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Global Fixed Income Bulletin
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juillet 31, 2023

Aujourd’hui, nous dépendons tous des données

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juillet 31, 2023

 
 

Les actifs risqués ont poursuivi leur rebond en juillet sous l’effet de la bonne tenue des statistiques économiques et de la probabilité accrue d’atterrissage en douceur. Les États-Unis ont mené le bal des statistiques économiques solides avec une inflation inférieure aux attentes, ce qui a entraîné un mouvement général de resserrement des spreads des obligations d’entreprises. Par ailleurs, le gouvernement chinois a annoncé de nouvelles mesures de relance pour soutenir l’économie. Autant d’éléments de bon augure pour les actifs risqués.

 
 

Sur le segment des obligations d’entreprises, le haut rendement a surperformé les titres investment grade, avec une mention particulière pour les titres les moins bien notés. Les obligations de la zone euro ont globalement fait mieux que leurs homologues américaines. Les spreads de crédits titrisés se sont également resserrés, mais dans une moindre mesure que ceux des obligations d’entreprises.  

Sur le front macroéconomique, les taux directeurs ont été relevés dans de nombreux pays développés tout au long du mois de juillet. Ces hausses ont été majoritairement accompagnées de commentaires accommodants des banques centrales, signe que la fin du cycle de resserrement pourrait être proche. Seul le temps (et les données) diront si le cap restrictif doit être maintenu. Inversement, les banques centrales des marchés émergents (ME) ont soit abaissé leurs taux, soit annoncé des baisses imminentes, ce qui a eu pour effet de soutenir le rebond des marchés émergents. Les banques centrales des ME ont été les premières à relever les taux d’intérêt et sont aussi les premières à les abaisser. Le dollar américain a cédé du terrain durant le mois sous revue, en baisse face à un panier de devises développées et émergentes.

 
 
GRAPHIQUE 1
 
Performance des actifs depuis le début de l’année
 

Note : performances en dollar US. Source : Bloomberg. Données au 31 juillet 2023. Les performances des indices sont fournies à titre indicatif uniquement et n’ont pas vocation à illustrer la performance d’un investissement spécifique. La performance passée n’est pas un indicateur fiable des performances futures.Voir la définition des indices ci-après.

 
 
GRAPHIQUE 2
 
Variations mensuelles des devises par rapport au dollar US
 

Remarque : Un changement positif signifie une appréciation de la devise par rapport au dollar US. Source : Bloomberg. Données au 31 juillet 2023.

 
 
GRAPHIQUE 3
 
Principales variations mensuelles des rendements et des spreads à 10 ans
 

Source : Bloomberg, JP Morgan. Données au 31 juillet 2022

 
 

Perspectives des marchés obligataires

Comme l’a chanté un célèbre groupe, c’est toujours la même chanson. On pourrait en dire autant des marchés obligataires, du moins pour ce qui est des États-Unis : le risque de récession continue de diminuer et de nombreux analystes, y compris ceux de la Fed, estiment aujourd’hui que l’absence de récession constitue le scénario le plus probable. Mais malgré ce regain d’optimisme vis-à-vis de l’économie, l’inflation se comporte bien. Et devinez quoi ? Une baisse de l’inflation sur fond de croissance raisonnable (ou plus précisément de diminution de la probabilité de récession) est généralement favorable aux actifs financiers.  Seule exception notable, les emprunts d’État des marchés développés à échéance longue qui ont été pénalisés par les valorisations (inversion marquée des courbes de taux), la hausse des déficits américains, les plans d’émission et les politiques monétaires restrictives, notamment au Japon. La banque centrale s’achemine progressivement vers une politique monétaire plus restrictive. De plus, les banques centrales des marchés émergents ont commencé à abaisser leurs taux, emmenées par l’Amérique latine, et plus particulièrement le Chili et le Brésil où les baisses ont été plus fortes que prévu. Le contexte est donc relativement favorable aux obligations, exception faite des titres à long terme.   

Le scénario d’absence de récession va-t-il se concrétiser ? Bien que la probabilité ait augmenté (nous nous attendons à une croissance faible/récession faible), rien n’est moins sûr. Premièrement, les conditions financières continuent de se durcir. Les hausses de taux cumulées n’ont sans doute pas encore déployé leur plein effet et les conditions de crédit continuent de se durcir, selon l’enquête auprès des responsables de crédit américains. Deuxièmement, l’euphorie post-pandémie dans le secteur des services devrait retomber au second semestre. Troisièmement, les taux d’épargne et les réserves de liquidités excédentaires fondent comme neige au soleil, ce qui est de mauvais augure pour les dépenses.  Enfin, le marché de l’emploi américain ralentit, même si ce n’est que très lentement.

Toutefois, les éléments suivants plaident en faveur du camp des optimistes. Premièrement, l’emploi se porte bien, les taux de chômage sont faibles et les revenus réels des ménages affichent une belle progression grâce à la chute marquée de l’inflation. Deuxièmement, le secteur des biens, qui a été en pseudo-récession toute l’année, semble montrer des signes de réveil. Les dépenses d’investissement et l’impressionnant dispositif de soutien budgétaire des capacités de production aux États-Unis n’y sont pas pour rien. Le regain de demande pour les technologies, notamment les investissements dans l’intelligence artificielle, devrait également jouer un rôle positif. Enfin, les stocks et la demande des ménages, actuellement faibles, devraient commencer à s’améliorer dans les mois à venir. Les indices de confiance des entreprises dans le secteur des biens pourraient avoir atteint un point bas et repartir à la hausse, ce qui compenserait un ralentissement des dépenses dans le secteur des services.

Qu’est-ce que cela implique pour la politique monétaire ? Potentiellement beaucoup de choses. Alors que l’inflation baisse presque partout, la tentation de procéder à une très légère hausse des taux, voire de ne pas les augmenter du tout, se fait de plus en plus forte. Nous ne serions pas surpris si la Fed en avait terminé avec le resserrement monétaire, tandis que la BCE pourrait relever ses taux encore une ou deux fois (tout comme la Banque d’Angleterre). Comme évoqué plus haut, les banques centrales des ME ont déjà entamé leur cycle d’assouplissement et devraient le poursuivre au second semestre. L’allègement de la pression exercée par les banques centrales sur les taux améliore significativement les perspectives des obligations à court terme, tandis que les courbes de taux montrent déjà des signes d’accentuation. Même si les obligations à échéance courte nous semblent receler les meilleures opportunités tous secteurs confondus compte tenu de leur avantage en termes de rendement, il y a certaines limites. Tant que l’assouplissement de la politique monétaire ne sera pas confirmé, les courbes ne peuvent que s’accentuer et les rendements réels sur les maturités longues ne peuvent qu’augmenter. D’ici là, profitons du carry plus élevé des obligations à échéance courte.

Malgré de nombreux arguments en faveur des obligations, y compris la hausse des taux longs qui améliore les attentes de rendement, des réserves demeurent. La première porte sur les valorisations. Le rebond des taux souverains sans risque comporte des limites, à moins que les banques centrales n’abaissent leurs taux. Nous privilégions traditionnellement les pays qui sont les plus proches de la fin du cycle de resserrement ou qui abaissent leurs taux. Alors que les rendements des bons du Trésor américain à 10 ans sont à leur plus haut depuis plusieurs années, nous ne voulons pas pécher par excès d’optimisme. Des rendements inférieurs à 4 % pourraient être difficilement tenables jusqu’à ce que la Fed estime la situation sous contrôle. Le même constat s’applique à de nombreux autres pays développés. La hausse récente des rendements devrait céder la place à une évolution latérale jusqu’à ce que les perspectives économiques et politiques gagnent en clarté.

Dans les secteurs du crédit, les marchés penchent en faveur du scénario d’atterrissage en douceur dans la mesure où les spreads se sont resserrés cette année et évoluent à des niveaux proches de leurs points bas ou dans leurs fourchettes historiques. Dans l’univers investment grade, les valorisations des non-financières nous semblent chères ou élevées par rapport aux fondamentaux. Nous leur préférons donc les grandes capitalisations financières pour leur rendement supplémentaire et leur résistance avérée à la volatilité financière. Ceci étant dit, nous ne voyons aucune raison d’être pessimistes. Les fondamentaux restent solides, que ce soit au niveau macroéconomique ou sectoriel. Les spreads élevés sur les créances hypothécaires des agences américaines constituent une autre source de difficulté pour les obligations d’entreprises investment grade (IG). Ces spreads sont très compétitifs par rapport aux titres IG de qualité supérieure et nous les substituerions à de nombreuses alternatives dans l’univers IG.

Le marché du haut rendement est plus instable. Les spreads évoluent dans le quartile inférieur, tandis que les rendements se situent dans le quartile supérieur du point de vue historique. Les acheteurs de rendements les trouvent intéressants alors que les acheteurs de spreads les considèrent comme risqués. Notre opinion : la sélectivité est de mise. La capacité à éviter les défauts et les faillites finira par être déterminante à mesure que la hausse des taux et des risques de refinancement sera intégrée dans la performance et les perspectives des entreprises. Nous sommes modérément optimistes à l’égard des deux secteurs.

Nous continuons de privilégier le crédit titrisé à échéance courte (RMBS, ABS, certains CMBS) qui nous semble offrir les meilleures opportunités sur le marché obligataire. Les perspectives se sont légèrement dégradées à mesure que la situation financière des ménages américains se tend et que l’épargne excédentaire s’épuise. Nous essayons de tirer parti des rendements plus élevés des émetteurs de meilleure qualité pour atteindre nos objectifs de performance, plutôt que de nous aventurer dans des profils risque/notation plus aléatoires. Le segment de crédit titrisé que nous privilégions reste celui des prêts hypothécaires résidentiels non garantis par une agence, malgré les difficultés d’accès à la propriété. De manière quelque peu surprenante, le marché immobilier américain semble avoir atteint son niveau le plus bas.

Dans l’ensemble, cela fait bien longtemps que les obligations n’avaient pas été aussi intéressantes. Si des risques subsistent, nous n’envisageons pas d’atterrissage brutal de l’économie mondiale. Selon nous, cet environnement soutiendra le crédit et les marchés émergents, sans trop pénaliser les emprunts d’État. Les rendements compensent pour la plupart les risques restants, sous réserve que face au niveau élevé des taux directeurs, les liquidités et les obligations à court terme offrent des rendements intéressants par rapport aux obligations à long terme.

Les récentes lueurs d’optimiste concernant l’économie américaine ont permis au dollar de se stabiliser, voire de s’apprécier. Si le billet vert semble vulnérable à moyen terme, d’autres devises développées n’offrent pas d’avantages intéressants pour le moment. La devise la plus sous-évaluée reste le yen japonais, mais compte tenu de la lenteur intrinsèque de la politique monétaire nippone et de coûts de couverture toujours exceptionnellement élevés, le yen aura bien du mal à regagner du terrain tant que les taux japonais n’augmenteront pas ou que les taux américains ne baisseront pas significativement. Nous maintenons la sous-pondération du dollar à long terme par rapport à un panier de devises essentiellement émergentes. Toutefois, compte tenu de la solide performance des marchés émergents depuis le début de l’année, nous ne sommes pas pressés de renforcer notre exposition. Nous maintenons une préférence pour la dette souveraine émergente en devises locales plutôt qu’en devises fortes et pour les emprunts d’État des pays développés compte tenu des différences en termes d’évolution de l’inflation, de niveau des rendements réels et de trajectoire des politiques monétaires.

Taux et devises des marchés développés

Analyse mensuelle
Les taux des marchés développés ont globalement suivi une tendance haussière en juillet. Les statistiques économiques continuent de repousser le spectre de la récession ; toutefois, l’inflation toujours élevée a ralenti et est ressortie globalement inférieure aux attentes. Dans ce contexte, les banques centrales ont annoncé que la fin du cycle de resserrement approchait, mais qu’elles n’en avaient pas nécessairement terminé avec les hausses de taux. Au-delà des données fondamentales, la décision de la Banque du Japon d’ajuster sa politique de contrôle de la courbe de taux pour dépasser le seuil de 50 points de base (taux 10 ans) a fait grimper les rendements à travers le monde. Durant le mois sous revue, les rendements ont augmenté de 12 pb pour les bons du Trésor américain à 10 ans et de 10 pb pour les Bunds allemands à 10 ans. À noter que les taux japonais à 10 ans ont sous-performé, en hausse de 21 pb après la décision de la BoJ. Inversement, les taux britanniques à 10 ans ont surperformé, en baisse de 8 pb, lorsque les chiffres de l’inflation ont montré un ralentissement plus marqué que prévu. Reflétant en partie la thématique de la fin de cycle et l’ajustement de la BoJ, les taux longs ont davantage corrigé que les taux courts, ce qui a entraîné une pentification des courbes. Pour sa part, la Fed a relevé ses taux de 25 pb conformément aux attentes, tout en soulignant que la trajectoire de sa politique monétaire dépendrait de l’évolution des données. La BCE a procédé à une hausse de même ampleur, mais a adopté un ton globalement conciliant, entretenant le flou sur d’éventuelles hausses futures. Dans le reste du monde, pas de changement pour la RBA et la RBNZ conformément aux attentes, tandis que la BoC a relevé ses taux de 25 pb comme prévu.1

Perspectives
Dans l’ensemble, le scénario Boucles d’or avec une baisse de l’inflation sans récession devient de plus en plus probable. Les banques centrales peuvent être rassurées par le ralentissement de l’inflation tandis que l’emploi et la croissance résistent bien. Ceci étant dit, la plupart d’entre elles attendent de voir comment les données évolueront, se ménageant la possibilité d’un revirement restrictif si l’inflation devait se révéler plus persistante que prévu. Face à l’incertitude, il est difficile d’émettre une opinion concrète sur les taux d’intérêt ; mais alors que les banques centrales semblent approcher de la fin de leur cycle et en présence de catalyseurs de hausse de la prime de terme (resserrement quantitatif, ventes sur le Japon), nous estimons que les positions pariant sur la pentification de certaines parties de la courbe gagnent en attrait. Sur le marché des changes, le dollar américain s’est renforcé au mois de juillet. Nous restons convaincus que le billet vert perdra du terrain, notamment face aux devises émergentes plus attractives.

Taux et devises des marchés émergents                     

Analyse mensuelle
La dette émergente a poursuivi son rebond, dégageant des rendements positifs en juillet. De nombreuses banques centrales des marchés émergents entament un assouplissement de leur politique monétaire. Le Chili a annoncé une baisse de taux plus importante que prévu. Les banques centrales d’Amérique latine restent en avance dans le cycle de baisse des taux, emmenées par le Costa Rica, la République dominicaine et l’Uruguay. Les spreads des obligations d’entreprises et des emprunts d’État se sont resserrés en rythme mensuel, poursuivant la tendance baissière observée depuis le début de l’année.

Perspectives
Nous restons prudemment optimistes à l’égard de la classe d’actifs pour le second semestre. De nombreuses banques centrales des marchés émergents se préparent à abaisser leurs taux et certains marchés importants ont déjà commencé. Toutefois, la divergence entre les taux émergents et développés pourrait s’estomper et les taux émergents auront sans doute besoin de la baisse des taux développés. Face à l’hétérogénéité de la classe d’actifs en termes de croissance, d’inflation et de politique monétaire, la différenciation des pays et segments de crédit restera essentielle pour identifier des opportunités de valorisation.                                                               

Obligations d’entreprises

Analyse mensuelle

Les spreads (IG) européens ont surperformé leurs homologues américains ce mois-ci dans un contexte de rebond des marchés du crédit alimenté par plusieurs facteurs. Aux États-Unis, la croissance s’est raffermie, accompagnée d’un allègement des tensions inflationnistes et de résultats d’entreprises supérieurs aux attentes dans la plupart des secteurs. En Europe en revanche, les indicateurs avancés se sont dégradés dans la production manufacturière et les services (indices PMI et IFO), mais les marchés ont gardé les yeux braqués sur le marché américain, qu’ils considèrent comme le baromètre du scénario de base économique. Par ailleurs, le sentiment crédit s’est amélioré en Chine malgré la faiblesse de l’économie, porté par les annonces de relance gouvernementales.2

Les marchés mondiaux du haut rendement ont poursuivi sur leur lancée positive en juillet, dans la mesure où les données macroéconomiques ont conforté l’attente généralisée d’un atterrissage en douceur. Les conditions techniques du haut rendement sont restées solides en juillet dans un contexte de ralentissement de l’activité sur le marché primaire et de forte demande. Les segments de qualité inférieure du marché ont globalement surperformé en juillet, poursuivant sur la lancée des mois précédents3.

Les obligations convertibles mondiales ont participé à un rebond général du risque en juillet. Les actions mondiales du MSCI ont gagné 3,55 %, l’indice Bloomberg Global Aggregate Credit a progressé de 0,90 %, tandis que l’indice Refinitiv Global Convertibles Focus augmentait de 2,73 %. L’offre continue de s’écouler au compte-gouttes, avec à peine 3,5 milliards de dollars de nouvelles transactions en juillet. En particulier, aucune nouvelle émission n’a eu lieu aux États-Unis, qui n’avaient pas connu de période de disette aussi longue depuis sept ans.4

Perspectives
Nous prévoyons des tensions cet été en raison de la faiblesse de l’offre et de la quête soutenue de rendement,  suivi d’un hiver plus difficile, car le durcissement de la politique monétaire, le resserrement des conditions de prêt et la baisse des marges bénéficiaires ont dégradé le sentiment de marché, ce qui se traduit par un portage attractif, mais des plus-values restreintes. Notre scénario de base peut se résumer ainsi : bien qu’un ralentissement économique semble probable, l’ampleur et l’impact des dégradations par les agences de notation et des défauts de paiement s’annoncent limités, grâce à la bonne orientation de l’emploi et à la prudence des dirigeants d’entreprise, ce qui est de nature à soutenir les marchés.

En ce troisième trimestre 2023, nous restons prudents à l’égard du haut rendement. Bien que le marché ait clôturé le mois de juillet sur des points bas par rapport au début de l’année, le spread moyen du haut rendement pourrait encore baisser à court terme en raison de conditions techniques provisoirement favorables, semblables à celles qui ont soutenu la surperformance tirée par les segments à bêta de ces derniers mois.

Sur le front des obligations convertibles, les perspectives sont favorables dans la mesure où la hausse des taux d’intérêt et des actions déclenche toujours de nouvelles émissions.

Produits titrisés

Analyse mensuelle
Au niveau des produits titrisés, les spreads de crédit se sont resserrés en juillet, tandis que les spreads des MBS d’agences sont restés stables durant le mois. Nous avons fait évoluer notre positionnement de crédit au cours des derniers mois, en réduisant le risque de signature tout en profitant de spreads plus importants offerts par des titres bien notés. Nous restons convaincus que les conditions de crédit fondamentales des marchés des prêts hypothécaires résidentiels restent saines, mais nous pensons également que des primes de risque plus élevées sont justifiées pour tous les actifs de crédit. Les fondamentaux du crédit restent stables malgré le risque de légère récession. Les taux de défaut augmentent lentement pour de nombreuses classes d’actifs, mais restent globalement faibles d’un point de vue historique. Les rendements des actifs titrisés restent à des niveaux historiquement élevés et nous pensons que ces spreads plus larges font plus que compenser les risques actuels de marché. Nous continuons de privilégier le crédit hypothécaire résidentiel. En effet, les prix des logements ont extrêmement bien résisté aux baisses malgré l’augmentation des taux hypothécaires, n’ayant reculé que de 1 % depuis le pic de juin 2023. Nos positions en Europe ont été relativement stables en juillet, mais nous avons réduit sensiblement notre exposition aux titres européens depuis un an.5

Perspectives

Les niveaux de défaillance et de défaut devraient rester insignifiants pour la grande majorité des titres. Le crédit résidentiel américain reste notre secteur favori, avec une nette préférence pour les prêts anciens (conclus en 2020 ou avant) dans la mesure où les prix de l’immobilier ont fortement augmenté ces dernières années et devraient donc baisser par effet de correction. Nous restons plus prudents à l’égard de l’immobilier commercial, en particulier les bureaux, qui continue de subir les effets négatifs de la pandémie.

 
 

Les points de vue et les opinions exprimés sont ceux de l'équipe de gestion de portefeuille en date de juin 2023 et sont sujets à changement en fonction des conditions de marché, économiques ou autres. La performance passée n’est pas un indicateur fiable des performances futures.

1Source : Bloomberg. Données au 31 juillet 2023.
2Source : Indices Bloomberg : indices U.S. Corporate et European Aggregate Corporate. Données au 31 juillet 2023.
3 Source : J.P. Morgan et indice Bloomberg US Corporate High Yield. Données au 31 juillet 2023.
4Source : Bloomberg et indice Refinitiv Global Convertibles Focus. Données au 31 juillet 2023.
5Source : Bloomberg. Données au 31 juillet 2023.

 
 
 
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CONSIDÉRATIONS SUR LES RISQUES

La diversification ne garantit ni un profit ni une protection contre les pertes dans un marché en baisse.

Il ne peut être garanti qu’un portefeuille atteindra son objectif d’investissement. Les portefeuilles sont soumis au risque de marché, c’est-à-dire à la possibilité que la valeur des titres détenus par le portefeuille diminue et que la valeur des actions du portefeuille soit donc inférieure à celle que vous avez payée. Les valeurs boursières peuvent varier quotidiennement en fonction de facteurs économiques ou d’autre nature (par ex. catastrophes naturelles, crises sanitaires,  terrorisme, conflits et troubles sociaux) qui ont des répercussions sur les marchés, les pays, les entreprises ou les gouvernements. Il est difficile de prévoir le calendrier, la durée et les éventuels effets négatifs (par ex. liquidité du portefeuille) liés à de tels événements. Par conséquent, vous pouvez perdre de l’argent en investissant dans un portefeuille. Les titres obligataires sont soumis à la capacité d’un émetteur de rembourser le principal et les intérêts (risque de crédit), aux fluctuations des taux d’intérêt, à la solvabilité de l’émetteur et la liquidité générale du marché (risque de marché). Dans un contexte de hausse des taux d’intérêt, les prix des obligations pourraient baisser et entraîner des périodes de volatilité et des rachats plus importants. Dans un environnement de taux d’intérêt en baisse, le portefeuille peut générer des revenus moindres. Les titres à plus long terme peuvent être plus sensibles aux variations de taux d’intérêt. Certains titres du gouvernement américain achetés dans cette stratégie, tels que ceux émis par Fannie Mae et Freddie Mac, ne sont pas adossés pleinement à une garantie de l’État. Il est possible que ces émetteurs ne disposent pas des fonds nécessaires pour rembourser leurs obligations à l’avenir. Les emprunts bancaires publics sont soumis au risque de liquidité et aux risques de crédit des titres moins bien notés. Les titres à haut rendement (obligations spéculatives) sont des titres moins bien notés qui peuvent présenter un risque de crédit et de liquidité plus élevé. Les titres de créance souverains sont soumis au risque de défaillance. Les titres adossés à des créances hypothécaires et à des actifs sont sensibles au risque de remboursement anticipé et présentent un risque de défaut plus élevé, et peuvent être difficiles à évaluer et difficiles à vendre (risque de liquidité). Ils sont également soumis aux risques de crédit, de marché et de taux d’intérêt. Le marché des changes est très volatil. Les prix sur ces marchés sont influencés, entre autres, par l’évolution de l’offre et de la demande d’une devise particulière, les échanges commerciaux, les programmes et les politiques budgétaires, financières et de contrôle des changes ou des devises nationales ou étrangères, et les variations des taux d’intérêt domestiques et étrangers. Les investissements sur les marchés étrangers s’accompagnent de risques particuliers, notamment les risques de change, politiques, et économiques. Les risques associés aux investissements dans les pays émergents sont plus élevés que ceux associés aux investissements étrangers. Les instruments dérivés peuvent augmenter les pertes de façon disproportionnée et avoir un impact significatif sur la performance. Ils peuvent également être soumis aux risques de contrepartie, de liquidité, de valorisation, de corrélation et de marché. Les titres illiquides et soumis à restrictions peuvent être plus difficiles à vendre et à valoriser que les titres cotés en bourse (risque de liquidité). En raison de la possibilité que les remboursements anticipés modifient les flux de trésorerie des obligations hypothécaires collatéralisées — (CMO), il est impossible de déterminer à l’avance leur date d’échéance finale ou leur durée de vie moyenne. En outre, si le collatéral des CMO ou les garanties de tiers sont insuffisants pour effectuer les paiements, le portefeuille pourrait subir une perte.

DÉFINITIONS

Points de base :1 point de base = 0,01 %.

DÉFINITIONS DES INDICES

Les indices présentés dans ce rapport ne sont pas destinés à décrire la performance d’un investissement spécifique, et les indices présentés n’incluent pas les dépenses, frais ou coût d’acquisition, ce qui diminuerait la performance. Les indices indiqués ne sont pas gérés et ne doivent pas être considérés comme un investissement. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice.

"Bloomberg®" et les indices Bloomberg sont utilisés comme des marques de service de Bloomberg Finance L.P. et de ses sociétés affiliées, et ont fait l’objet d’une licence d’utilisation à certaines fins par Morgan Stanley Investment Management (MSIM). Non affilié à MSIM, Bloomberg n’approuve, ne soutient, ne contrôle ou ne recommande aucun produit, et ne garantit pas l’adéquation, l’exactitude ou l’exhaustivité des données ou des informations relatives à un produit.

L’indice Bloomberg Euro Aggregate Corporate (Bloomberg Euro IG Corporate) est un indice conçu pour refléter la performance du marché des obligations d’entreprise « investment grade » en euros.

L’indice Bloomberg Global Aggregate Corporate est la composante « entreprise » de l’indice Bloomberg Global Aggregate. Ce dernier permet de mesurer l’évolution générale des marchés obligataires mondiaux « investment grade ».

L’indice Bloomberg US Corporate High Yield mesure la performance du marché des obligations d’entreprises à haut rendement libellées en USD, à taux fixe et imposables. Les titres sont classés dans la catégorie high yield si la note moyenne de Moody’s, Fitch et S&P est inférieure ou égale à Ba1/BB+/BB+. L’indice ne tient pas compte de la dette émergente.

L’indice Bloomberg US Corporate est un indice de référence général qui mesure les performances du marché des obligations d’entreprise IG à taux fixe et imposables.

L’indice Bloomberg US Mortgage Backed Securities (MBS) réplique les performances des titres « pass-through » adossés à des créances hypothécaires (ARM à taux fixe et hybride) garantis par Ginnie Mae (GNMA), Fannie Mae (FNMA) et Freddie Mac (FHLMC). L’indice est construit en regroupant les blocs de MBS livrables à venir en lots ou génériques suivant le programme, le coupon et le millésime. Introduits en 1985, les indices à taux fixe GNMA, FHLMC et FNMA pour les titres à 30 et 15 ans ont été antidatés aux mois de janvier 1976, mai 1977 et novembre 1982, respectivement. En avril 2007, des titres hypothécaires hybrides à taux variable (ARM) ont été ajoutés à l’indice.

L’Indice des prix à la consommation (IPC) est une mesure qui examine la moyenne pondérée des prix d’un panier de biens et services de consommation, tels que le transport, la nourriture et les soins médicaux.

Euro vs USD— Performance totale de l’euro par rapport au  dollar US.

Emprunts d’État allemands à 10 ans— Indice Germany Benchmark 10— Year Datastream Government ; Emprunts d’État japonais à 10 ans — Indice Japan Benchmark 10-Year Datastream Government ; et Bons du Trésor américain à 10 ans— Indice U.S. Benchmark 10— Year Datastream Government.

L’indice ICE BofAML European Currency High-Yield Constrained (ICE BofAML Euro HY constrained) a vocation à répliquer la performance en euro et en livre sterling de la dette d'entreprise non IG (spéculative) émise sur les marchés des eurobonds.

L’indice ICE BofAML US Mortgage-Backed Securities (ICE BofAML US Mortgage Master) réplique la performance des titres « pass-through » adossés à des créances hypothécaires résidentielles à taux fixe et hybrides libellés en dollars américains et émis publiquement par des agences américaines sur le marché domestique américain.

L’indice ICE BofAML US High Yield Master II Constrained (ICE BofAML US High Yield) est un indice pondéré en fonction de la valeur de marché de toutes les obligations domestiques et yankee à haut rendement, y compris les obligations à paiement différé ou en cash. Ses titres ont des échéances d’un an ou plus et une note de crédit inférieure à BBB— /Baa3, mais ne sont pas en défaut.

L’indice ISM manufacturier repose sur des enquêtes menées auprès de plus de 300 entreprises manufacturières par l’« Institute of Supply Management ». L’indice ISM manufacturier assure un suivi de l’emploi, des stocks de production, des nouvelles commandes et des livraisons des fournisseurs. Un indice de diffusion composite est créé pour surveiller les conditions dans le secteur manufacturier national, sur la base des données de ces enquêtes.

Emprunts d’État italiens à 10 ans —Indice Italy Benchmark 10-Year Datastream Government.

L’indice JP Morgan CEMBI Broad Diversified est un indice de référence mondial des marchés émergents liquides qui réplique les performances des obligations d’entreprise libellées en dollars américains émises par des entités des marchés émergents.

L’indice JP Morgan Government Bond Emerging Markets (JPM Local EM debt) réplique la performance des obligations en devise locale émises par les gouvernements des marchés émergents. L’indice est positionné comme indice de référence investissable qui inclut uniquement les pays qui sont accessibles par la plupart des investisseurs internationaux (à l’exclusion de la Chine et de l’Inde en septembre 2013).

L’indice JP Morgan Government Bond Index Emerging Markets (JPM External EM Debt) réplique les performances des obligations en devise locale émises par les gouvernements des marchés émergents. L’indice est positionné comme indice de référence investissable qui inclut uniquement les pays qui sont accessibles par la plupart des investisseurs internationaux (à l’exclusion de la Chine et de l’Inde en septembre 2013).

L’indice JP Morgan Emerging Markets Bond Index Global (EMBI Global) réplique le rendement total des instruments de dette extérieure négociés sur les marchés émergents et constitue une version élargie de l’EMBI +. À l’instar de l’indice EMBI+, l’indice EMBI Global comprend des obligations « Brady » libellées en dollars américains, des prêts et des euro-obligations d’une valeur nominale en circulation d’au moins 500 millions de dollars.

L’indice JP Morgan GBI-EM Global Diversified est un indice de référence mondial liquide pondéré en fonction de la capitalisation boursière pour les obligations d’entreprise émergentes libellées en dollar américain représentant l’Asie, l’Amérique latine, l’Europe et le Moyen-Orient/Afrique.

JPY vs. USD — Rendement total en yen japonais par rapport au dollar US.

L’indice Markit ITraxx Europe est un indice équipondéré de 125 credit default swaps sur des entreprises européennes investment grade, répartis en 4 sous-indices : Financiers (senior et subordonné), non financiers et HiVol.

L’indice Nikkei 225 (Japon Nikkei 225) est un indice pondéré par les prix des 225 principales sociétés japonaises à la Bourse de Tokyo.

L’indice MSCI AC Asia ex Japon (MSCI Asie hors Japon) réplique la performance des grandes et moyennes capitalisations de deux pays développés sur trois (à l’exclusion du Japon) et de huit pays émergents d’Asie.

L’indice MSCI All Country World (ACWI, MSCI actions monde) est un indice pondéré par la capitalisation boursière ajustée du flottant, conçu pour mesurer la performance des marchés boursiers mondiaux. Le terme "« flottant »" représente la part des actions en circulation qui sont considérées comme disponibles à l’achat sur les marchés d’actions publics par les investisseurs. La performance de l’indice est cotée en dollars américains et sous-entend le réinvestissement des dividendes nets.

L’indice MSCI Emerging Markets (MSCI emerging equities) réplique les performances des grandes et moyennes capitalisations de 23 pays émergents (ME).

L’indice MSCI World (MSCI developed equities) reflète les performances de grandes et moyennes capitalisations de 23 pays développés (PD).

L’Indice des directeurs d’achat (PMI) est un indicateur de la santé économique du secteur manufacturier.

Refinitiv Convertible Global Focus USD Hedged est un indice pondéré par le marché qui inclut des obligations convertibles en actions d’une taille unitaire minimale de 500 millions de dollars (États-Unis), 200 millions d’euros (Europe), 22 milliards de yens et 275 millions de dollars (autres pays).

L’indice Russell 2000® mesure la performance des 2 000 plus petites sociétés de l’indice Russell 3000.

L’Indice S&P 500® (US S&P 500) mesure la performance du segment des grandes capitalisations du marché des actions américaines, et couvre environ 75 % de ce marché. L’indice comprend 500 entreprises de premier plan dans les principaux secteurs de l’économie américaine.

L’indice S&P CoreLogic Case-Shiller US National Home Price NSA cherche à mesurer la valeur de l’immobilier résidentiel dans 20 grandes zones métropolitaines américaines : Atlanta, Boston, Charlotte, Chicago, Cleveland, Dallas, Denver, Detroit, Las Vegas, Los Angeles, Miami, Minneapolis, New York, Phoenix, Portland, San Diego, San Francisco, Seattle, Tampa et Washington.

L’indice S&P/LSTA US Leveraged Loan 100 (S&P/LSTA Leveraged Loan Index) a vocation à refléter la performance des plus grandes opérations du marché des prêts à effet de levier.

L’indice S&P GSCI Copper (Copper), un sous-indice de l’indice S&P GSCI, fournit aux investisseurs un indice de référence fiable et publiquement disponible pour suivre la performance des investissements sur le marché du cuivre.

L’indice S&P GSCI Softs (GSCI soft commodities) est un sous-indice de l’indice S&P GSCI qui mesure la performance des seules matières premières agricoles, pondérée en fonction de la production mondiale. En 2012, l’indice S&P GSCI Softs comprenait les matières premières suivantes : café, sucre, cacao et coton.

Emprunts d’État espagnols 10 ans — Spain Benchmark 10-Year Datastream Government Index.

L’indice  Thomson Reuters Convertible Global Focus USD Hedged  est un indice pondéré par le marché qui inclut des obligations convertibles en actions d’une taille unitaire minimale de 500 millions de dollars (États-Unis), 200 millions d’euros (Europe), 22 milliards de yens, et 275 millions de dollars (autres pays).

Emprunts d’État britanniques à 10 ans — U.K. Benchmark 10-Year Datastream Government Index. Pour les indices d’obligations gouvernementales Datastream suivants, les indices de référence sont basés sur des obligations spécifiques. L’obligation choisie pour chaque série est l’obligation la plus représentative disponible pour la fourchette d’échéances données pour chaque point. Les indices de référence sont sélectionnés en fonction des conventions acceptées dans chaque marché. Généralement, l’obligation de référence est la dernière émission dans la fourchette d’échéance donnée ; il est également tenu compte du rendement, de la liquidité, de la taille de l’émission et du coupon.

L’indice US Dollar Index (DXY) est un indice de la valeur du dollar américain par rapport à un panier de monnaies, souvent appelé panier de devises des partenaires commerciaux des États-Unis.

Le Volatility Index (VIX) du Chicago Board Options Exchange (CBOE) reflète les anticipations du marché en matière de volatilité à 30 jours.

Il n’y a aucune garantie qu’une stratégie d’investissement fonctionnera dans toutes les conditions du marché et il revient à chaque investisseur d’évaluer sa capacité à investir à long terme, surtout pendant les périodes de détérioration du marché.

Les comptes dédiés gérés séparément peuvent ne pas être adaptés pour tous les investisseurs. Les comptes dédiés gérés conformément à cette stratégie peuvent détenir des titres qui ne suivent pas nécessairement la performance d’un indice particulier. Les investisseurs doivent étudier attentivement les objectifs d’investissement, les risques et les frais associés à la stratégie avant d’investir. Un niveau d’investissement minimum est requis. Vous trouverez des informations importantes sur les gestionnaires financiers dans la partie 2 du formulaire ADV.

Les opinions et les points de vue et/ou les analyses exprimés sont ceux de l’auteur ou de l’équipe de gestion à la date de publication : ils peuvent être modifiés à tout instant au gré de l’évolution des conditions de marché ou de la conjoncture économique et ne pas se concrétiser. En outre, les opinions ne seront pas mises à jour ou corrigées dans le but de refléter les informations publiées a posteriori, des situations existantes ou des changements se produisant après la date de publication. Les opinions exprimées ne reflètent pas les opinions de tous les gérants de portefeuille de Morgan Stanley Investment Management (MSIM) et ses filiales et sociétés affiliées (collectivement désignées par « la Société »). Elles peuvent ne pas être prises en compte dans toutes les stratégies et les produits proposés par la société.

Les prévisions et/ou estimations fournies dans le présent document sont susceptibles de changer et pourraient ne pas se matérialiser. Les informations concernant les performances attendues et les perspectives de marché sont basées sur la recherche, l’analyse et les opinions des auteurs ou de l’équipe de gestion. Ces conclusions sont de nature spéculative, peuvent ne pas se concrétiser et ne visent pas à prédire la performance future d’une stratégie ou d’un produit proposé par la Société. Les résultats futurs peuvent considérablement varier en fonction de facteurs tels que l’évolution des marchés des valeurs mobilières ou des marchés financiers ou des conditions économiques générales.

Ce document a été préparé sur la base d’informations publiques, de données élaborées en interne et d’autres sources externes jugées fiables. Toutefois, aucune garantie n’est donnée quant à la fiabilité de ces informations et la Société n’a pas cherché à vérifier en toute indépendance les informations provenant de sources publiques et externes.

Ce document constitue une communication générale, qui n’est pas impartiale et toute l’information qu’il contient a été préparée uniquement à des fins d’information et de formation et ne constitue pas une offre ni une recommandation d’achat ni de vente d’un titre en particulier ni d’adoption d’une stratégie d’investissement particulière. Les informations contenues dans le présent document ne s’appuient pas sur la situation d’un client en particulier. Elles ne constituent pas un conseil d’investissement et ne doivent pas être interprétées comme constituant un conseil en matière fiscale, comptable, juridique ni réglementaire. Avant de prendre une décision d’investissement, les investisseurs doivent solliciter l’avis d’un conseiller juridique et financier indépendant, y compris s’agissant des conséquences fiscales.

Les graphiques et diagrammes fournis dans le présent document le sont uniquement à titre d’illustration. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures.

Les indices ne sont pas gérés et ne comprennent ni frais, ni droits, ni commissions de vente. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice. Tout indice mentionné dans le présent document est la propriété intellectuelle du fournisseur concerné (y compris les marques déposées). Les produits basés sur des indices ne sont pas sponsorisés, approuvés, vendus ou promus par le fournisseur concerné, qui se dégage de toute responsabilité à leur égard.

Ce document n’est pas un produit du département de recherche de Morgan Stanley et ne doit pas être considéré comme un document ou une recommandation de recherche.

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Eaton Vance fait partie de Morgan Stanley Investment Management. Morgan Stanley Investment Management est la division de gestion d’actifs de Morgan Stanley.

DISTRIBUTION

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MSIM, la division de gestion d’actifs de Morgan Stanley (NYSE : MS) et ses sociétés affiliées ont passé des accords pour commercialiser leurs produits et services respectifs.  Chaque société affiliée de MSIM est réglementée de manière appropriée dans la juridiction où elle opère. Les sociétés affiliées de MSIM sont :  Eaton Vance Management (International) Limited, Eaton Vance Advisers International Ltd, Calvert Research and Management, Eaton Vance Management, Parametric Portfolio Associates LLC et Atlanta Capital Management LLC.

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EMEA :

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Au sein de l’UE, les documents de MSIM et d’Eaton Vance sont publiés par MSIM Fund Management (Ireland) Limited (« FMIL »). FMIL est une société privée à responsabilité limitée par actions immatriculée en Irlande sous le numéro 616661 et réglementée par la Banque Centrale d’Irlande. Son siège social est situé à l’adresse 24-26 City Quay, Dublin 2, D02 NY 19, Irlande.

En dehors de l’UE, les documents de MSIM sont publiés par Morgan Stanley Investment Management Limited (MSIM Ltd), une société agréée et réglementée par la Financial Conduct Authority. Enregistrée en Angleterre. Numéro d’enregistrement : 1981121. Siège social : 25 Cabot Square, Canary Wharf, London E14 4QA.

En Suisse, les documents de MSIM sont publiés par Morgan Stanley & Co. International plc, Londres, succursale de Zurich, une société agréée et réglementée par l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers ("FINMA" ;. Siège social : Beethovenstrasse 33, 8002 Zurich, Suisse.

En dehors des États-Unis et de l’UE, les documents d’Eaton Vance sont publiés par Eaton Vance Management (International) Limited (« EVMI ») 125 Old Broad Street, Londres, EC2N 1AR, Royaume-Uni, qui est agréé et réglementé au Royaume-Uni par la Financial Conduct Authority.

Italie : MSIM FMIL (succursale de Milan), (Sede Secondaria di Milano), Palazzo Serbelloni Corso Venezia, 16 20121 Milan, Italie. Pays-Bas : MSIM FMIL (succursale d’Amsterdam), Tour Rembrandt, 11e étage Amstelplein 1 1096HA, Pays-Bas. France : MSIM FMIL (succursale de Paris), 61, rue de Monceau, 75008 Paris, France. Espagne : MSIM FMIL (succursale de Madrid), Calle Serrano 55, 28006, Madrid, Espagne. Allemagne :   ;SIM FMIL (succursale de Francfort), Grosse Gallusstrasse 18, 60312 Francfort, Allemagne (Catégorie : Branch Office (FDI) selon § 53b bKWG). Danemark : MSIM FMIL (succursale de Copenhague), Gorrissen Federspiel, Axel Towers, Axeltorv2, 1609 Copenhague V, Danemark.

MOYEN-ORIENT

Dubaï : MSIM Ltd (Bureau de représentation, Unit Precinct 3-7 th Floor-Unit 701 and 702, Level 7, Gate Precinct Building 3, Dubai International Financial Centre, Dubaï, 506501, Émirats arabes unis. Téléphone : +97 (0)14 709 7158). Ce document est distribué dans le Centre financier international de Dubaï par Morgan Stanley Investment Management Limited (bureau de représentation), une entité réglementée par la Dubai Financial Services Authority (« DFSA »). Il n’est destiné qu’à être utilisé par des clients professionnels et des contreparties de marché. Ce document n'est pas destiné à être distribué aux clients particuliers, et ceux-ci ne doivent pas agir sur la base des informations contenues dans ce document.

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États-Unis

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ASIE-PACIFIQUE

Hong Kong : Le présent document est diffusé par Morgan Stanley Asia Limited aux fins d’utilisation à Hong Kong et ne peut être diffusé qu’auprès d’« investisseurs professionnels » au sens du Securities and Futures Ordinance (décret sur les valeurs mobilières et les contrats à terme) de Hong Kong (Cap 571). Le contenu du présent document n’a été révisé ni approuvé par aucune autorité de réglementation, y compris la Securities and Futures Commission de Hong Kong. En conséquence, à moins que la loi en vigueur ne prévoie des exceptions, ce document ne devra pas être publié, diffusé, distribué, ni adressé aux particuliers résidant à Hong Kong, ni mis à leur disposition. Singapour :Publié par Morgan Stanley Investment Management Company, le présent document ne doit pas être transféré ou distribué, directement ou indirectement, à des personnes à Singapour autres que (i) les investisseurs accrédités, (ii) les investisseurs spécialisés ou (iii) les investisseurs institutionnels tels que définis dans la Section 4A de la loi singapourienne Securities and Futures Act (« SFA »), Chapitre 289 ; ou (iv) les personnes concernées par toute autre disposition applicable de la SFA, et conformément aux conditions de celle-ci. Cette publication n’a pas été vérifiée par l’Autorité monétaire de Singapour. Australie :Ce document est publié par Morgan Stanley Investment Management (Australie) Pty Ltd ABN 22122040037, AFSL No. 314182 et ses affiliés et ne constitue pas une invitation à investir. Morgan Stanley Investment Management (Australia) Pty Limited donne les moyens aux filiales de MSIM de fournir des services financiers à la clientèle de gros en Australie. Une invitation à investir ne peut être proposée que lorsqu’aucune publication d’information n’est requise par la Corporations Act 2001 (Cth) (la « Corporations Act »). Toute invitation à investir ne pourra pas être considérée comme telle si une publication d’information est requise par la Corporations Act 2001 et ne sera faite qu’à des personnes ayant le statut de « client de gros » (wholesale client), tel que défini dans la Corporations Act. Ce document ne sera pas déposé auprès de l’Australian Securities and Investments Commission.

Japon :
Pour les investisseurs professionnels, ce document est distribué à titre informatif seulement. Pour ceux qui ne sont pas des investisseurs professionnels, ce document est fourni par Morgan Stanley Investment Management (Japan) Co., Ltd. (« MSIMJ ») dans le cadre de conventions de gestion de placements discrétionnaires (« IMA ») et de conventions de conseils en placement (« AAI »). Il ne s’agit pas d’une recommandation ni d’une sollicitation de transactions ou offre d’instruments financiers particuliers. En vertu d’une convention IMA, en ce qui concerne la gestion des actifs d’un client, le client prescrit à l’avance les politiques de gestion de base et charge MSIMJ de prendre toutes les décisions d’investissement en fonction de l’analyse de la valeur des titres et MSIMJ accepte cette mission. Le client doit déléguer à MSIMJ les pouvoirs nécessaires à l’investissement. MSIMJ exerce les pouvoirs délégués en fonction des décisions d’investissement de MSIMJ, et le client s’interdit d’émettre des instructions individuelles. Tous les profits et pertes d’investissement reviennent aux clients ; le principal n’est pas garanti. Les investisseurs doivent étudier attentivement les objectifs d’investissement, la nature des risques et les frais associés à la stratégie avant d’investir. À titre de commission de conseils en investissement pour une gestion conseillée (IAA) ou une discrétionnaire (AMIIMA), le montant des biens assujettis au contrat multiplié par un certain taux (la limite supérieure est de 2,20% par année (taxes comprises)) sera engagé proportionnellement à la durée du contrat. Pour certaines stratégies, des honoraires conditionnels peuvent être compris en plus des frais mentionnés ci-dessus. Des frais indirects peuvent également être supportés, tels que des commissions de courtage pour des titres émis par des personnes morales. Étant donné que ces frais et dépenses sont différents selon le contrat et d’autres facteurs, MSIMJ ne peut pas préciser les taux, les limites supérieures, etc. à l’avance. Tous les clients doivent lire attentivement les documents fournis avant la conclusion et l’exécution d’un contrat. Ce document est diffusé au Japon par MSIMJ, enregistré sous le n° 410 (Directeur du Bureau des Finances Locales de Kanto (Entreprises d’Instruments Financiers)), Membres : de la Japan Securities Dealers Association, de la Investment Trusts Association, de la Japan Investment Advisers Association et de la Type II Financial Instruments Firms Association.

 

 

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