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Global Fixed Income Bulletin
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avril 10, 2023

Les raisons de s’inquiéter (ou de ne pas s’inquiéter)

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avril 10, 2023

Les raisons de s’inquiéter (ou de ne pas s’inquiéter)


Global Fixed Income Bulletin

Les raisons de s’inquiéter (ou de ne pas s’inquiéter)

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avril 10, 2023

 
 

Les investisseurs sont « stupéfaits et confus » face aux événements du mois de mars et à leur impact potentiel. Leurs inquiétudes concernant une croissance « trop forte » se sont transformées en inquiétudes concernant une croissance faible. Au début du mois, après une série de statistiques économiques américaines mieux orientées que prévu, il est apparu clairement que la Réserve fédérale était plus susceptible d’accentuer sa politique restrictive que de l’atténuer, même si d’autres banques centrales ont décidé de suspendre leurs cycles de hausse des taux d’intérêt.  Mais alors que les marchés avaient réévalué à la hausse les rendements des bons du Trésor américain après le témoignage de Jerome Powell au Congrès, les problèmes du secteur bancaire ont surgi de manière spectaculaire, avec la faillite de banques régionales américaines et la prise de contrôle de Crédit Suisse. Cela a provoqué une chute des rendements américains. Du 8 au 13 mars, le rendement des bons du Trésor US à 2 ans est passé de 5,07 % à 3,99 %, soit une baisse de 108 points de base (pb) en trois jours ouvrables (ce qui est sans précédent en dehors des cycles d’assouplissement et des crises financières).  Les craintes d’un scénario dépourvu de tout atterrissage de l’économie américaine (qui venait de succéder à un scénario « d’atterrissage en douceur ») ont cédé la place aux craintes d’un « atterrissage brutal ». Le consensus anticipe désormais une croissance économique nulle aux États-Unis d’ici la fin de l’année. Au lieu de s’inquiéter d’un potentiel taux de 6 % pour les Fed Funds dans un scénario dépourvu de tout atterrissage, le marché a commencé à craindre un taux de 3 % pour les Fed Funds.

 
 

Les turbulences du secteur bancaire ont provoqué une forte volatilité des marchés au mois de mars, ce qui a affecté de nombreux secteurs et en premier lieu les emprunts d’État.  Les taux des marchés développés ont connu une évolution historique à la suite du discours offensif de la Fed en début de mois. Dans leur sillage, les rendement ont initialement augmenté et l’inversion sans précédent de la courbe des taux s’est intensifiée.  Les rendements des autres pays ont suivi. La poursuite de l’inversion des courbes des taux a complètement cessé lorsque les turbulences du secteur bancaire ont commencé, les investisseurs cherchant à se réfugier dans les bons du Trésor américain et les autres emprunts d’État. 

Au cours de cette période tumultueuse, les principales statistiques économiques ont été mitigées. L’indice des prix à la consommation (IPC), légèrement plus élevé que prévu, a montré que l’inflation persistait, soutenue par des dépenses toujours élevées dans le secteur des services. Les banques centrales des pays développés ont continué, pour la plupart, de manifester leur volonté de relever leurs taux. Il faut souligner que les prévisions concernant les futurs relèvements de taux ont été revues à la baisse, compte tenu de l’incertitude liées aux conséquences des tensions dans le secteur bancaire.

En revanche, les marchés émergents ont relativement bien résisté, comme en témoigne la solide performance des titres émergents en devises locales. De nombreuses devises émergentes, en particulier en Amérique latine, se sont appréciées durant la période, du fait du renforcement des craintes d’un ralentissement plus prononcé de l’économie américaine, voire d’une récession.

Les marchés du crédit n’ont pas eu cette chance et ont connu une forte volatilité à la suite de la crise bancaire régionale, les investisseurs exigeant une prime de risque plus élevée.  Heureusement, les marchés du crédit se sont stabilisés faute d’événements supplémentaires potentiellement annonciateurs d’une volatilité généralisée au sein du secteur bancaire.

Les marchés développés ont connu une hausse des prix historiquement élevée tandis que les marchés émergents ont bien résisté. Les marchés américain et mondial du haut rendement ont connu une volatilité accrue qui n’a pas provoqué de dégâts durables, tandis que les spreads du segment investment grade (IG) en Europe ont sous-performé ceux de son homologue américain. Le marché du crédit titrisé a également enregistré un élargissement des spreads. Malgré ces difficultés, les banques centrales sont restées, pour la plupart, déterminées à relever leurs taux et le marché a repris confiance à mesure que le risque d’une crise bancaire généralisée s’atténuait.

 
 
GRAPHIQUE 1
 
Performance des actifs depuis le début de l'année
 

Note : performances en dollar US. Source : Bloomberg. Données au 31 mars 2023. Les performances des indices sont fournies à titre indicatif uniquement et n’ont pas vocation à illustrer la performance d’un investissement spécifique. La performance passée n’est pas un indicateur fiable des performances futures. Cf. pages 7 et 8 pour les définitions des indices.

 
 
GRAPHIQUE 2
 
Variations mensuelles des devises par rapport au dollar US
 

Note : Un changement positif signifie une appréciation de la devise par rapport au dollar US. Source : Bloomberg. Données au 31 mars 2023.

 
 
GRAPHIQUE 3
 
Principales variations mensuelles des rendements et des spreads à 10 ans
 

Source : Bloomberg, JP Morgan. Données au 31 mars 2023

 
 

Perspectives des marchés obligataires
Au vu de la revalorisation des emprunts d’État et du risque accru de récession en mars, l’élargissement des spreads s’est avéré étonnamment modéré. Et l’évolution des prix au début du mois d’avril a ramené les spreads de crédit à leurs niveaux antérieur aux turbulences bancaires. Faut-il y voir une tempête dans un verre d’eau ? Une fausse alerte ? Ou quelque chose de plus sinistre ? Quelle que soit la réponse, elle aura des conséquences considérables.

Il y a des raisons de s’inquiéter et d’autres d’être optimiste. Ce que nous savons, c’est que la probabilité d’une récession est plus élevée aujourd’hui qu’elle ne l’était en février, et que les statistiques économiques du mois de mars se sont révélées décevantes. Nous ne considérons pas les événements du mois de mars comme des signes avant-coureurs d’une nouvelle crise financière, même s’ils mettent en évidence les faiblesses de l’économie et les tensions accrues susceptibles de se manifester dans les mois à venir. Cela dit, l’économie mondiale a fortement rebondi au premier trimestre. En dehors des États-Unis, le secteur des services a connu un véritable essor. Il reste à voir si cet essor peut se poursuivre compte tenu de la mauvaise orientation des statistiques américaines.

Les événements bancaires du mois de mars ont mis en évidence les coûts des relèvements de taux agressifs de la Fed sur le système bancaire. Même en l’absence de crise, nous pensons que la rentabilité est mise à mal et que les moins-values latentes des actifs sont élevées en pourcentage du capital. Cela devrait conduire à une réduction des prêts et à des conditions de crédit plus strictes lorsque la rentabilité sera rétablie. Les données publiées par la Fed indiquent déjà un ralentissement significatif des prêts bancaires. Nous ne savons pas si la situation va s’aggraver mais nous pensons qu’elle devrait entraîner un ralentissement de la croissance dans les mois à venir, ce qui devrait contribuer à maintenir les rendements à un niveau bas et à exercer une pression haussière sur les spreads de crédit.

En outre, l’inflation n’est pas maîtrisée. Et la situation est pire en dehors des États-Unis, l’inflation étant particulièrement intransigeante en Europe (même si de bonnes nouvelles devraient se manifester d’ici l’été). Cette situation place les banques centrales entre le marteau et l’enclume. La stabilité financière vacille. Les économies sont susceptibles de décélérer au cours des prochains trimestres (malgré une croissance étonnamment forte au premier trimestre), ce qui suggère de faire une pause maintenant ou même d’envisager des réductions de taux d’ici la fin de l’année. Toutefois, les marchés de l’emploi et l’inflation sous-jacente indiquent toujours une certaine vigueur, et non une faiblesse. Il est peu probable que la Fed prenne trop de risques, et donc qu’elle réagisse à une hausse du chômage, à moins d’une série de rapports négatifs sur l’emploi.

D’où la question qui se pose aux responsables politiques et aux investisseurs : A-t-on pris des mesures suffisantes concernant les taux pour mettre un terme au resserrement monétaire et envisager un assouplissement ? Ou bien le fort rebond des bons du Trésor n’est-il qu’un trompe-l’œil, une réaction instinctive aux turbulences bancaires et à la nécessité d’évaluer la probabilité d’une crise, même si elle est peu susceptible de se produire ? Plus longtemps le secteur bancaire mondial se préservera de nouvelles difficultés, plus le rebond des emprunts d’État aura des chances de s’interrompre, voire de s’inverser. Les chiffres de l’inflation resteront essentiels. Si l’inflation sous-jacente persiste, la probabilité d’un « atterrissage brutal » est plus élevée, ce qui profitera aux emprunts d’État et se fera au détriment des marchés du crédit, en particulier des émissions moins bien notées. L’équilibre entre ces risques nous laisse penser que la Fed relèvera ses taux de 25 pb en mai, mais qu’il s’agira probablement de la dernière hausse de taux en 2023. Reste à savoir ce qui se passera après le mois de mai.

Si les marchés des emprunts d’État semblent, pour l’instant, faire l’objet d’un surachat, à plus long terme les événements récents devraient probablement entraîner une récession, une baisse des rendements et une pentification des courbes de taux. Dans ce contexte, nous sommes enclins à acheter des rendements plus élevés : les courbes sont peut-être trop pentues à court terme en raison des attentes à l’égard d’un trop grand nombre de réductions de taux, mais elles le seront probablement plus d’ici la fin de l’année ; et les marchés du crédit devront refléter une croissance économique plus faible, car les banques centrales restent déterminées à faire baisser l’inflation, même au prix d’une récession. Mais notre scénario de base reste celui d’une faiblesse économique modérée, tout élargissement significatif des spreads de crédit constituant une opportunité d’achat.

Au plan sectoriel, c’est le crédit titrisé qui nous semble le plus prometteur. Étant donné la solidité actuelle des finances des consommateurs et des bilans des entreprises, ainsi que la forte croissance des revenus des ménages, nous considérons que le risque de crédit des titres adossés à des créances hypothécaires (MBS) résidentielles (et commerciales de façon plus sélective) comme les logements collectifs est attractif. Notre catégorie préférée du crédit titrisé reste celle des titres adossés à des hypothécaires résidentiels hors agences, malgré les prévisions de baisse des prix des logements américains en 2023.

Les événements récents semblent défavorables au dollar américain. La croissance américaine devrait être plus modérée à moyen terme, la probabilité d’une récession a augmenté et, quelles que soient les mesures que prendra la Fed, il est peu probable qu’elles soient utiles. Si la Fed maintient ses taux directeurs inchangés pour lutter contre l’inflation face à des statistiques moins bien orientées et/ou à des tensions dans le secteur bancaire, cela risque d’affecter le dollar. Si elle réduit ses taux dans un contexte d’inflation encore trop élevée en réponse à la faiblesse de l’économie ou aux inquiétudes liées à la stabilité financière, cela risque aussi d’affecter le dollar. Nous continuons de sous-pondérer le dollar par rapport à un panier de devises des marchés développés et émergents.

Taux et devises des marchés développés

Analyse mensuelle
En mars, les taux des marchés développés ont connu une évolution sidérante et historique. Au début du mois, le discours offensif des membres de la Fed, et notamment de son président Jerome Powell, a permis aux taux de poursuivre leur mouvement haussier ; cependant, cette tendance s’est rapidement inversée avec l’effondrement de la Silicon Valley Bank (SVB). Après avoir un pic, la volatilité des taux a lentement diminué, mais est restée élevée tout au long du mois, alors que le marché digérait les nouvelles et tentait d’interpréter l’impact de la situation du secteur bancaire. Au-delà de la situation bancaire, les principales statistiques économiques ont été mitigées, mais un IPC légèrement plus élevé que prévu a confirmé que l’inflation restait forte. Au niveau des banques centrales, avant l’effondrement de la SVB, la RBA a relevé ses taux de 25 pb et la Banque du Canada a marqué une pause. À la suite de l’épisode du secteur bancaire, le discours est devenu plus accommodant, mais les banques centrales sont restées déterminées, pour la plupart, à relever leurs taux : la BCE et la Banque nationale suisse ont relevé leurs taux de 50 pb, tandis que la Fed, la Norges Bank (Norvège) et la Banque d’Angleterre ont relevé les leurs de 25 pb1.

Perspectives
Les problèmes du secteur bancaire ont entraîné une plus grande volatilité sur les marchés et de nouvelles incertitudes. À ce stade, il semble que le marché est en train de s’adapter à une évolution des risques extrêmes, car les scénarios dans lesquels la Fed adopte une approche beaucoup plus extrême (en relevant ses taux à 6 %) semblent beaucoup moins probables, tandis qu’une récession est devenue envisageable. Malheureusement pour la Fed, alors que les problèmes bancaires seront probablement désinflationnistes, l’inflation sous-jacente reste élevée et persistante. Compte tenu de l’incertitude, il est difficile d’exprimer concrètement un point de vue sur les taux d’intérêt, et il peut être judicieux de faire preuve de patience pour l’instant, en attendant des éclaircissements supplémentaires tout en tirant parti de perturbations plus relatives. Au niveau des devises, nous pensions que le dollar américain pourrait se déprécier, ce qu’il a continué à faire. Et nous restons persuadés que cette dépréciation pourrait s’aggraver.

Taux et devises des marchés émergents

Analyse mensuelle
Les marchés émergents ont globalement bien résisté, en particulier les émissions émergentes libellées en devises locales, à la forte volatilité provoquée par les répercussions des difficultés rencontrées par le système bancaire américain. De nombreuses devises émergentes se sont appréciées au cours de la période, en particulier en Amérique latine. La hausse des taux s’est révélée moins volatile dans les pays émergents qu’aux États-Unis, ce qui a fortement stimulé les titres émergents libellés en devises locales2.

Perspectives
Nous restons d’un optimisme prudent à l’égard de la classe d’actifs, car les pics d’inflation et la politique agressive sont probablement arrivés à leur terme. Les actifs émergents ont été performants pendant l’épisode de volatilité accrue des marchés mondiaux au cours du mois et ceux libellés en devises locales, en particulier, restent attrayants. L’analyse bottom-up des pays et du crédit restera cruciale pour identifier les opportunités.

Obligations d’entreprise

Analyse mensuelle
Les spreads Investment Grade (IG) européens ont sous-performé les spreads IG américains ce mois-ci dans un contexte de forte volatilité des marchés du crédit, les inquiétudes liées au secteur bancaire ayant prévalu sur les deux marchés. Les spreads IG européens ont enregistré en hausse de 22 pb à la clôture (à 170 pb), tandis que leurs homologues américains ont clôturé en hausse de 14 pb (à 138 pb). Bien que les autorités aient apporté des solutions à la question du risque systémique, les marchés ont exigé une prime de risque plus élevée. Plus généralement, les marchés se sont concentrés sur les risques de coûts de financement plus élevés ayant un impact sur la rentabilité, sur le risque de liquidité suite à une panique bancaire, sur l’éventualité qu’un resserrement des normes de crédit ait un impact sur la croissance future, et sur les données relatives à l’inflation qui continuent d’alimenter les attentes à l’égard du taux définitif. Vers la fin du mois, le marché a été rassuré par l’absence de gros titres suggérant des événements spécifiques, ce qui a entraîné une baisse de la volatilité des actions et des taux d’intérêt en faveur d’un resserrement des spreads de crédit3.

La volatilité des marchés américains et mondiaux à haut rendement a fortement augmenté en mars à la suite des turbulences du secteur bancaire. L’équilibre entre l’offre et la demande a été erratique en mars puisque le marché primaire des obligations à haut rendement a été interrompu au milieu du pic de volatilité, la demande s’est repliée et les fonds américains à haut rendement destinés aux particuliers ont enregistré des sorties nettes de capitaux. Les segments de qualité supérieure du marché ont globalement surperformé en mars, après avoir sous-performé en janvier et février4.

Les obligations convertibles mondiales ont enregistré des performances mitigées en mars, les marchés réagissant à la faiblesse du secteur bancaire et à la perspective d’une récession imminente5.

Perspectives
Les fondamentaux du crédit IG peuvent être résumés comme suit : « la situation est meilleure en 2023, mais elle est loin d’être satisfaisante ». Malgré le soutien de nombreuses sources au marché du crédit IG, de multiples difficultés suggèrent que cette classes d’actifs justifie une prime de risque supérieure à la moyenne. L’actualité bancaire récente met en évidence les risques spécifiques du marché, les banques centrales continuent de relever leurs taux, l’inflation devrait persister compte tenu de la vigueur du marché du travail et la rentabilité des entreprises sera mise sous pression par la hausse du coût des intrants. La demande technique pour le crédit IG a été positive, et nous pensons que ce segment bénéficiera de la demande pour un actif de qualité valorisé de manière attractive dans un environnement d’incertitude accrue. Les niveaux de valorisation laissent entrevoir un resserrement des spreads ainsi qu’un rendement courant attrayant.

À l’aube du deuxième trimestre 2023, nous restons prudents à l’égard du marché à haut rendement. Une faiblesse épisodique accompagnée d’une évolution volatile des spreads semble être le scénario le plus probable.

Produits titrisés

Analyse mensuelle
Les taux d’intérêt ont augmenté, les investisseurs cherchant à trouver refuge dans les bons du Trésor US, et les spreads sur la plupart des segments du crédit, y compris le crédit titrisé, se sont élargis en mars dans le contexte de ce sentiment d’aversion au risque. L’offre de nouvelles émissions titrisées reste très faible, car le volume de nouveaux prêts, tant résidentiels que commerciaux, a considérablement diminué. Nous restons convaincus que les conditions de crédit fondamentales des marchés des prêts immobiliers résidentiels restent saines, mais nous pensons également que des primes de risque plus élevées sont justifiées pour tous les actifs de crédit, compte tenu des anticipations de faiblesse économique6.

Perspectives
Les prix des logements aux États-Unis ont baissé d’environ 6 % par rapport à leur pic atteint en juin, et ils devraient encore baisser de 5 à 10 % d’ici la fin de l’année. Malgré nos prévisions de baisse des prix de l’immobilier, le crédit résidentiel américain reste notre secteur favori, avec une forte préférence pour les prêts anciens (conclus en 2020 ou avant) en raison de l’appréciation considérable des prix de l’immobilier ces dernières années. Nous restons plus prudents à l’égard de l’immobilier commercial, qui continue de subir les effets négatifs de la pandémie. Ces difficultés ont été exacerbées par la faiblesse des banques régionales, car l’activité de prêts risque de s’en trouver limitée à l’avenir. Nous avons nettement réduit notre surpondération du marché européen pour nous repositionner sur le marché américain. Les opportunités ajustées du risque semblent en effet plus convaincantes aux États-Unis, mais comme les spreads se sont normalisés et que les conditions économiques se sont améliorées, nous sommes désormais moins intéressés par les opportunités offertes par le marché européen.

 
 

1 Source : Bloomberg. Données au 31 mars 2023.
2 Source : Bloomberg. Données au 31 mars 2023. Les obligations d’entreprises émergentes sont représentées par l’indice  JP Morgan CEMBI Broad Diversified Index.
3 Source : Indices Bloomberg : indices U.S. Corporate et European Aggregate Corporate. Données au 31 mars 2023.
4 Source : J.P. Morgan et indice Bloomberg US Corporate High Yield. Données au 31 mars 2023.
5 Source : Bloomberg et indice Refinitiv Global Convertibles Focus. Données au 31 mars 2023.
6 Source : Bloomberg. Données au 31 mars 2023.

 
 
 
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CONSIDÉRATIONS SUR LES RISQUES

La diversification ne garantit ni un profit ni une protection contre les pertes dans un marché en baisse.

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DÉFINITIONS

Points de base :1 point de base = 0,01 %.

DÉFINITIONS DES INDICES
Les indices présentés dans ce rapport ne sont pas destinés à décrire la performance d’un investissement spécifique, et les indices présentés n’incluent pas les dépenses, frais ou coût d’acquisition, ce qui diminuerait la performance. Les indices indiqués ne sont pas gérés et ne doivent pas être considérés comme un investissement. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice.

Bloomberg® et les indices Bloomberg sont utilisés comme des marques de service de Bloomberg Finance L.P. et de ses sociétés affiliées, et ont fait l’objet d’une licence d’utilisation à certaines fins par Morgan Stanley Investment Management (MSIM). Non affilié à MSIM, Bloomberg n’approuve, ne soutient, ne contrôle ou ne recommande aucun produit, et ne garantit pas l’adéquation, l’exactitude ou l’exhaustivité des données ou des informations relatives à un produit.

L’indice Bloomberg Euro Aggregate Corporate (Bloomberg Euro IG Corporate) est un indice conçu pour refléter la performance du marché des obligations d’entreprise « investment grade » en euros.

L’indice Bloomberg Global Aggregate Corporate est la composante « entreprise » de l’indice Bloomberg Global Aggregate. Ce dernier permet de mesurer l’évolution générale des marchés obligataires mondiaux « investment grade ».

L’indice Bloomberg US Corporate High Yield mesure la performance du marché des obligations d’entreprises à haut rendement libellées en USD, à taux fixe et imposables. Les titres sont classés dans la catégorie à haut rendement si la note moyenne de Moody’s, Fitch et S&P est inférieure ou égale à Ba1/BB+/BB+. L’indice ne tient pas compte de la dette émergente.

L’indice Bloomberg US Corporate est un indice de référence général qui mesure les performances du marché des obligations d’entreprise IG à taux fixe et imposables.

L’indice Bloomberg US Mortgage Backed Securities (MBS) réplique les performances des titres « pass-through » adossés à des créances hypothécaires (ARM à taux fixe et hybride) garantis par Ginnie Mae (GNMA), Fannie Mae (FNMA) et Freddie Mac (FHLMC). L’indice est construit en regroupant les blocs de MBS livrables à venir en lots ou génériques suivant le programme, le coupon et le millésime. Introduits en 1985, les indices à taux fixe GNMA, FHLMC et FNMA pour les titres à 30 et 15 ans ont été antidatés aux mois de janvier 1976, mai 1977 et novembre 1982, respectivement. En avril 2007, des titres hypothécaires hybrides à taux variable (ARM) ont été ajoutés à l’indice.

L’Indice des prix à la consommation (IPC) est une mesure qui examine la moyenne pondérée des prix d’un panier de biens et services de consommation, tels que le transport, la nourriture et les soins médicaux.

Euro vs USD— Performance totale de l’euro par rapport au  dollar US.

Emprunts d’État allemands à 10 ans— Indice Germany Benchmark 10— Year Datastream Government ; Emprunts d’État japonais à 10 ans — Indice Japan Benchmark 10-Year Datastream Government ; et Bons du Trésor américain à 10 ans— Indice U.S. Benchmark 10— Year Datastream Government.

L’indice ICE BofAML European Currency High-Yield Constrained (ICE BofAML Euro HY constrained) a vocation à répliquer la performance en euro et en livre sterling de la dette d'entreprise non IG (spéculative) émise sur les marchés des eurobonds.

L’indice ICE BofAML US Mortgage-Backed Securities (ICE BofAML US Mortgage Master) réplique la performance des titres « pass-through » adossés à des créances hypothécaires résidentielles à taux fixe et hybrides libellés en dollars américains et émis publiquement par des agences américaines sur le marché domestique américain.

L’indice ICE BofAML US High Yield Master II Constrained (ICE BofAML US High Yield) est un indice pondéré en fonction de la valeur de marché de toutes les obligations domestiques et yankee à haut rendement, y compris les obligations à paiement différé ou en cash. Ses titres ont des échéances d’un an ou plus et une note de crédit inférieure à BBB— /Baa3, mais ne sont pas en défaut.

L’indice ISM manufacturier repose sur des enquêtes menées auprès de plus de 300 entreprises manufacturières par l’« Institute of Supply Management ». L’indice ISM manufacturier assure un suivi de l’emploi, des stocks de production, des nouvelles commandes et des livraisons des fournisseurs. Un indice de diffusion composite est créé pour surveiller les conditions dans le secteur manufacturier national, sur la base des données de ces enquêtes.

Emprunts d’État italiens à 10 ans —Indice Italy Benchmark 10-Year Datastream Government.

L’indice JP Morgan CEMBI Broad Diversified est un indice de référence mondial des marchés émergents liquides qui réplique les performances des obligations d’entreprise libellées en dollars américains émises par des entités des marchés émergents.

L’indice JP Morgan Government Bond Emerging Markets (JPM Local EM debt) réplique la performance des obligations en devise locale émises par les gouvernements des marchés émergents. L’indice est positionné comme indice de référence investissable qui inclut uniquement les pays qui sont accessibles par la plupart des investisseurs internationaux (à l’exclusion de la Chine et de l’Inde en septembre 2013).

L’indice JP Morgan Government Bond Index Emerging Markets (JPM External EM Debt) réplique les performances des obligations en devise locale émises par les gouvernements des marchés émergents. L’indice est positionné comme indice de référence investissable qui inclut uniquement les pays qui sont accessibles par la plupart des investisseurs internationaux (à l’exclusion de la Chine et de l’Inde en septembre 2013).

L’indice JP Morgan Emerging Markets Bond Index Global (EMBI Global) réplique le rendement total des instruments de dette extérieure négociés sur les marchés émergents et constitue une version élargie de l’EMBI +. À l’instar de l’indice EMBI+, l’indice EMBI Global comprend des obligations « Brady » libellées en dollars américains, des prêts et des euro-obligations d’une valeur nominale en circulation d’au moins 500 millions de dollars.

L’indice JP Morgan GBI-EM Global Diversified est un indice de référence mondial liquide pondéré en fonction de la capitalisation boursière pour les obligations d’entreprise émergentes libellées en dollar américain représentant l’Asie, l’Amérique latine, l’Europe et le Moyen-Orient/Afrique.

JPY vs. USD — Rendement total en yen japonais par rapport au dollar US.

L’indice Markit ITraxx Europe est un indice équipondéré de 125 credit default swaps sur des entreprises européennes investment grade, répartis en 4 sous-indices : Financiers (senior et subordonné), non financiers et HiVol.

L’indice Nikkei 225 (Japon Nikkei 225) est un indice pondéré par les prix des 225 principales sociétés japonaises à la Bourse de Tokyo.

L’indice MSCI AC Asia ex Japon (MSCI Asie hors Japon) réplique la performance des grandes et moyennes capitalisations de deux pays développés sur trois (à l’exclusion du Japon) et de huit pays émergents d’Asie.

L’indice MSCI All Country World (ACWI, MSCI actions monde) est un indice pondéré par la capitalisation boursière ajustée du flottant, conçu pour mesurer la performance des marchés boursiers mondiaux. Le terme "« flottant »" représente la part des actions en circulation qui sont considérées comme disponibles à l’achat sur les marchés d’actions publics par les investisseurs. La performance de l’indice est cotée en dollars américains et sous-entend le réinvestissement des dividendes nets.

L’indice MSCI Emerging Markets (MSCI emerging equities) réplique les performances des grandes et moyennes capitalisations de 23 pays émergents (ME).

L’indice MSCI World (MSCI developed equities) reflète les performances de grandes et moyennes capitalisations de 23 pays développés (PD).

L’Indice des directeurs d’achat (PMI) est un indicateur de la santé économique du secteur manufacturier.

Refinitiv Convertible Global Focus USD Hedged est un indice pondéré par le marché qui inclut des obligations convertibles en actions d’une taille unitaire minimale de 500 millions de dollars (États-Unis), 200 millions d’euros (Europe), 22 milliards de yens et 275 millions de dollars (autres pays).

L’indice Russell 2000® mesure la performance des 2 000 plus petites sociétés de l’indice Russell 3000.

L’Indice S&P 500® (US S&P 500) mesure la performance du segment des grandes capitalisations du marché des actions américaines, et couvre environ 75 % de ce marché. L’indice comprend 500 entreprises de premier plan dans les principaux secteurs de l’économie américaine.

L’indice S&P CoreLogic Case-Shiller US National Home Price NSA cherche à mesurer la valeur de l’immobilier résidentiel dans 20 grandes zones métropolitaines américaines : Atlanta, Boston, Charlotte, Chicago, Cleveland, Dallas, Denver, Detroit, Las Vegas, Los Angeles, Miami, Minneapolis, New York, Phoenix, Portland, San Diego, San Francisco, Seattle, Tampa et Washington.

L’indice S&P/LSTA US Leveraged Loan 100 (S&P/LSTA Leveraged Loan Index) a vocation à refléter la performance des plus grandes opérations du marché des prêts à effet de levier.

L’indice S&P GSCI Copper (Copper), un sous-indice de l’indice S&P GSCI, fournit aux investisseurs un indice de référence fiable et publiquement disponible pour suivre la performance des investissements sur le marché du cuivre.

L’indice S&P GSCI Softs (GSCI soft commodities) est un sous-indice de l’indice S&P GSCI qui mesure la performance des seules matières premières agricoles, pondérée en fonction de la production mondiale. En 2012, l’indice S&P GSCI Softs comprenait les matières premières suivantes : café, sucre, cacao et coton.

Emprunts d’État espagnols 10 ans — Spain Benchmark 10-Year Datastream Government Index.

L’indice  Thomson Reuters Convertible Global Focus USD Hedged  est un indice pondéré par le marché qui inclut des obligations convertibles en actions d’une taille unitaire minimale de 500 millions de dollars (États-Unis), 200 millions d’euros (Europe), 22 milliards de yens, et 275 millions de dollars (autres pays).

Emprunts d’État britanniques à 10 ans — U.K. Benchmark 10— Year Datastream Government Index. Pour les indices d’obligations gouvernementales Datastream suivants, les indices de référence sont basés sur des obligations spécifiques. L’obligation choisie pour chaque série est l’obligation la plus représentative disponible pour la fourchette d’échéances données pour chaque point. Les indices de référence sont sélectionnés en fonction des conventions acceptées dans chaque marché. Généralement, l’obligation de référence est la dernière émission dans la fourchette d’échéance donnée ; il est également tenu compte du rendement, de la liquidité, de la taille de l’émission et du coupon.

L’indice US Dollar Index (DXY) est un indice de la valeur du dollar américain par rapport à un panier de monnaies, souvent appelé panier de devises des partenaires commerciaux des États-Unis.

Le Volatility Index (VIX) du Chicago Board Options Exchange (CBOE) reflète les anticipations du marché en matière de volatilité à 30 jours.

Il n’y a aucune garantie qu’une stratégie d’investissement fonctionnera dans toutes les conditions du marché et il revient à chaque investisseur d’évaluer sa capacité à investir à long terme, surtout pendant les périodes de détérioration du marché.

Les comptes dédiés gérés séparément peuvent ne pas être adaptés pour tous les investisseurs. Les comptes dédiés gérés conformément à cette stratégie peuvent détenir des titres qui ne suivent pas nécessairement la performance d’un indice particulier. Merci d’étudier attentivement les objectifs d’investissement, les risques et les frais associés à la stratégie avant d’investir Un niveau d’investissement minimum est requis. Vous trouverez des informations importantes sur les gestionnaires financiers dans la partie 2 du formulaire ADV.

Les opinions et les points de vue et/ou les analyses exprimés sont ceux de l’auteur ou de l’équipe de gestion à la date de publication : ils peuvent être modifiés à tout instant au gré de l’évolution des conditions de marché ou de la conjoncture économique et ne pas se concrétiser. En outre, les opinions ne seront pas mises à jour ou corrigées dans le but de refléter les informations publiées a posteriori, des situations existantes ou des changements se produisant après la date de publication. Les opinions exprimées ne reflètent pas les opinions de tous les gérants de portefeuille de Morgan Stanley Investment Management (MSIM) et ses filiales et sociétés affiliées (collectivement désignées par « la Société »). Elles peuvent ne pas être prises en compte dans toutes les stratégies et les produits proposés par la société.

Les prévisions et/ou estimations fournies dans le présent document sont susceptibles de changer et pourraient ne pas se matérialiser. Les informations concernant les performances attendues et les perspectives de marché sont basées sur la recherche, l’analyse et les opinions des auteurs ou de l’équipe de gestion. Ces conclusions sont de nature spéculative, peuvent ne pas se concrétiser et ne visent pas à prédire la performance future d’une stratégie ou d’un produit proposé par la Société. Les résultats futurs peuvent considérablement varier en fonction de facteurs tels que l’évolution des marchés des valeurs mobilières ou des marchés financiers ou des conditions économiques générales.

Ce document a été préparé sur la base d’informations publiques, de données élaborées en interne et d’autres sources externes jugées fiables. Toutefois, aucune garantie n’est donnée quant à la fiabilité de ces informations et la Société n’a pas cherché à vérifier en toute indépendance les informations provenant de sources publiques et externes.

Ce document constitue une communication générale, qui n’est pas impartiale et toute l’information qu’il contient a été préparée uniquement à des fins d’information et de formation et ne constitue pas une offre ni une recommandation d’achat ni de vente d’un titre en particulier ni d’adoption d’une stratégie d’investissement particulière. Les informations contenues dans le présent document ne s’appuient pas sur la situation d’un client en particulier. Elles ne constituent pas un conseil d’investissement et ne doivent pas être interprétées comme constituant un conseil en matière fiscale, comptable, juridique ni réglementaire. Avant de prendre une décision d’investissement, les investisseurs doivent solliciter l’avis d’un conseiller juridique et financier indépendant, y compris s’agissant des conséquences fiscales.

Les graphiques et diagrammes fournis dans le présent document le sont uniquement à titre d’illustration. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures.

Les indices ne sont pas gérés et ne comprennent ni frais, ni droits, ni commissions de vente. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice. Tout indice mentionné dans le présent document est la propriété intellectuelle du fournisseur concerné (y compris les marques déposées). Les produits basés sur des indices ne sont pas recommandés, avalisés, vendus ou promus par le fournisseur concerné, qui se dégage de toute responsabilité à leur égard.

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Eaton Vance fait partie de Morgan Stanley Investment Management. Morgan Stanley Investment Management est la division de gestion d’actifs de Morgan Stanley.

DISTRIBUTION

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MSIM, la division de gestion d’actifs de Morgan Stanley (NYSE : MS) et ses sociétés affiliées ont passé des accords pour commercialiser leurs produits et services respectifs.  Chaque société affiliée de MSIM est réglementée de manière appropriée dans la juridiction où elle opère. Les sociétés affiliées de MSIM sont :  Eaton Vance Management (International) Limited, Eaton Vance Advisers International Ltd, Calvert Research and Management, Eaton Vance Management, Parametric Portfolio Associates LLC et Atlanta Capital Management LLC.

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EMEA :

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Au sein de l’UE, les documents de MSIM et d’Eaton Vance sont publiés par MSIM Fund Management (Ireland) Limited (« FMIL »). FMIL est une société privée à responsabilité limitée par actions immatriculée en Irlande sous le numéro 616661 et réglementée par la Banque Centrale d’Irlande. Son siège social est situé à l’adresse The Observatory, 7-11 Sir John Rogerson’s Quay, Dublin 2, D02 VC42, Irlande.

En dehors de l’UE, les documents de MSIM sont publiés par Morgan Stanley Investment Management Limited (MSIM Ltd), une société agréée et réglementée par la Financial Conduct Authority. Enregistrée en Angleterre. Numéro d’enregistrement : 1981121. Siège social : 25 Cabot Square, Canary Wharf, London E14 4QA.

En Suisse, les documents de MSIM sont publiés par Morgan Stanley & Co. International plc, Londres, succursale de Zurich, une société agréée et réglementée par l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers ("FINMA" ;. Siège social : Beethovenstrasse 33, 8002 Zurich, Suisse.

En dehors des États-Unis et de l’UE, les documents d’Eaton Vance sont publiés par Eaton Vance Management (International) Limited (« EVMI ») 125 Old Broad Street, Londres, EC2N 1AR, Royaume-Uni, qui est agréé et réglementé au Royaume-Uni par la Financial Conduct Authority.

Italie : MSIM FMIL (succursale de Milan), (Sede Secondaria di Milano), Palazzo Serbelloni Corso Venezia, 16 20121 Milan, Italie. Pays-Bas : MSIM FMIL (succursale d’Amsterdam), Tour Rembrandt, 11e étage Amstelplein 1 1096HA, Pays-Bas. France : MSIM FMIL (succursale de Paris), 61, rue de Monceau, 75008 Paris, France. Espagne : MSIM FMIL (succursale de Madrid), Calle Serrano 55, 28006, Madrid, Espagne. Allemagne : Allemagne : MSIM FMIL (succursale de Francfort), Grosse Gallusstrasse 18, 60312 Francfort, Allemagne (Catégorie : Branch Office (FDI) selon § 53b KWG). Danemark : MSIM FMIL (succursale de Copenhague), Gorrissen Federspiel, Axel Towers, Axeltorv2, 1609 Copenhague V, Danemark.

MOYEN-ORIENT

Dubaï : MSIM Ltd (Bureau de représentation, Unit Precinct 3-7 th Floor-Unit 701 and 702, Level 7, Gate Precinct Building 3, Dubai International Financial Centre, Dubaï, 506501, Émirats arabes unis. Téléphone : +97 (0)14 709 7158). Ce document est distribué dans le Centre financier international de Dubaï par Morgan Stanley Investment Management Limited (bureau de représentation), une entité réglementée par la Dubai Financial Services Authority (« DFSA »). Il n’est destiné qu’à être utilisé par des clients professionnels et des contreparties de marché. Ce document n'est pas destiné à être distribué aux clients particuliers, et ceux-ci ne doivent pas agir sur la base des informations contenues dans ce document.

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États-Unis

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Amérique latine (Brésil, Chili, Colombie, Mexique, Pérou et Uruguay)
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ASIE-PACIFIQUE

Hong Kong : Le présent document est diffusé par Morgan Stanley Asia Limited aux fins d’utilisation à Hong Kong et ne peut être diffusé qu’auprès d’« investisseurs professionnels » au sens du Securities and Futures Ordinance (décret sur les valeurs mobilières et les contrats à terme) de Hong Kong (Cap 571). Le contenu du présent document n’a été révisé ni approuvé par aucune autorité de réglementation, y compris la Securities and Futures Commission de Hong Kong. En conséquence, à moins que la loi en vigueur ne prévoie des exceptions, ce document ne devra pas être publié, diffusé, distribué, ni adressé aux particuliers résidant à Hong Kong, ni mis à leur disposition. Singapour :Publié par Morgan Stanley Investment Management Company, le présent document ne doit pas être transféré ou distribué, directement ou indirectement, à des personnes à Singapour autres que (i) les investisseurs accrédités, (ii) les investisseurs spécialisés ou (iii) les investisseurs institutionnels tels que définis dans la Section 4A de la loi singapourienne Securities and Futures Act (« SFA »), Chapitre 289 ; ou (iv) les personnes concernées par toute autre disposition applicable de la SFA, et conformément aux conditions de celle-ci. Cette publication n’a pas été vérifiée par l’Autorité monétaire de Singapour. Australie :Ce document est publié par Morgan Stanley Investment Management (Australie) Pty Ltd ABN 22122040037, AFSL No. 314182 et ses affiliés et ne constitue pas une invitation à investir. Morgan Stanley Investment Management (Australia) Pty Limited donne les moyens aux filiales de MSIM de fournir des services financiers à la clientèle de gros en Australie. Une invitation à investir ne peut être proposée que lorsqu’aucune publication d’information n’est requise par la Corporations Act 2001 (Cth) (la « Corporations Act »). Toute invitation à investir ne pourra pas être considérée comme telle si une publication d’information est requise par la Corporations Act 2001 et ne sera faite qu’à des personnes ayant le statut de « client de gros » (wholesale client), tel que défini dans la Corporations Act. Ce document ne sera pas déposé auprès de l’Australian Securities and Investments Commission.

Japon :
Pour les investisseurs professionnels, ce document est distribué à titre informatif seulement. Pour ceux qui ne sont pas des investisseurs professionnels, ce document est fourni par Morgan Stanley Investment Management (Japan) Co., Ltd. (« MSIMJ ») dans le cadre de conventions de gestion de placements discrétionnaires (« IMA ») et de conventions de conseils en placement (« AAI »). Il ne s’agit pas d’une recommandation ni d’une sollicitation de transactions ou offre d’instruments financiers particuliers. En vertu d’une convention IMA, en ce qui concerne la gestion des actifs d’un client, le client prescrit à l’avance les politiques de gestion de base et charge MSIMJ de prendre toutes les décisions d’investissement en fonction de l’analyse de la valeur des titres et MSIMJ accepte cette mission. Le client doit déléguer à MSIMJ les pouvoirs nécessaires à l’investissement. MSIMJ exerce les pouvoirs délégués en fonction des décisions d’investissement de MSIMJ, et le client s’interdit d’émettre des instructions individuelles. Tous les profits et pertes d’investissement reviennent aux clients ; le principal n’est pas garanti. Les investisseurs doivent étudier attentivement les objectifs d’investissement, la nature des risques et les frais associés à la stratégie avant d’investir. À titre de commission de conseils en investissement pour une gestion conseillée (IAA) ou une discrétionnaire (AMIIMA), le montant des biens assujettis au contrat multiplié par un certain taux (la limite supérieure est de 2,20% par année (taxes comprises)) sera engagé proportionnellement à la durée du contrat. Pour certaines stratégies, des honoraires conditionnels peuvent être compris en plus des frais mentionnés ci-dessus. Des frais indirects peuvent également être supportés, tels que des commissions de courtage pour des titres émis par des personnes morales. Étant donné que ces frais et dépenses sont différents selon le contrat et d’autres facteurs, MSIMJ ne peut pas préciser les taux, les limites supérieures, etc. à l’avance. Tous les clients doivent lire attentivement les documents fournis avant la conclusion et l’exécution d’un contrat. Ce document est diffusé au Japon par MSIMJ, enregistré sous le n° 410 (Directeur du Bureau des Finances Locales de Kanto (Entreprises d’Instruments Financiers)), Membres : de la Japan Securities Dealers Association, de la Investment Trusts Association, de la Japan Investment Advisers Association et de la Type II Financial Instruments Firms Association.

 

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