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Global Fixed Income Bulletin
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juin 17, 2025

Qui dit correction en avril, dit rebond en mai ?

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juin 17, 2025

Qui dit correction en avril, dit rebond en mai ?


Global Fixed Income Bulletin

Qui dit correction en avril, dit rebond en mai ?

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juin 17, 2025

 
 

Les actifs risqués ont poursuivi leur reprise tout au long du mois, stimulés par une désescalade de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine et par une volatilité globalement modérée durant la période.

Dans l’ensemble, les rendements des emprunts d’État des marchés développés ont augmenté au cours du mois, à la faveur d’un sentiment généralisé d’appétit pour le risque. Les rendements à 10 ans ont progressé de 24 points de base (pb) aux États-Unis, de 18 bp au Japon, de 21 pb au Royaume-Uni et de 6 pb en Allemagne. Les rendements souverains des marchés émergents ont affiché des performances mitigées. Des pays tels que la Hongrie, la Pologne, la Corée du Sud et la Chine ont vu leurs rendements augmenter, tandis que la Thaïlande, le Brésil, le Mexique et l’Afrique du Sud se sont inscrits en baisse, les rendements sud-africains enregistrant notamment une chute impressionnante de 44 pb. Le dollar américain s’est stabilisé en ne perdant que 0,1 % par rapport à un panier devises durant le mois.

Sur les segments obligataires, les spreads des titres Investment Grade (IG) américains se sont resserrés de 18 pb, contre 12 pb pour les titres IG européens. Les spreads High Yield américains se sont davantage contractés (69 pb) que leurs homologues européens (39 pb). Les spreads du crédit titrisé et des MBS d’agences se sont également resserrés courant mai.

 
 
GRAPHIQUE 1
 
Performance des actifs depuis le début de l’année
 

Remarque : performance en USD. Source : Bloomberg. Données au 31 mai 2025. Les performances des indices sont fournies à titre indicatif uniquement et n’ont pas vocation à illustrer la performance d’un investissement spécifique. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures. Voir la définition des indices ci-après.

 
 
GRAPHIQUE 2
 
Variations mensuelles des devises par rapport au dollar américain
 

Remarque : Un changement positif signifie une appréciation de la devise par rapport au dollar américain. Source : Bloomberg. Données au 31 mai 2025.

 
 
GRAPHIQUE 3
 
Principales variations mensuelles des rendements à 10 ans et des spreads
 

Source : Bloomberg, JP Morgan. Données au 31 mai 2025.

 
 

Perspectives des marchés obligataires
La différence qu’un mois peut apporter En fin de mois, les spreads de crédit Investment Grade (IG) avaient entièrement effacé leur forte hausse ayant suivi le « Liberation Day », tandis que les spreads High Yield s’étaient resserrés de 50 pb par rapport au 2 avril, en écho au rebond de 4 % des marchés actions sur la même période. Les rendements ont légèrement augmenté pendant cette reprise des actifs risqués. Malgré l’incertitude persistante en matière de politique commerciale, l’économie a fait preuve de résilience, même si les premiers signes de tension commencent à apparaître. Bien que l’issue des droits de douane reste incertaine dans l’attente des décisions judiciaires et des négociations commerciales, les marchés se sont rassurés en évacuant les scénarios les plus pessimistes. Tous les regards sont désormais tournés vers la loi baptisée « One Big Beautiful Bill Act » (OBBBA) et ses conséquences sur la dette et les déficits. Le Congressional Budget Office (CBO) prévoit que l’OBBBA fera gonfler la dette publique de 3 000 milliards de dollars, soit 10 % du PIB, au cours de la prochaine décennie. L’impact devrait principalement être ressenti en début de période, portant le déficit à 7 % du PIB d’ici 2026. Parmi les pays du G7, seule la France affiche un déficit assez similaire. Alors que la Fed réduit la taille de son bilan, que de nombreux investisseurs étrangers préfèrent éviter le marché des bons du Trésor et que l’épargne des ménages est inférieure à 5 % de leurs revenus, une question se pose : comment ces déficits pourront-ils être financés sans entraîner une augmentation des rendements des bons du Trésor et sans peser sur les autres classes d’actifs ? L’abaissement de la notation de crédit des États-Unis par Moody’s le 16 mai, de Aaa à Aa1, reflète clairement ces inquiétudes.

L’évolution future de la croissance et de l’inflation reste incertaine. Le débat de longue date sur la capacité des baisses d’impôts à financer la croissance refait surface avec l’OBBBA. Si la productivité est notoirement difficile à prévoir, la croissance de la population active, conditionnée par les tendances démographiques, est plus prévisible et laisse entrevoir un ralentissement. Ces tendances suggèrent une trajectoire de croissance inférieure à la moyenne annuelle de 2,4 % enregistrée au cours de la dernière décennie. Le CBO prévoit une croissance annuelle de seulement 1,8 % au cours des dix prochaines années, tandis que le Bureau of Labor Statistics propose une estimation similaire de 1,9 %. Injecter des mesures de relance dans une économie déjà proche du plein emploi complique la tâche de la Fed, d’autant plus que la hausse de l’indice PCE sous-jacent reste supérieure de 0,5 % à l’objectif. La Fed maintient une position restrictive, comme en témoigne le taux des fonds fédéraux qui est supérieur de près de 200 pb à l’indice PCE sous-jacent. La courbe des taux reste inversée entre les bons du Trésor à 3 mois (T-bills) et à 7 ans (T-notes). Les anticipations du marché concernant le nombre de baisses de taux se sont modérées, passant de quatre à deux depuis le « Liberation Day », soit tout de même une de plus qu’au début de l'année. Ces perspectives peuvent sembler optimistes, à moins que l’inflation ne montre des signes plus clairs d’essoufflement, ce qui est peu probable à court terme, car les droits de douane font grimper les prix des marchandises.

Les perspectives de croissance à court terme sont assombries par l’incertitude politique. Les droits de douane restent la principale préoccupation, mais la forme finale de l’OBBBA et la politique d’immigration pèsent également lourdement sur le sentiment. Les attentes des consommateurs se sont fortement détériorées, l’enquête de l’université du Michigan oscillant près des niveaux les plus bas observés lors de la crise financière mondiale et du pic d’inflation de 2022. L’indice PMI des services de l’Institute for Supply Management (ISM) est passé sous la barre des 50, et le rebond hivernal de l’indice ISM manufacturier s’est estompé au printemps. L’emploi est resté stable, mais demeure la principale variable à surveiller. Si la croissance du PIB ralentit comme prévu de 1,5 % par rapport aux niveaux de 2023-2024, le chômage pourrait facilement atteindre ou dépasser les prévisions du consensus (4,4 %). La probabilité médiane d’une récession est passée à 40 %, contre 20 % en février. Dans l’ensemble, l’environnement économique reste stagflationniste, ce qui place la Fed dans une situation difficile et maintient les rendements dans une fourchette étroite jusqu’à ce que les données prennent une orientation claire.

En revanche, les perspectives monétaires et budgétaires de la zone euro semblent plus évidentes. La viabilité budgétaire est moins préoccupante, à l’exception notable de la France, et plusieurs États ont bénéficié d’une relèvement de leur notation de crédit. Les espoirs d’une relance budgétaire d’ampleur en Allemagne se sont tempérés, car nous pensons que les dépenses liées aux investissements prendront du temps à se concrétiser, leur impact économique n’étant attendu que fin 2026. L’inflation, y compris dans les services, est en baisse et les marchés anticipent désormais une inflation inférieure à l’objectif de la BCE dans les années à venir. Les droits de douane devraient freiner à la fois la croissance et l’inflation dans la zone euro, ce qui permettra aux marchés d’intégrer plus facilement de nouvelles mesures d’assouplissement de la part de la BCE. En conséquence, les Bunds à 10 ans ont surperformé les bons du Trésor américain à 10 ans de 20 pb en mai.1 Cependant, la BCE ayant déjà réduit ses taux en juin et la croissance se maintenant mieux que prévu, de nouvelles baisses pourraient être limitées, à moins qu'un choc négatif ne se produise.

Les rendements des emprunts d’État japonais (JGB) ont poursuivi leur correction en mai ; le Japon se rapproche en effet d’un accord commercial avec les États-Unis, ce qui a réduit les risques de baisse. La Banque du Japon a surpris les marchés en adoptant une posture accommodante, alors même que l’inflation continue de dépasser les attentes, renforçant ainsi les arguments en faveur d’une normalisation de la politique monétaire. Les JGB à long terme ont subi une pression importante à la suite des faibles résultats des adjudications. Bien que les rendements aient atteint des niveaux auparavant considérés comme attractifs pour les investisseurs institutionnels nationaux, la demande de cette catégorie a été notablement absente, ce qui soulève des questions quant au soutien futur de la partie longue de la courbe.   

Les marchés des devises ont une fois de plus été dominés par le dollar américain. Celui-ci s’est initialement redressé dans le sillage du rebond des actifs risqués et à l’apaisement des craintes liées aux droits de douane. Mais cette performance s’est estompée en fin de mois lorsque les inquiétudes concernant la viabilité budgétaire des États-Unis occupant le devant de la scène. Le déficit commercial américain, le déficit budgétaire et la valorisation du dollar, déjà élevée selon les critères conventionnels, sont étroitement liés. Une évolution brutale de l’un de ces paramètres pourrait déclencher des ajustements désordonnés chez les autres. Jusqu’à présent, peu d’éléments indiquent que les investisseurs étrangers réduisent leur exposition aux actifs américains. Mais si les investisseurs étrangers étaient moins enclins à financer le déficit commercial américain, cela pourrait avoir de graves répercussions sur le dollar et l’économie en général.

Taux et devises des marchés développés

Analyse mensuelle
Après un mois d’avril volatil, les actifs risqués ont fortement rebondi en mai, grâce notamment à une importante désescalade des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine. Les deux pays ont convenu d’une réduction de 115 points des droits de douane bilatéraux pendant 90 jours et ont exprimé leur volonté commune d’éviter un découplage économique, un résultat qui a dépassé les attentes. Les données économiques ont montré que les préoccupations commerciales n’avaient qu’un impact immédiat limité, même si la constitution de stocks par les consommateurs américains avant l’entrée en vigueur des droits de douane a pu temporairement stimuler la demande. Le marché du travail américain est resté bien orienté, comme en témoignent des chiffres de l’emploi supérieurs aux attentes, tandis que l’inflation est restée modérée. Les taux d’intérêt mondiaux ont augmenté dans un contexte de regain d'appétit pour le risque, et les bons du Trésor US ont sous-performé tandis que les Bunds allemands ont surperformé. Les évolutions en matière de politique budgétaire ont également attiré l’attention, en particulier l’adoption par la Chambre des représentants du « One Big Beautiful Bill Act » de Donald Trump, qui prolonge les réductions d'impôts de 2017 et attend désormais l’approbation du Sénat.

En Europe, le sentiment s’est légèrement amélioré, même si les données sur l’inflation ont justifié de nouvelles baisses des taux de la part de la BCE. La confiance dans le secteur manufacturier s’est améliorée, tandis que celui des services a enregistré une contraction inattendue. Les pressions désinflationnistes ont persisté. Au milieu du mois, Donald Trump a menacé d’imposer des droits de douane de 50 % sur les importations européennes, mais la mise en œuvre a été reportée à juillet grâce à des avancées diplomatiques. La courbe des emprunts d’État japonais s’est pentifiée en raison de la faiblesse de la demande pour les titres à long terme.

Sur les marchés des devises, le dollar américain s’est stabilisé après sa forte correction d’avril, tandis que les devises à haut rendement ont rebondi dans un contexte de volatilité moindre. La livre sterling et la couronne norvégienne ont été les plus performantes parmi les pays du G10, et l’indice du dollar calculé par Bloomberg a terminé le mois de mai en baisse de 0,6 %, malgré une brève hausse de 1,3 %.2

Perspectives
Nous maintenons une surpondération de la duration sur les obligations des marchés développés (MD), reflétant notre opinion selon laquelle les risques commerciaux, malgré le récent recul des droits de douane américains, restent élevés et pourraient peser sur les résultats économiques à court terme. Nous maintenons des positions en vue d’une pentification de la courbe des bons du Trésor américain et des Bunds allemands, car nous considérons les obligations à court terme comme attractives dans un scénario où les banques centrales réagissent à la hausse des risques de baisse par des baisses de taux plus agressives. À l’inverse, les obligations à plus long terme pourraient sous-performer si les primes de terme augmentent du fait des inquiétudes croissantes quant à la viabilité budgétaire.

Nous privilégions la duration aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Nouvelle-Zélande par rapport à l’Australie et au Japon. Au Japon, nous maintenons également des positions longues sur les points morts d’inflation. Sur le marché des changes, nous avons opté pour une exposition courte au dollar américain face à un panier diversifié de devises, incluant des devises émergentes qui, selon nous, pourraient bénéficier d'une hausse des ratios de couverture sur les actifs en USD, des conversions des exportateurs et d’un environnement macroéconomique plus favorable aux économies émergentes.

Taux et devises des marchés émergents

Analyse mensuelle
La dette des marchés émergents (EMD) a enregistré des performances positives en mai, dans un contexte de renforcement généralisé des devises émergentes et de dépréciation continue du dollar. Les spreads de crédit se sont resserrés aussi bien sur le segment des emprunts d’État que des obligations d’entreprises, reflétant une baisse de la volatilité des marchés suite à l’annonce des droits de douane du 2 avril. Malgré la hausse des rendements des bons du Trésor US, les obligations émergentes libellées en devises fortes ont signé des performances positives, soulignant la résilience des investisseurs. L’avancée des négociations commerciales mondiales a également contribué à l’optimisme des marchés, les États-Unis et la Chine ayant conclu un accord préliminaire visant à réduire significativement les droits de douane, qui a effectivement suspendu provisoirement la guerre commerciale. Cependant, en fin de mois, les tensions ont refait surface, les deux parties s’accusant mutuellement de violation de la trêve. L’actualité politique s’est avérée significative durant le mois, puisque des élections cruciales se sont tenues au Suriname et en Pologne, et se sont soldées par une victoire de l’opposition. Au Suriname, le gouvernement sortant avait mis en œuvre des réformes budgétaires et supervisé la restructuration de la dette de 2023, mais un gouvernement de coalition sera désormais nécessaire pour obtenir la majorité. En Pologne, l’arrivée au pouvoir d’un parti conservateur, moins proche de l’UE, pourrait signaler un changement d’orientation politique du pays. Le sentiment des investisseurs à l’égard de la dette émergente s’est amélioré, comme en témoignent les flux de capitaux positifs vers les fonds libellés en devises fortes et en monnaie locale. Ce regain d’intérêt pourrait signaler un regain d’appétit pour le risque à l’échelle mondiale, potentiellement bénéfique pour la classe d’actifs à l’avenir.

Perspectives
La dette émergente continue d’offrir des opportunités intéressantes à l’échelle des pays, tandis que les conditions macroéconomiques globales sont également de plus en plus favorables. Les anticipations de dépréciation du dollar devraient soutenir les devises émergentes, et les écarts de rendement réel entre les marchés émergents et développés restent attractifs. Plusieurs banques centrales des marchés développés ont déjà commencé à assouplir leur politique monétaire au premier semestre.3 Cependant, le calendrier et les facteurs déclencheurs d’une potentielle baisse des taux par la Réserve fédérale américaine restent incertains. Parallèlement, les marchés mondiaux continuent d’afficher une volatilité alimentée par l’évolution des politiques commerciales. Malgré ce contexte, nous restons concentrés sur les fondamentaux et les réponses politiques spécifiques à chaque pays qui, selon nous, constitueront des facteurs de différenciation essentiels à l’avenir. La hausse des taux d’intérêt américains pourrait signaler une évolution du comportement des investisseurs, en quête d’opportunités alternatives. Dans ce contexte, la dette émergente devrait bénéficier d’une potentielle réallocation des capitaux, notamment à mesure que les investisseurs réévaluent la dynamique risque-rendement sur les marchés obligataires mondiaux.

Obligations d’entreprises

Analyse mensuelle
Les titres de crédit Investment Grade ont enregistré de solides performances en mai, soutenus par l’apaisement des tensions commerciales, une volatilité modérée et des fondamentaux techniques solides. Les titres IG américains ont légèrement surperformé leurs équivalents européens, grâce à une dynamique de marché favorable et à une activité d’émission soutenue, en particulier de la part des entreprises américaines qui ont profité de financements en euros à moindre coût. Le sentiment a été stimulé par l’accord commercial conclu entre les États-Unis et le Royaume-Uni suite au « Liberation Day » et par l’accord de réduction temporaire des droits de douane avec la Chine, même si les incertitudes juridiques liées aux droits de douane de Donald Trump persistent. Les banques centrales sont restées prudentes : la Fed a fait preuve de patience, la Banque d’Angleterre a baissé ses taux mais a conservé une posture agressive, et la BCE est restée en retrait. Les données économiques ont été mitigées, avec une amélioration des indicateurs américains contrastant avec l’affaiblissement des indices PMI de la zone euro. Étonnamment, l’inflation s’est inscrite en hausse au Royaume-Uni et en Europe, tandis qu’elle est restée conforme aux attentes aux États-Unis. Malgré des afflux de capitaux et des émissions records, les performances du marché secondaire ont été plus modérées, reflétant un suivi limité de la part des investisseurs.

Les marchés High Yield américains et mondiaux ont enregistré de solides performances en mai, malgré la hausse des rendements des bons du Trésor et le regain d’inquiétudes au plan budgétaire. Le rendement des bons du Trésor à 5 ans a augmenté d’environ 25 pb au cours du mois, sous l’effet des inquiétudes concernant la viabilité budgétaire des États-Unis, d’une dégradation largement anticipée de la note de crédit et des tensions commerciales persistantes, en particulier avec la Chine. La forte demande de crédit à effet de levier et le volume important de nouvelles émissions ont contribué à absorber le volume net des nouvelles émissions, ce qui a entraîné un resserrement significatif des spreads qui a plus que compensé la hausse des rendements des bons du Trésor. Les opérations d’échange d’émetteurs en difficulté et de gestion du passif (LME) ont diminué, mais les défauts de paiement de coupons ont augmenté. Dans l’ensemble, l’environnement est resté favorable, ce qui s’est traduit par la meilleure performance mensuelle des titres High Yield américains depuis près d’un an.4

Les obligations convertibles mondiales ont également enregistré de bons résultats, bénéficiant de la reprise générale des actifs risqués. Cette classe d’actifs a été stimulée par les émetteurs à beta et delta élevés, les actions mondiales ayant rebondi après la volatilité du mois d’avril. Si les obligations convertibles ont sous-performé les actions mondiales, elles ont toutefois surperformé les obligations mondiales au cours du mois. Le marché primaire a fortement rebondi, affichant 18,7 milliards de dollars de nouvelles émissions, soit le total mensuel le plus élevé depuis mars 2021, lors de la vague d’émissions provoquée par la pandémie. Toutes les régions ont contribué pour plus d’un milliard de dollars aux nouvelles émissions, les États-Unis arrivant en tête avec 13,5 milliards de dollars. Depuis le début de l’année, le volume total de nouvelles émissions a atteint 44,3 milliards de dollars, soit un peu moins qu’à la même période en 2024.5

Perspectives
Nous restons prudemment optimistes à l’égard du crédit, anticipant un environnement de faible croissance sans augmentation significative du risque de dégradation ou de défaut. La politique européenne reste globalement favorable, tandis que les perspectives budgétaires américaines sont plus mitigées. Les fondamentaux des entreprises sont solides, celles-ci continuant à privilégier des stratégies financières prudentes. Les conditions techniques sont favorables également, soutenues par un volume gérable de nouvelles émissions et une demande soutenue pour les titres Investment Grade. À l’avenir, nous pensons que les spreads de crédit seront quelque peu sensibles à l’actualité macroéconomique et géopolitique, mais nous ne prévoyons pas d’écart significatif par rapport à notre scénario de base. Aux niveaux actuels, les spreads semblent proches de leur juste valeur, et le portage devrait donc être le principal moteur de la performance. Cependant, nous entrevoyons également des opportunités de gains supplémentaires grâce à la sélection des secteurs et des titres. Compte tenu du contexte incertain à moyen terme, notamment l’ambiguïté de la politique américaine, les tensions politiques et les perspectives inégales en matière de croissance et d’inflation, nous ne prévoyons pas de resserrement significatif des spreads.

En ce début du mois de juin, nous restons prudents à l’égard du marché High Yield. Nos perspectives reflètent un paysage politique complexe et en constante évolution, notamment en matière d’échanges commerciaux, d’immigration et de fiscalité. Nous prévoyons également une inflation persistante, un ralentissement de la croissance et un risque élevé de récession. La volatilité reste élevée sur les marchés. Si les rendements sont historiquement attractifs, le spread moyen des titres High Yield a terminé le mois de mai à près de 75 pb au-dessus de son plus bas niveau de janvier, et nous estimons que les valorisations restent vulnérables à un élargissement. Cette opinion s’appuie sur une analyse complète des principaux facteurs : politique commerciale et monétaire, tendances économiques mondiales, santé des consommateurs, fondamentaux des émetteurs, conditions techniques et valorisations relatives. Selon nous, une plus grande différenciation des prix est probable, en particulier sur les segments les moins bien notés et les plus en difficulté de l’univers des crédits à effet de levier.

Nous restons optimistes à l’égard du marché mondial des obligations convertibles à l’approche du troisième trimestre. Après un fort rebond en mai, nous pensons que les obligations convertibles restent bien positionnées en raison de leur profil de performance asymétrique, soutenu par le principe du « plancher obligataire ». Nous pensons que cette dynamique devrait perdurer, en particulier dans un marché caractérisé par l’incertitude et la volatilité. Les émissions primaires ont également montré des signes de reprise en mai, et nous prévoyons que cette tendance se poursuivra. Les entreprises devraient rester actives dans le domaine des obligations convertibles, alors qu’elles font face à des taux d’intérêt élevés et s’adaptent à l’évolution de la politique monétaire mondiale.

Titrisation

Analyse mensuelle
Les marchés des crédits titrisés ont connu un léger resserrement en mai, même s’ils ont globalement sous-performé les autres secteurs obligataires. La courbe des bons du Trésor américain s’est aplatie à mesure que les anticipations de baisse des taux s’estompaient, les marchés ne tablant désormais plus que sur deux baisses en 2025, contre quatre auparavant. Cela a entraîné une hausse des rendements : ceux des bons du Trésor US à 2 et 10 ans se sont inscrits en hausse de 30 et 24 pb, respectivement. Les spreads des titres adossés à des créances hypothécaires (MBS) se sont légèrement resserrés (de 4 pb à +155 pb) par rapport aux bons du Trésor, e qui reste élevé par rapport aux normes historiques. La Fed a continué de réduire ses positions sur les MBS, tandis que les banques sont restées stables et que les gérants sont restés des acheteurs actifs.

Les émissions ont fortement rebondi dans tous les secteurs titrisés après un mois d’avril morose. Les émissions d’ABS ont plus que doublé pour atteindre 34,3 milliards de dollars, celles de CMBS ont atteint 17,8 milliards de dollars et celles de RMBS ont augmenté de 15 % pour atteindre 12,7 milliards de dollars.6 Malgré la hausse des taux, les fondamentaux du crédit hypothécaire sont restés solides, soutenus par la forte valeur du patrimoine immobilier des propriétaires, le faible taux de chômage et l’activité de refinancement limitée. Les spreads des RMBS et des ABS non garantis par des agences se sont resserrés, entre 15 et 25 pb pour les premiers et entre 20 et 30 pb pour les seconds. De leur côté, les spreads des CMBS se sont resserrés entre 20 et 40 pb, la vigueur des segments des appartements haut de gamme, de la logistique et des hôtels de luxe ayant compensé la faiblesse des bureaux de classe B.

Perspectives
Nous prévoyons un resserrement des spreads des MBS américains d’agences au second semestre, sous l’effet d’une reprise de la demande des investisseurs en valeur relative et des banques, attirés par le profil de rendement attractif du secteur par rapport à d’autres secteurs obligataires traditionnels et aux alternatives du marché monétaire. Toutefois, nous pensons qu’une compression significative des spreads est peu probable tant que la Réserve fédérale n’aura pas commencé à réduire ses taux d’intérêt, ce qui devrait intervenir d’ici la fin de l’année. Les spreads de crédit titrisés devraient rester stables à court terme, dans un contexte où les marchés attendant d’y voir plus clair sur les implications économiques de l’évolution des politiques de droits de douane et d’un éventuel resserrement des spreads des MBS d’agences. Depuis le début de l’année, les MBS d’agences ont été l’un des secteurs les plus performants, le crédit titrisé ayant également généré de solides performances.7 À l’avenir, les performances seront, selon nous, principalement conditionnées par le portage, soutenu par des niveaux de rendement attractifs en ce début de mois de juin. Néanmoins, les niveaux actuels des taux restent problématiques pour de nombreux emprunteurs. Nous prévoyons une pression continue sur les bilans des ménages, en particulier parmi les consommateurs à faibles revenus, ce qui pourrait entraîner des tensions supplémentaires dans certains segments des ABS liés à la consommation. L’immobilier commercial reste également sous pression en raison des coûts de financement élevés. En revanche, nous restons optimistes à l’égard du crédit hypothécaire résidentiel, qui reste le secteur que nous privilégions. C’est le seul domaine dans lequel nous sommes à l’aise pour étendre le spectre de crédit, tandis que nous restons plus prudents sur les ABS et les CMBS moins bien notés. Dans l’ensemble, les MBS d’agences continuent d’afficher, selon nous, une forte valeur relative, en particulier par rapport aux spreads de crédit Investment Grade et aux niveaux historiques des MBS d'agences.

 
 

1 Source : Bloomberg, au 31 mai 2025
2 Source : Bloomberg, au 31 mai 2025
4 Source : MSIM, indices ICE, Bloomberg L.P. Données au 30/05/2025
5 Source : Bank of America, au 31 mai 2025
6 Source : Bloomberg, au 31 mai 2025
7 Source : Bloomberg, au 31 mai 2025

 
 
 
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CONSIDÉRATIONS SUR LES RISQUES

La diversification ne garantit ni un profit ni une protection contre les pertes dans un marché en baisse.

Il ne peut être garanti qu’un portefeuille atteindra son objectif d’investissement. Les portefeuilles sont soumis au risque de marché, c’est-à-dire à la possibilité que la valeur des titres détenus par le portefeuille diminue et que la valeur des actions du portefeuille soit donc inférieure à celle que vous avez payée. Les valeurs boursières peuvent varier quotidiennement en fonction de facteurs économiques ou d’autre nature (par ex. catastrophes naturelles, crises sanitaires, terrorisme, conflits et troubles sociaux) qui ont des répercussions sur les marchés, les pays, les entreprises ou les gouvernements. Il est difficile de prévoir le moment, la durée et les effets négatifs potentiels (par exemple, sur la liquidité du portefeuille) de tels événements. Par conséquent, vous pouvez perdre de l’argent en investissant dans un portefeuille. Les titres obligataires sont soumis à la capacité d’un émetteur à rembourser le principal et les intérêts (risque de crédit), aux fluctuations des taux d’intérêt, à la solvabilité de l’émetteur et la liquidité générale du marché (risque de marché). Dans un contexte de hausse des taux d’intérêt les prix des obligations pourraient baisser et entraîner des périodes de volatilité et des rachats plus importants. Dans un environnement de taux d’intérêt en baisse le portefeuille peut générer des revenus moindres. Les titres à plus long terme peuvent être plus sensibles aux variations de taux d’intérêt. Certains titres du gouvernement américain achetés dans cette stratégie tels que ceux émis par Fannie Mae et Freddie Mac, ne sont pas adossés pleinement à une garantie de l’État. Il est possible que ces émetteurs ne disposent pas des fonds nécessaires pour rembourser leurs obligations à l’avenir. Les emprunts bancaires publics sont soumis au risque de liquidité et aux risques de crédit des titres moins bien notés. Les titres High Yield (obligations spéculatives) sont des titres moins bien notés qui peuvent présenter un risque de crédit et de liquidité plus élevé. Les titres de créance souverains sont soumis au risque de défaut. Les titres adossés à des créances hypothécaires et à des actifs sont sensibles au risque de remboursement anticipé, présentent un risque de défaut plus élevé et peuvent être difficiles à évaluer et difficiles à vendre (risque de liquidité). Ils sont également soumis aux risques de crédit, de marché et de taux d’intérêt. Le marché des changes est très volatil. Les prix sur ces marchés sont influencés, entre autres, par l’évolution de l’offre et de la demande d’une devise particulière, les échanges commerciaux, les programmes et les politiques budgétaires, financières et de contrôle des changes ou des devises nationales ou étrangères, et les variations des taux d’intérêt domestiques et étrangers. Les investissements sur les marchés étrangers s’accompagnent de risques particuliers, notamment des risques de change, politiques, et économiques. Les risques associés aux investissements dans les pays émergents sont plus élevés que ceux associés aux investissements étrangers. Les instruments dérivés peuvent augmenter les pertes de façon disproportionnée et avoir un impact significatif sur la performance. Ils peuvent également être soumis aux risques de contrepartie, de liquidité, de valorisation, de corrélation et de marché. Les titres illiquides et soumis à restrictions peuvent être plus difficiles à vendre et à valoriser que les titres cotés en bourse (risque de liquidité). En raison de la possibilité que les remboursements anticipés modifient les flux de trésorerie des obligations hypothécaires collatéralisées (CMO), il est impossible de déterminer à l’avance leur date d’échéance finale ou leur durée de vie moyenne. En outre, si la garantie des CMO ou les garanties de tiers est/sont insuffisante(s) pour effectuer les paiements, le portefeuille pourrait subir une perte.

DÉFINITIONS

Point de base (pb) : 1 point de base = 0,01 %.

DÉFINITIONS DES INDICES

Les indices présentés dans le présent rapport ne sont pas destinés à décrire la performance d’un investissement en particulier, et les indices présentés n’incluent pas les dépenses, frais ou coûts d’acquisition, ce qui diminuerait la performance. Les indices indiqués ne sont pas gérés et ne doivent pas être considérés comme un investissement. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice.

« Bloomberg® » et les indices Bloomberg sont utilisés comme des marques de service de Bloomberg Finance L.P. et de ses sociétés affiliées et ont fait l’objet d’une licence d’utilisation à certaines fins par Morgan Stanley Investment Management (MSIM). Non affiliée à MSIM, Bloomberg n’approuve, ne soutient, ne contrôle ou ne recommande aucun produit, et ne garantit pas l’adéquation, l’exactitude ou l’exhaustivité des données ou des informations relatives à un produit.

L’indice Bloomberg Euro Aggregate Corporate (Bloomberg Euro IG Corporate) est un indice conçu pour refléter la performance du marché des obligations d’entreprises « Investment Grade » libellées en euros.

L’indice Bloomberg Global Aggregate Corporate est la composante « entreprise » de l’indice Bloomberg Global Aggregate. Ce dernier permet de mesurer l’évolution générale des marchés obligataires mondiaux « Investment Grade ».

L’indice Bloomberg US Corporate High Yield mesure la performance du marché des obligations d’entreprises High Yield libellées en dollars américains, à taux fixe et imposables. Les titres sont classés dans la catégorie des titres High Yield si la note moyenne de Moody’s, Fitch et S&P est inférieure ou égale à Ba1/BB+/BB+. L’indice ne tient pas compte de la dette émergente.

L’indice Bloomberg US Corporate est un indice de référence général qui mesure les performances du marché des obligations d’entreprises « Investment Grade » à taux fixe et imposables.

L’indice Bloomberg US Mortgage Backed Securities (MBS) réplique les performances des titres « pass-through » adossés à des créances hypothécaires (ARM à taux fixe et hybride) garantis par Ginnie Mae (GNMA), Fannie Mae (FNMA) et Freddie Mac (FHLMC). L’indice est élaboré en regroupant les blocs de MBS livrables à venir en lots ou génériques en fonction du programme, du coupon et du millésime. Introduits en 1985, les indices à taux fixe GNMA, FHLMC et FNMA pour les titres à 30 et 15 ans ont été antidatés aux mois de janvier 1976, mai 1977 et novembre 1982, respectivement. En avril 2007, des titres hypothécaires hybrides à taux variable (ARM) ont été ajoutés à l’indice.

L’Indice des prix à la consommation (IPC) examine la moyenne pondérée des prix d’un panier de biens et services de consommation, tels que le transport, la nourriture et les soins médicaux.

Euro vs. USD – Performance totale de l’euro par rapport au dollar américain.

Emprunts d’État allemands à 10 ans – Indice Germany Benchmark 10-Year Datastream Government ; Emprunts d’État japonais à 10 ans – Indice Japan Benchmark 10-Year Datastream Government ; et Bons du Trésor américain à 10 ans – Indice U.S. Benchmark 10-Year Datastream Government.

L’indice ICE BofAML European Currency High-Yield Constrained (ICE BofAML Euro HY constrained) a vocation à suivre la performance en euro et en livre sterling de la dette d’entreprise hors « Investment Grade » (spéculative) émise sur les marchés des eurobonds.

L’indice ICE BofAML US Mortgage-Backed Securities (ICE BofAML US Mortgage Master) réplique les performances des titres « pass-through » adossés à des créances hypothécaires résidentielles à taux fixe et hybrides libellés en dollars américains et émis publiquement par des agences américaines sur le marché national américain.

L’indice ICE BofAML US High Yield Master II Constrained (ICE BofAML US High Yield) est un indice pondéré en fonction de la valeur de marché de toutes les obligations nationales et Yankee High Yield, y compris les obligations à paiement différé ou en nature. Ses titres ont des échéances d’un an ou plus et sont assortis d’une note de crédit inférieure à BBB- /Baa3, mais ne sont pas en défaut.

L’indice ISM manufacturier repose sur des enquêtes menées auprès de plus de 300 entreprises manufacturières par l’« Institute of Supply Management ». L’indice ISM manufacturier assure un suivi de l’emploi, des stocks de production, des nouvelles commandes et des livraisons des fournisseurs. Un indice de diffusion composite est créé pour surveiller les conditions dans le secteur manufacturier national, en fonction des données de ces enquêtes.

Emprunts d’État italiens à 10 ans – Indice Italy Benchmark 10-Year Datastream Government.

L’indice JP Morgan CEMBI Broad Diversified est un indice de référence mondial des marchés émergents liquides qui réplique les performances des obligations d’entreprises libellées en dollars américains émises par des entités des marchés émergents.

L’indice JP Morgan Government Bond Emerging Markets (JPM Local EM debt) réplique les performances des obligations en devise locale émises par les gouvernements des marchés émergents. L’indice est positionné comme indice de référence investissable incluant uniquement les pays qui sont accessibles par la plupart des investisseurs internationaux (à l’exception de la Chine et de l’Inde en septembre 2013).

L’indice JP Morgan Government Bond Index Emerging Markets (JPM External EM Debt) réplique les performances des obligations en devise locale émises par les gouvernements des marchés émergents. L’indice est positionné comme indice de référence investissable incluant uniquement les pays qui sont accessibles par la plupart des investisseurs internationaux (à l’exception de la Chine et de l’Inde en septembre 2013).

L’indice JP Morgan Emerging Markets Bond Index Global (EMBI Global) réplique la performance totale des instruments de dette extérieure négociés sur les marchés émergents et constitue une version élargie de l’EMBI +. À l’instar de l’indice EMBI+, l’indice EMBI Global comprend des obligations « Brady » libellées en dollars américains, des prêts et des euro-obligations d’une valeur nominale en circulation d’au moins 500 millions de dollars.

L’indice JP Morgan GBI-EM Global Diversified est un indice de référence mondial liquide pondéré en fonction de la capitalisation boursière pour les obligations d’entreprises émergentes libellées en dollars américains représentant l’Asie, l’Amérique latine, l’Europe et le Moyen-Orient/l’Afrique.

JPY vs. USD – Performance totale en yen japonais par rapport au dollar américain.

L’indice Markit ITraxx Europe est un indice équipondéré de 125 credit default swaps sur des entreprises européennes « Investment Grade », répartis en 4 sous-indices : Financiers (Senior & subordonné), non financiers et HiVol.

L’indice Nikkei 225 (Japon Nikkei 225) est un indice pondéré par les prix des 225 principales sociétés japonaises à la Bourse de Tokyo.

L’indice MSCI AC Asia ex Japon (MSCI Asie hors Japon) réplique la performance des grandes et moyennes capitalisations de deux pays développés sur trois (à l’exception du Japon) et de huit pays émergents d’Asie.

L’indice MSCI All Country World (ACWI, MSCI actions monde) est un indice pondéré par la capitalisation boursière ajustée du flottant, conçu pour mesurer la performance des marchés boursiers mondiaux. Le terme "« free float »" ;représente la part des actions en circulation qui sont considérées comme disponibles à l’achat sur les marchés d’actions publics par les investisseurs. La performance de l’indice est libellée en dollars américains et sous-entend le réinvestissement des dividendes nets.

L’indice MSCI Emerging Markets (MSCI emerging equities) réplique les performances des grandes et moyennes capitalisations de 23 pays émergents.

L’indice MSCI World (MSCI developed equities) reflète les performances de grandes et moyennes capitalisations de 23 pays développés.

Le Purchasing Managers’ Index (PMI) est un indicateur de la santé économique du secteur manufacturier.

Refinitiv Convertible Global Focus USD Hedged est un indice pondéré par le marché qui inclut des obligations convertibles en actions d’une taille unitaire minimale de 500 millions de dollars (États-Unis), 200 millions d’euros (Europe), 22 milliards de yens et 275 millions de dollars (autres pays).

L’indice Russell 2000® mesure la performance des 2 000 plus petites sociétés de l’indice Russell 3000.

L’indice S&P 500® (US S&P 500) mesure la performance du segment des grandes capitalisations du marché des actions américaines, et couvre environ 75 % de ce marché. L’indice comprend 500 entreprises de premier plan dans les principaux secteurs de l’économie américaine.

L’indice S&P CoreLogic Case-Shiller US National Home Price NSA Index cherche à mesurer la valeur de l’immobilier résidentiel dans 20 grandes zones métropolitaines américaines : Atlanta, Boston, Charlotte, Chicago, Cleveland, Dallas, Denver, Detroit, Las Vegas, Los Angeles, Miami, Minneapolis, New York, Phoenix, Portland, San Diego, San Francisco, Seattle, Tampa et Washington, D.C.

L’indice S&P/LSTA US Leveraged Loan 100 (S&P/LSTA Leveraged Loan Index) a vocation à refléter la performance des plus grandes opérations du marché des prêts à effet de levier.

L’indice S&P GSCI Copper (Copper), un sous-indice de l’indice S&P GSCI, fournit aux investisseurs un indice de référence fiable et accessible au public pour suivre la performance des investissements sur le marché du cuivre.

L’indice S&P GSCI Softs (GSCI soft commodities) est un sous-indice de l’indice S&P GSCI qui mesure la performance des seules matières premières agricoles, pondérée en fonction de la production mondiale. En 2012, l’indice S&P GSCI Softs comprenait les matières premières suivantes : café, sucre, cacao et coton.

Emprunts d’État espagnols 10 ans – Spain Benchmark 10-Year Datastream Government Index.

L’indice Thomson Reuters Convertible Global Focus USD Hedged est un indice pondéré par le marché qui inclut des obligations convertibles en actions d’une taille unitaire minimale de 500 millions de dollars (États-Unis), 200 millions d’euros (Europe), 22 milliards de yens, et 275 millions de dollars (autres pays).

Emprunts d’État britanniques à 10 ans – U.K. Benchmark 10-Year Datastream Government Index. Pour les indices d’obligations gouvernementales Datastream suivants, les indices de référence sont fondés sur des obligations spécifiques. L’obligation choisie pour chaque série est l’obligation la plus représentative disponible pour la fourchette d’échéances donnée pour chaque point. Les indices de référence sont sélectionnés en fonction des conventions acceptées dans chaque marché. En général, l’obligation de référence est la dernière émission dans la fourchette d’échéance donnée ; il est également tenu compte du rendement, de la liquidité, de l'ampleur de l’émission et du coupon.

L’indice US Dollar Index (DXY) est un indice de la valeur du dollar américain par rapport à un panier de monnaies, souvent appelé panier de devises des partenaires commerciaux des États-Unis.

L’indice Volatility Index (VIX) du Chicago Board Options Exchange (CBOE) reflète les anticipations du marché en matière de volatilité à 30 jours.

Il n’y a aucune garantie qu’une stratégie d’investissement fonctionnera dans toutes les conditions du marché et il revient à chaque investisseur d’évaluer sa capacité à investir à long terme, surtout pendant les périodes de détérioration du marché.

Les comptes dédiés gérés séparément peuvent ne pas être adaptés pour tous les investisseurs. Les comptes dédiés gérés conformément à cette stratégie peuvent détenir des titres qui ne suivent pas nécessairement la performance d’un indice donné. Les investisseurs doivent étudier attentivement les objectifs d’investissement, les risques et les frais associés à la stratégie avant d’investir. Un niveau d’investissement minimum est requis. Vous trouverez des informations importantes sur les gestionnaires financiers dans la partie 2 du formulaire ADV.

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Les prévisions et/ou estimations fournies dans le présent document sont susceptibles de changer et pourraient ne pas se matérialiser. Les informations concernant les performances attendues et les perspectives de marché sont basées sur la recherche, l’analyse et les opinions des auteurs ou de l’équipe de gestion. Ces conclusions sont de nature spéculative, peuvent ne pas se concrétiser et ne visent pas à prédire la performance future d’une stratégie ou d’un produit proposé par la Société. Les résultats futurs peuvent considérablement varier en fonction de facteurs tels que l’évolution des marchés des valeurs mobilières, des marchés financiers, ou des conditions économiques générales.

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Japon :

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