sommes optimistes quant aux perspectives des obligations convertibles mondiales pour le début d’année qui approche.   

Titrisation

Analyse mensuelle :
En novembre, les spreads des MBS d’agences américaines se sont resserrés de 16 pb et sont maintenant plus élevés d’environ 1 pb depuis le début de l’année, à +138 pb, par rapport aux bons du Trésor américain. Compte tenu du resserrement important des spreads sur d’autres segments du crédit, les MBS d’agences restent l’un des seuls segments obligataires affichant des valorisations attractives. Les avoirs en MBS de la Fed ont diminué de 17 milliards de dollars en novembre, à 2 241 milliards de dollars. Ils ont diminué de 455 milliards de dollars par rapport à leur pic de 2022. Après plusieurs mois consécutifs d’augmentation, les avoirs des banques américaines en MBS ont légèrement diminué de 5,8 milliards de dollars pour retomber à 2 650 milliards de dollars en novembre. Ils sont toujours en baisse d’environ 322 milliards de dollars depuis le début de l’année 2022.3 Les spreads de crédit titrisés n’ont guère évolué en novembre, tandis que ceux des titres d’entreprises et des MBS d’agences se sont resserrés. Les émissions titrisées ont ralenti à l’approche des fêtes de fin d’année et de nombreux émetteurs ont préféré rentrer sur le marché avant les élections. Cette offre a été bien absorbée et a bénéficié d’une demande dynamique. Depuis le début de l’année, le crédit titrisé surperforme la plupart des autres segments de marché présentant une qualité de crédit comparable, en raison du portage des flux de trésorerie et d’une duration plus courte en termes de taux d’intérêt.

Perspectives :
Les spreads des MBS d’agences américaines devraient évoluer dans une fourchette étroite après leur resserrement suite à l’élection présidentielle, la volatilité ayant nettement diminué. Nous pensons également que les spreads du crédit titrisé vont se stabiliser à leurs niveaux actuels. La demande reste globalement soutenue, mais nous pensons qu’un nouveau resserrement des spreads est peu probable. Les segments du crédit titrisé ont figuré parmi les plus performants en 2024 et la normalisation récente de leurs performances devrait selon nous se poursuivre dans les mois à venir. En outre, nous pensons que les taux vont probablement continuer à évoluer dans la fourchette étroite lors du dernier mois de 2024 et au début de 2025. Lors des prochains moins, c’est surtout le portage des flux de trésorerie qui alimentera les performances. Les niveaux actuels des taux demeurent inquiétants pour de nombreux emprunteurs et vont continuer de pénaliser la situation financière des ménages, ce qui engendrera des tensions sur certains ABS du secteur de la consommation, notamment ceux impliquant des emprunteurs à faibles revenus. L’immobilier commercial est également confronté à des difficultés liées aux taux de financement actuels. Les RMBS demeurent notre segment préféré car nous n’hésitons pas à nous exposer à l’ensemble du spectre du crédit. Parallèlement, nous restons plus prudents vis-à-vis des ABS et des CMBS moins bien notés. Nous restons légèrement optimistes sur les valorisations des MBS d’agences qui sont attractives par rapport aux spreads des obligations d’entreprises investment grade et aux spreads historiques des MBS d’agences.

 
 

1 Source : Bank of America, au 30/11/2024
2 Source : Indices ICE au 30/11/2024
3 Source : Bloomberg, au 30/11/2024

 
 
 
The Broad Markets Fixed Income team unites the expertise of single-sector research and trading teams across the Morgan Stanley Investment Management fixed income platform to identify what they believe are the best opportunities in fixed income.
 
 
 
 
 

CONSIDÉRATIONS SUR LES RISQUES
La diversification
ne garantit ni un profit ni une protection contre les pertes dans un marché en baisse.

Il ne peut être garanti qu’un portefeuille atteindra son objectif d’investissement. Les portefeuilles sont soumis au risque de marché, c’est-à-dire à la possibilité que la valeur des titres détenus par le portefeuille diminue et que la valeur des actions du portefeuille soit donc inférieure à celle que vous avez payée. Les valeurs boursières peuvent varier quotidiennement en fonction de facteurs économiques ou d’autre nature (par ex. catastrophes naturelles, crises sanitaires, terrorisme, conflits et troubles sociaux) qui ont des répercussions sur les marchés, les pays, les entreprises ou les gouvernements. Il est difficile de prévoir le moment, la durée et les effets négatifs potentiels (par exemple, sur la liquidité du portefeuille) de tels événements. Par conséquent, vous pouvez perdre de l’argent en investissant dans un portefeuille. Les titres obligataires sont soumis à la capacité d’un émetteur à rembourser le principal et les intérêts (risque de crédit), aux fluctuations des taux d’intérêt, à la solvabilité de l’émetteur et la liquidité générale du marché (risque de marché). Dans un contexte de hausse des taux d’intérêt les prix des obligations pourraient baisser et entraîner des périodes de volatilité et des rachats plus importants. Dans un environnement de taux d’intérêt en baisse le portefeuille peut générer des revenus moindres. Les titres à plus long terme peuvent être plus sensibles aux variations de taux d’intérêt. Certains titres du gouvernement américain achetés dans cette stratégie tels que ceux émis par Fannie Mae et Freddie Mac, ne sont pas adossés pleinement à une garantie de l’État. Il est possible que ces émetteurs ne disposent pas des fonds nécessaires pour rembourser leurs obligations à l’avenir. Les emprunts bancaires publics sont soumis au risque de liquidité et aux risques de crédit des titres moins bien notés. Les titres High Yield (obligations spéculatives) sont des titres moins bien notés qui peuvent présenter un risque de crédit et de liquidité plus élevé. Les titres de créance souverains sont soumis au risque de défaut. Les titres adossés à des créances hypothécaires et à des actifs sont sensibles au risque de remboursement anticipé, présentent un risque de défaut plus élevé et peuvent être difficiles à évaluer et difficiles à vendre (risque de liquidité). Ils sont également soumis aux risques de crédit, de marché et de taux d’intérêt. Le marché des changes est très volatil. Les prix sur ces marchés sont influencés, entre autres, par l’évolution de l’offre et de la demande d’une devise particulière, les échanges commerciaux, les programmes et les politiques budgétaires, financières et de contrôle des changes ou des devises nationales ou étrangères, et les variations des taux d’intérêt domestiques et étrangers. Les investissements sur les marchés étrangers s’accompagnent de risques particuliers, notamment des risques de change, politiques, et économiques. Les risques associés aux investissements dans les pays émergents sont plus élevés que ceux associés aux investissements étrangers. Les instruments dérivés peuvent augmenter les pertes de façon disproportionnée et avoir un impact significatif sur la performance. Ils peuvent également être soumis aux risques de contrepartie, de liquidité, de valorisation, de corrélation et de marché. Les titres illiquides et soumis à restrictions peuvent être plus difficiles à vendre et à valoriser que les titres cotés en bourse (risque de liquidité). En raison de la possibilité que les remboursements anticipés modifient les flux de trésorerie des obligations hypothécaires collatéralisées (CMO), il est impossible de déterminer à l’avance leur date d’échéance finale ou leur durée de vie moyenne. En outre, si la garantie des CMO ou les garanties de tiers est/sont insuffisante(s) pour effectuer les paiements, le portefeuille pourrait subir une perte.

DÉFINITIONS

Point de base (pb) : 1 point de base = 0,01 %.

DÉFINITIONS DES INDICES
Les indices présentés dans ce rapport ne sont pas destinés à décrire la performance d’un investissement spécifique, et les indices présentés n’incluent pas les dépenses, frais ou coût d’acquisition, ce qui diminuerait la performance. Les indices indiqués ne sont pas gérés et ne doivent pas être considérés comme un investissement. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice.

« Bloomberg® » et les indices Bloomberg sont utilisés comme des marques de service de Bloomberg Finance L.P. et de ses sociétés affiliées et ont fait l’objet d’une licence d’utilisation à certaines fins par Morgan Stanley Investment Management (MSIM). Non affiliée à MSIM, Bloomberg n’approuve, ne soutient, ne contrôle ou ne recommande aucun produit, et ne garantit pas l’adéquation, l’exactitude ou l’exhaustivité des données ou des informations relatives à un produit.

L’indice Bloomberg Euro Aggregate Corporate (Bloomberg Euro IG Corporate) est un indice conçu pour refléter la performance du marché des obligations d’entreprises « investment grade » libellées en euros.

L’indice Bloomberg Global Aggregate Corporate est la composante « entreprise » de l’indice Bloomberg Global Aggregate. Ce dernier permet de mesurer l’évolution générale des marchés obligataires mondiaux « investment grade ».

L’indice Bloomberg US Corporate High Yield mesure la performance du marché des obligations d’entreprises High Yield libellées en dollars américains, à taux fixe et imposables. Les titres sont classés dans la catégorie des titres High Yield si la note moyenne de Moody’s, Fitch et S&P est inférieure ou égale à Ba1/BB+/BB+. L’indice ne tient pas compte de la dette émergente.

L’indice Bloomberg US Corporate est un indice de référence général qui mesure les performances du marché des obligations d’entreprises « investment grade » à taux fixe et imposables.

L’indice Bloomberg US Mortgage Backed Securities (MBS) réplique les performances des titres « pass-through » adossés à des créances hypothécaires (ARM à taux fixe et hybride) garantis par Ginnie Mae (GNMA), Fannie Mae (FNMA) et Freddie Mac (FHLMC). L’indice est élaboré en regroupant les blocs de MBS livrables à venir en lots ou génériques en fonction du programme, du coupon et du millésime. Introduits en 1985, les indices à taux fixe GNMA, FHLMC et FNMA pour les titres à 30 et 15 ans ont été antidatés aux mois de janvier 1976, mai 1977 et novembre 1982, respectivement. En avril 2007, des titres hypothécaires hybrides à taux variable (ARM) ont été ajoutés à l’indice.

L’Indice des prix à la consommation (IPC) examine la moyenne pondérée des prix d’un panier de biens et services de consommation, tels que le transport, la nourriture et les soins médicaux.

Euro vs. USD – Performance totale de l’euro par rapport au dollar américain.

Emprunts d’État allemands à 10 ans – Indice Germany Benchmark 10-Year Datastream Government ; Emprunts d’État japonais à 10 ans – Indice Japan Benchmark 10-Year Datastream Government ; et Bons du Trésor américain à 10 ans – Indice U.S. Benchmark 10-Year Datastream Government.

L’indice ICE BofAML European Currency High-Yield Constrained (ICE BofAML Euro HY constrained) a vocation à suivre la performance en euro et en livre sterling de la dette d’entreprise hors « investment grade » (spéculative) émise sur les marchés des eurobonds.

L’indice ICE BofAML US Mortgage-Backed Securities (ICE BofAML US Mortgage Master) réplique les performances des titres « pass-through » adossés à des créances hypothécaires résidentielles à taux fixe et hybrides libellés en dollars américains et émis publiquement par des agences américaines sur le marché national américain.

L’indice ICE BofAML US High Yield Master II Constrained (ICE BofAML US High Yield) est un indice pondéré en fonction de la valeur de marché de toutes les obligations nationales et Yankee High Yield, y compris les obligations à paiement différé ou en nature. Ses titres ont des échéances d’un an ou plus et sont assortis d’une note de crédit inférieure à BBB- /Baa3, mais ne sont pas en défaut.

L’indice ISM manufacturier repose sur des enquêtes menées auprès de plus de 300 entreprises manufacturières par l’« Institute of Supply Management ». L’indice ISM manufacturier assure un suivi de l’emploi, des stocks de production, des nouvelles commandes et des livraisons des fournisseurs. Un indice de diffusion composite est créé pour surveiller les conditions dans le secteur manufacturier national, en fonction des données de ces enquêtes.

Emprunts d’État italiens à 10 ans – Indice Italy Benchmark 10-Year Datastream Government.

L’indice JP Morgan CEMBI Broad Diversified est un indice de référence mondial des marchés émergents liquides qui réplique les performances des obligations d’entreprises libellées en dollars américains émises par des entités des marchés émergents.

L’indice JP Morgan Government Bond Emerging Markets (JPM Local EM debt) réplique les performances des obligations en devise locale émises par les gouvernements des marchés émergents. L’indice est positionné comme indice de référence investissable incluant uniquement les pays qui sont accessibles par la plupart des investisseurs internationaux (à l’exception de la Chine et de l’Inde en septembre 2013).

L’indice JP Morgan Government Bond Index Emerging Markets (JPM External EM Debt) réplique les performances des obligations en devise locale émises par les gouvernements des marchés émergents. L’indice est positionné comme indice de référence investissable incluant uniquement les pays qui sont accessibles par la plupart des investisseurs internationaux (à l’exception de la Chine et de l’Inde en septembre 2013).

L’indice JP Morgan Emerging Markets Bond Index Global (EMBI Global) réplique la performance totale des instruments de dette extérieure négociés sur les marchés émergents et constitue une version élargie de l’EMBI +. À l’instar de l’indice EMBI+, l’indice EMBI Global comprend des obligations « Brady » libellées en dollars américains, des prêts et des euro-obligations d’une valeur nominale en circulation d’au moins 500 millions de dollars.

L’indice JP Morgan GBI-EM Global Diversified est un indice de référence mondial liquide pondéré en fonction de la capitalisation boursière pour les obligations d’entreprises émergentes libellées en dollars américains représentant l’Asie, l’Amérique latine, l’Europe et le Moyen-Orient/l’Afrique.

JPY vs. USD – Performance totale en yen japonais par rapport au dollar américain.

L’indice Markit ITraxx Europe est un indice équipondéré de 125 credit default swaps sur des entreprises européennes « investment grade », répartis en 4 sous-indices : Financiers (Senior & subordonné), non financiers et HiVol.

L’indice Nikkei 225 (Japon Nikkei 225) est un indice pondéré par les prix des 225 principales sociétés japonaises à la Bourse de Tokyo.

L’indice MSCI AC Asia ex Japon (MSCI Asie hors Japon) réplique la performance des grandes et moyennes capitalisations de deux pays développés sur trois (à l’exception du Japon) et de huit pays émergents d’Asie.

L’indice MSCI All Country World (ACWI, MSCI actions monde) est un indice pondéré par la capitalisation boursière ajustée du flottant, conçu pour mesurer la performance des marchés boursiers mondiaux. Le terme "« free float »" ;représente la part des actions en circulation qui sont considérées comme disponibles à l’achat sur les marchés d’actions publics par les investisseurs. La performance de l’indice est libellée en dollars américains et sous-entend le réinvestissement des dividendes nets.

L’indice MSCI Emerging Markets (MSCI emerging equities) réplique les performances des grandes et moyennes capitalisations de 23 pays émergents.

L’indice MSCI World (MSCI developed equities) reflète les performances de grandes et moyennes capitalisations de 23 pays développés.

L’Indice des directeurs d’achat (PMI) est un indicateur de la santé économique du secteur manufacturier.

Refinitiv Convertible Global Focus USD Hedged est un indice pondéré par le marché qui inclut des obligations convertibles en actions d’une taille unitaire minimale de 500 millions de dollars (États-Unis), 200 millions d’euros (Europe), 22 milliards de yens et 275 millions de dollars (autres pays).

L’indice Russell 2000® mesure la performance des 2 000 plus petites sociétés de l’indice Russell 3000.

L’indice S&P 500® (US S&P 500) mesure la performance du segment des grandes capitalisations du marché des actions américaines, et couvre environ 75 % de ce marché. L’indice comprend 500 entreprises de premier plan dans les principaux secteurs de l’économie américaine.

L’indice S&P CoreLogic Case-Shiller US National Home Price NSA Index cherche à mesurer la valeur de l’immobilier résidentiel dans 20 grandes zones métropolitaines américaines : Atlanta, Boston, Charlotte, Chicago, Cleveland, Dallas, Denver, Detroit, Las Vegas, Los Angeles, Miami, Minneapolis, New York, Phoenix, Portland, San Diego, San Francisco, Seattle, Tampa et Washington, D.C.

L’indice S&P/LSTA US Leveraged Loan 100 (S&P/LSTA Leveraged Loan Index) a vocation à refléter la performance des plus grandes opérations du marché des prêts à effet de levier.

L’indice S&P GSCI Copper (Copper), un sous-indice de l’indice S&P GSCI, fournit aux investisseurs un indice de référence fiable et accessible au public pour suivre la performance des investissements sur le marché du cuivre.

L’indice S&P GSCI Softs (GSCI soft commodities) est un sous-indice de l’indice S&P GSCI qui mesure la performance des seules matières premières agricoles, pondérée en fonction de la production mondiale. En 2012, l’indice S&P GSCI Softs comprenait les matières premières suivantes : café, sucre, cacao et coton.

Emprunts d’État espagnols 10 ans – Spain Benchmark 10-Year Datastream Government Index.

L’indice  Thomson Reuters Convertible Global Focus USD Hedged  est un indice pondéré par le marché qui inclut des obligations convertibles en actions d’une taille unitaire minimale de 500 millions de dollars (États-Unis), 200 millions d’euros (Europe), 22 milliards de yens, et 275 millions de dollars (autres pays).

Emprunts d’État britanniques à 10 ans – U.K. Benchmark 10-Year Datastream Government Index. Pour les indices d’obligations gouvernementales Datastream suivants, les indices de référence sont fondés sur des obligations spécifiques. L’obligation choisie pour chaque série est l’obligation la plus représentative disponible pour la fourchette d’échéances donnée pour chaque point. Les indices de référence sont sélectionnés en fonction des conventions acceptées dans chaque marché. En général, l’obligation de référence est la dernière émission dans la fourchette d’échéance donnée ; il est également tenu compte du rendement, de la liquidité, de l'ampleur de l’émission et du coupon.

L’indice US Dollar Index (DXY) est un indice de la valeur du dollar américain par rapport à un panier de monnaies, souvent appelé panier de devises des partenaires commerciaux des États-Unis.

L’indice Volatility Index (VIX) du Chicago Board Options Exchange (CBOE) reflète les anticipations du marché en matière de volatilité à 30 jours.

Il n’y a aucune garantie qu’une stratégie d’investissement fonctionnera dans toutes les conditions du marché et il revient à chaque investisseur d’évaluer sa capacité à investir à long terme, surtout pendant les périodes de détérioration du marché.

Les comptes dédiés gérés séparément peuvent ne pas être adaptés pour tous les investisseurs. Les comptes dédiés gérés conformément à cette stratégie peuvent détenir des titres qui ne suivent pas nécessairement la performance d’un indice donné. Les investisseurs doivent étudier attentivement les objectifs d’investissement, les risques et les frais associés à la stratégie avant d’investir. Un niveau d’investissement minimum est requis. Vous trouverez des informations importantes sur les gestionnaires financiers dans la partie 2 du formulaire ADV.

Les opinions et les points de vue et/ou les analyses exprimés sont ceux de l’auteur ou de l’équipe de gestion à la date de publication : ils peuvent être modifiés à tout instant au gré de l’évolution des conditions de marché ou de la conjoncture économique et ne pas se concrétiser. En outre, les opinions ne seront pas mises à jour ou corrigées dans le but de refléter les informations publiées a posteriori, des situations existantes ou des changements se produisant après la date de publication. Les opinions exprimées ne reflètent pas les opinions de tous les gérants de portefeuille de Morgan Stanley Investment Management (MSIM) et ses filiales et sociétés affiliées (collectivement désignées par « la Société »). Elles peuvent ne pas être prises en compte dans toutes les stratégies et tous les produits proposés par la Société.

Les prévisions et/ou estimations fournies dans le présent document sont susceptibles de changer et pourraient ne pas se matérialiser. Les informations concernant les performances attendues et les perspectives de marché sont basées sur la recherche, l’analyse et les opinions des auteurs ou de l’équipe de gestion. Ces conclusions sont de nature spéculative, peuvent ne pas se concrétiser et ne visent pas à prédire la performance future d’une stratégie ou d’un produit proposé par la Société. Les résultats futurs peuvent considérablement varier en fonction de facteurs tels que l’évolution des marchés des valeurs mobilières ou des marchés financiers ou des conditions économiques générales.

Ce document a été préparé sur la base d’informations publiques, de données élaborées en interne et d’autres sources externes jugées fiables. Toutefois, aucune garantie n’est donnée quant à la fiabilité de ces informations et la Société n’a pas cherché à vérifier en toute indépendance les informations provenant de sources publiques et externes.

Ce document constitue une communication générale, qui n’est pas impartiale et toute l’information qu’il contient a été préparée uniquement à des fins d’information et d’éducation et ne constitue pas une offre ni une recommandation d’achat ni de vente d’un titre en particulier ni d’adoption d’une stratégie de placement particulière. Les informations contenues dans le présent document ne s’appuient pas sur la situation d’un client en particulier. Elles ne constituent pas un conseil d’investissement et ne doivent pas être interprétées comme constituant un conseil en matière fiscale, comptable, juridique ni réglementaire. Avant de prendre une décision d’investissement, les investisseurs doivent solliciter l’avis d’un conseiller juridique et financier indépendant, y compris s’agissant des conséquences fiscales.

Les graphiques et diagrammes fournis dans le présent document le sont uniquement à titre d’illustration. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures.

Les indices ne sont pas gérés et ne comprennent ni frais, ni droits, ni commissions de vente. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice. Tout indice mentionné dans le présent document est la propriété intellectuelle du fournisseur concerné (y compris les marques déposées). Les produits basés sur des indices ne sont pas sponsorisés, approuvés, vendus ou promus par le fournisseur concerné, qui se dégage de toute responsabilité à leur égard.

Ce document n’est pas un produit du département de recherche de Morgan Stanley et ne doit pas être considéré comme un document ou une recommandation de recherche.

La Société n’a pas autorisé les intermédiaires financiers à utiliser ni à distribuer le présent document, à moins que cette utilisation et cette distribution ne soient effectuées conformément à la législation et à la réglementation en vigueur. De plus, les intermédiaires financiers sont tenus de s’assurer que les informations contenues dans ce document soient adaptées aux personnes à qui ils le fournissent au vu de leur situation et de leurs objectifs. La Société ne peut être tenue responsable et rejette toute responsabilité en cas d’utilisation abusive de ce document par tout intermédiaire financier.

Ce document peut être traduit dans d’autres langues. Lorsqu’une telle traduction est faite, seule la version anglaise fait foi. S’il y a des divergences entre la version anglaise et une version de ce document dans une autre langue, seule la version anglaise fait foi.

Il est interdit de reproduire, copier, modifier, utiliser pour créer un document dérivé, interpréter, afficher, publier, poster, mettre sous licence, intégrer, distribuer ou transmettre tout ou une partie de ce document, directement ou indirectement, ou de divulguer son contenu à des tiers sans le consentement écrit explicite la Société. Il est interdit d’établir un hyperlien vers ce document, à moins que cet hyperlien ne soit destiné à un usage personnel et non commercial. Toutes les informations contenues dans le présent document sont la propriété des auteurs et sont protégées par la loi sur les droits d’auteur et par toute autre loi applicable.

Eaton Vance fait partie de Morgan Stanley Investment Management. Morgan Stanley Investment Management est la division de gestion d’actifs de Morgan Stanley.

DISTRIBUTION

Ce document s’adresse et ne doit être distribué exclusivement qu’aux personnes résidant dans des pays ou territoires où une telle distribution ou mise à disposition n’est pas contraire aux lois et réglementations locales en vigueur.

MSIM, la division de gestion d’actifs de Morgan Stanley (NYSE : MS) et ses sociétés affiliées ont passé des accords pour commercialiser leurs produits et services respectifs. Chaque société affiliée de MSIM est réglementée de manière appropriée dans la juridiction où elle opère. Les sociétés affiliées de MSIM sont Eaton Vance Management (International) Limited, Eaton Vance Advisers International Ltd, Calvert Research and Management, Eaton Vance Management, Parametric Portfolio Associates LLC, et Atlanta Capital Management LLC.

Ce document a été publié par une ou plusieurs des entités suivantes :

EMEA :
Ce document s’adresse aux clients professionnels/investisseurs accrédités uniquement.

Dans l’UE, les documents de MSIM et d’Eaton Vance sont publiés par MSIM Fund Management (Ireland) Limited (« FMIL »). FMIL est une société privée à responsabilité limitée par actions immatriculée en Irlande sous le numéro 616661 et réglementée par la Banque centrale d’Irlande. Son siège social est situé au 24-26 City Quay, Dublin 2, D02 NY 19, Irlande.

En dehors de l’UE, les documents de MSIM sont publiés par Morgan Stanley Investment Management Limited (MSIM Ltd), une société agréée et réglementée par la Financial Conduct Authority. Enregistrée en Angleterre. Numéro d’immatriculation : 1981121. Siège social : 25 Cabot Square, Canary Wharf, London E14 4QA.

En Suisse, les documents de MSIM sont publiés par Morgan Stanley & Co. International plc, Londres, succursale de Zurich, une société agréée et réglementée par l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers ("FINMA"). Siège social : Beethovenstrasse 33, 8002 Zurich, Suisse.

En dehors des États-Unis et de l’Union européenne, les documents d’Eaton Vance sont publiés par Eaton Vance Management (International) Limited (« EVMI ») 125 Old Broad Street, Londres, EC2N 1AR, Royaume-Uni, qui est agréé et réglementé au Royaume-Uni par la Financial Conduct Authority.

Italie : MSIM FMIL (succursale de Milan), (Sede Secondaria di Milano), Palazzo Serbelloni Corso Venezia, 16 20121 Milan, Italie. Pays-Bas : MSIM FMIL (succursale d’Amsterdam), Tour Rembrandt, 11e étage Amstelplein 1 1096HA, Pays-Bas. France : MSIM FMIL (succursale de Paris), 61, rue de Monceau, 75008 Paris, France. Espagne : MSIM FMIL (succursale de Madrid), Calle Serrano 55, 28006, Madrid, Espagne. Allemagne : Allemagne : MSIM FMIL (succursale de Francfort), Grosse Gallusstrasse 18, 60312 Francfort, Allemagne (Catégorie : succursale (FDI) selon l’article 53b de la KWG (loi bancaire allemande)). Danemark : MSIM FMIL (succursale de Copenhague), Gorrissen Federspiel, Axel Towers, Axeltorv2, 1609 Copenhague V, Danemark.

MOYEN-ORIENT

Dubaï : MSIM Ltd (Bureau de représentation, Unit Precinct 3-7 th Floor-Unit 701 and 702, Level 7, Gate Precinct Building 3, Dubai International Financial Centre, Dubaï, 506501, Émirats arabes unis. Téléphone : +97 (0)14 709 7158). Ce document est distribué dans le Centre financier international de Dubaï par Morgan Stanley Investment Management Limited (bureau de représentation), une entité réglementée par la Dubai Financial Services Authority (« DFSA »). Il n’est destiné qu’à être utilisé par des clients professionnels et des contreparties de marché. Ce document n’est pas destiné à être distribué aux clients particuliers, et ceux-ci ne doivent pas agir sur la base des informations contenues dans ce document.

Ce document concerne un produit financier qui n’est soumis à aucune forme de réglementation ou d’approbation par la DFSA. La DFSA n’est pas responsable de l’examen ou de la vérification des documents relatifs à ce produit financier. Par conséquent, la DFSA n’a pas approuvé ce document ou tout autre document associé, ni pris de mesures pour vérifier les informations qui y figurent, et décline tout responsabilité à cet égard. Le produit financier auquel ce document se rapporte peut être illiquide et/ou soumis à des restrictions quant à sa revente ou son transfert. Les acheteurs potentiels sont tenus d’effectuer leurs propres vérifications concernant ce produit financier. Si vous ne comprenez pas le contenu de ce document, veuillez consulter un conseiller financier agréé.

États-Unis

NON ASSURÉ PAR LE FDIC | ABSENCE DE GARANTIE BANCAIRE | POSSIBLE PERTE DE VALEUR | NON ASSURÉ PAR DES AGENCES GOUVERNEMENTALES FÉDÉRALES | NE CONSTITUE PAS UN DÉPÔT

Amérique latine (Brésil, Chili, Colombie, Mexique, Pérou et Uruguay)

Ce document est destiné à être utilisé uniquement par un investisseur institutionnel ou un investisseur qualifié. Toutes les informations contenues dans ce document sont confidentielles et destinées à l’usage et à l’examen exclusifs de son destinataire visé et ne sauraient être transmises à un tiers. Ce document est fourni à titre d’information uniquement et ne constitue pas une offre publique, une sollicitation ou une recommandation d’achat ou de vente d’un(e) quelconque produit, service, instrument financier et/ou stratégie. La décision d’investir ne doit être prise qu’après avoir lu la documentation sur la stratégie et mené une due diligence approfondie et indépendante.

ASIE-PACIFIQUE

Hong Kong : Le présent document est diffusé par Morgan Stanley Asia Limited aux fins d’utilisation à Hong Kong et ne peut être diffusé qu’auprès d’« investisseurs professionnels » au sens du Securities and Futures Ordinance (décret sur les valeurs mobilières et les contrats à terme) de Hong Kong (Cap 571). Le contenu du présent document n’a été révisé ni approuvé par aucune autorité de réglementation, y compris la Securities and Futures Commission de Hong Kong. En conséquence, à moins que la loi en vigueur ne prévoie des exceptions, ce document ne devra pas être publié, diffusé, distribué, ni adressé aux particuliers résidant à Hong Kong, ni mis à leur disposition. Singapour :Publié par Morgan Stanley Investment Management Company, le présent document ne doit pas être transféré ou distribué, directement ou indirectement, à des personnes à Singapour autres que (i) les investisseurs agréés, (ii) les investisseurs spécialisés ou (iii) les investisseurs institutionnels tels que définis à la Section 4A de la loi singapourienne Securities and Futures Act (« SFA »), Chapitre 289 ; ou (iv) les personnes concernées par toute autre disposition applicable de la SFA, et conformément aux conditions de celle-ci. Cette publication n’a pas été vérifiée par l’Autorité monétaire de Singapour. Australie :Ce document est publié par Morgan Stanley Investment Management (Australie) Pty Ltd ABN 22122040037, AFSL No. 314182 et ses affiliés et ne constitue pas une invitation à investir. Morgan Stanley Investment Management (Australia) Pty Limited donne les moyens aux filiales de MSIM de fournir des services financiers à la clientèle de gros en Australie. Une invitation à investir ne peut être proposée que lorsqu’aucune publication d’information n’est requise par la Corporations Act 2001 (Cth) (la « Corporations Act »). Toute invitation à investir ne pourra pas être considérée comme telle si une publication d’information est requise par la Corporations Act 2001 et ne sera faite qu’à des personnes ayant le statut de « client de gros » (wholesale client), tel que défini dans la Corporations Act. Ce document ne sera pas déposé auprès de l’Australian Securities and Investments Commission.

Japon :
Pour les investisseurs professionnels, ce document est distribué à titre informatif seulement. Pour ceux qui ne sont pas des investisseurs professionnels, ce document est fourni par Morgan Stanley Investment Management (Japan) Co., Ltd. (« MSIMJ ») dans le cadre de conventions de gestion de placements discrétionnaires (« IMA ») et de conventions de conseils en placement (« IAA »). Il ne s’agit pas d’une recommandation ni d’une sollicitation de transactions ou d’offre d’instruments financiers en particulier. En vertu d’une convention portant sur la gestion des actifs d’un client, le client indique à l’avance les politiques de gestion de base et charge MSIMJ de prendre toutes les décisions d’investissement en fonction notamment de l’analyse de la valeur des titres, et MSIMJ accepte cette mission. Le client doit déléguer à MSIMJ les pouvoirs nécessaires à l’investissement. MSIMJ exerce les pouvoirs délégués sur la base de ses propres décisions d’investissement, et le client s’interdit d’émettre des instructions individuelles. Tous les profits et pertes d’investissement reviennent aux clients ; le principal n’est pas garanti. Avant d’investir, les investisseurs doivent étudier attentivement les objectifs d’investissement, la nature des risques et les frais associés à la stratégie. À titre de commission de conseils en investissement pour une gestion conseillée (IAA) ou une discrétionnaire (AMIIMA), le montant des biens assujettis au contrat multiplié par un certain taux (la limite supérieure est de 2,20% par année (taxes comprises)) sera engagé proportionnellement à la durée du contrat. Pour certaines stratégies, des honoraires conditionnels peuvent être compris en plus des frais mentionnés ci-dessus. Des frais indirects peuvent également être supportés, tels que des commissions de courtage pour des titres émis par des personnes morales. Étant donné que ces frais et dépenses sont différents selon le contrat et d’autres facteurs, MSIMJ ne peut pas préciser les taux, les limites supérieures, etc. à l’avance. Tous les clients doivent lire attentivement les documents fournis avant la conclusion et l’exécution d’un contrat. Ce document est diffusé au Japon par MSIMJ, immatriculée sous le numéro 410 (Directeur du Bureau des finances locales de Kanto (Entreprises d’instruments financiers)), membre de : la Japan Securities Dealers Association, l’Investment Trusts Association, Japon, la Japan Investment Advisers Association et la Type II Financial Instruments Firms Association.

 

Ce document est une communication promotionnelle.

Les utilisateurs sont invités à prendre connaissance des Conditions d’utilisation avant d’engager toute procédure, car celles-ci mentionnent des restrictions légales et réglementaires applicables à la diffusion des informations relatives aux produits d’investissement de Morgan Stanley Investment Management.

Les services décrits sur ce site Web peuvent ne pas être disponibles dans certaines juridictions ou pour certaines personnes. Merci de consulter nos Conditions d’utilisation pour de plus amples informations.


Souscriptions    •    Confidentialité    •    Your Privacy Choices Your Privacy Choices Icon    •    Conditions d'utilisation

©  Morgan Stanley. Tous droits réservés.