Analyses
Décarbonation : Le Changement de Politique Inévitable
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Sustainable Investing
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octobre 26, 2021
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Décarbonation : Le Changement de Politique Inévitable |
Le changement climatique est désormais un sujet brûlant, dans tous les sens du terme. Il a enfin trouvé sa place en tant que sujet majeur et incontournable dans les médias et l’opinion publique. Cependant, nous, en tant que société, n’avons même pas commencé à réduire structurellement les émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES) et l’ampleur du changement nécessaire n’est toujours pas parfaitement assimilée.
Pour ce qui est des solutions, il existe une forte interaction entre les politiques, l’économie et les découvertes technologiques. Le coût des énergies renouvelables s’est effondré et leur déploiement connaît une croissance rapide, bien que partant d’une base de départ plutôt faible, tandis que de nombreuses autres technologies propres, comme les véhicules électriques et l’hydrogène en tant que source d’énergie, continuent de progresser. Mais à elles seules, elles ne peuvent pas entraîner une réduction des émissions mondiales de GES aussi rapide qu’il le faudrait. Compte tenu de l’ampleur du défi que représente le carbone, sans une intervention politique significative, les progrès seront trop lents pour atteindre le « net zéro » d’ici 2050, et a fortiori avant. À l’approche de la conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP26), une coordination internationale en matière de réglementation et d’élaboration des politiques est indispensable.
« Les gouvernements peuvent-ils accélérer de manière significative le processus de décarbonation grâce à des mécanismes de politiques radicales et le feront-ils ? Pourquoi cela revêt-il une importance pour les investisseurs ? »
Dans le deuxième article de notre série sur la décarbonation, nous nous penchons sur ce que les Principes pour l’investissement responsable des Nations unies qualifient de « changement de politique inévitable » face au réchauffement climatique ; sans doute l’une des priorités les plus importantes pour les chefs d’État actuels et leur héritage pour les générations à venir.
Les gouvernements peuvent-ils accélérer de manière significative le processus de décarbonation grâce à des mécanismes de politiques radicales et le feront-ils ? Quels outils politiques ont-ils à leur disposition, à quel point sont-ils efficaces, et quel impact ont-ils sur l’économie, les secteurs individuels, le comportement des électeurs et sur la politique ? Pourquoi cela revêt-il une importance pour les investisseurs ? Quelles sont les implications pour les portefeuilles en actions de qualité ? Cet article cherche à répondre à ces questions majeures.
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Considérations sur les risques
Il ne peut être garanti qu’un portefeuille atteindra son objectif d’investissement. Les portefeuilles sont sujets au risque de marché, c’est-à-dire à la possibilité que la valeur de marché des titres en portefeuille baisse. Les valeurs boursières peuvent varier quotidiennement en fonction de facteurs économiques ou d’autre nature (par ex. catastrophes naturelles, crises sanitaires, terrorisme, conflits et troubles sociaux) qui ont des répercussions sur les marchés, les pays, les entreprises ou les gouvernements. Il est difficile de prévoir le calendrier, la durée et les éventuels effets négatifs (par ex. liquidité du portefeuille) liés à de tels événements. En conséquence, cette stratégie expose l’investisseur à des pertes potentielles. Nous attirons votre attention sur le fait que cette stratégie peut comporter d’autres types de risques. L’évolution de l’économie mondiale, des dépenses et des préférences de consommation, de la concurrence, de la démographie, des réglementations publiques et des conditions économiques peut pénaliser les sociétés internationales et peut avoir un impact négatif plus prononcé sur la stratégie que si les actifs de la stratégie étaient investis dans un éventail plus large de sociétés. En général, la valeur des titres de capital varie également en fonction des activités spécifiques à une entreprise. Les investissements sur les marchés étrangers s’accompagnent de risques particuliers, notamment les risques de change, politiques, économiques et de marché. Les actions de sociétés de petites et moyennes capitalisations présentent des risques spécifiques, tels que des gammes de produits, des marchés et des ressources financières limitées, et une volatilité supérieure à celles des entreprises de grandes capitalisations plus solidement établies. Les risques associés aux investissements sur les marchés émergents sont plus élevés que ceux associés aux investissements sur des marchés développés étrangers. Les instruments dérivés peuvent augmenter les pertes de façon disproportionnée et avoir un impact significatif sur la performance. Ils peuvent également être soumis aux risques de contrepartie, de liquidité, liés à la valorisation, de corrélation et de marché. Les titres illiquides peuvent être plus difficiles à vendre et à valoriser que les titres cotés en bourse (risque de liquidité). Les portefeuilles peu diversifiés investissent dans un nombre plus restreint d’émetteurs. De ce fait, toute évolution de la situation financière ou de la valeur de marché d’un émetteur donné est susceptible d’entraîner une volatilité accrue. La performance relative des stratégies ESG qui intègrent l’investissement d’impact et/ou des facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) peut diverger de celle d’autres stratégies ou d’indices de référence généraux du marché, selon que ces secteurs ou ces investissements ont la faveur ou non du marché. Par conséquent, rien ne garantit que les stratégies ESG produiront une meilleure performance.
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Head of ESG Research
International Equity Team
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Executive Director
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