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Global Fixed Income Bulletin
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février 17, 2023

Profitons des bonnes choses ! Mais pour combien de temps ?

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février 17, 2023

Profitons des bonnes choses ! Mais pour combien de temps ?


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Profitons des bonnes choses ! Mais pour combien de temps ?

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février 17, 2023

 
 

Beaucoup de choses peuvent se passer en quelques jours. L’année 2022 s’est terminée sur un grognement d'ours. Les obligations ont enregistré des performances fortement négatives en décembre et sur l'année, tout comme les actions américaines. 30 jours plus tard, fin janvier, les obligations enregistraient une progression de 4 % et l'indice S&P 500 gagnait plus de 4,5 %, effaçant ainsi l’essentiel des pertes subies en décembre. En effet, après la très forte augmentation des rendements en décembre, les marchés obligataires ont fait volte-face et chuté lourdement en janvier. La trajectoire des marchés n’évolue pas aussi brusquement sans raison précise, mais cette fois, les raisons sont multiples.

 
 

Tout d'abord, en l'absence de réunions des banques centrales, les marchés ont eu le temps de passer au crible l'état de l'économie mondiale et de déterminer la phase du cycle en cours, après le relèvement marqué des taux en 2022. De plus, dans l’ensemble, les banquiers centraux n'ont pas pris de mesures agressives ou fait de déclarations radicales en janvier. Les investisseurs en ont conclu que le rythme et l'ampleur des relèvements de taux allaient à coup sûr ralentir. Et le marché a eu raison début février lorsque la Réserve fédérale américaine (Fed) et la Banque d'Angleterre (BoE) ont réduit l'ampleur de leurs hausses de taux de 50 points de base (pb) à 25 pb. Si cette issue faisait consensus, elle confirme que l’impact négatif des politiques monétaires sur les économies et les marchés sera moins marqué en 2023.  La volatilité des marchés a donc diminué, laissant espérer une baisse des primes de risque et un rebond des actifs risqués. Sur fond de baisse de la volatilité, le dollar américain s’est encore déprécié (les investisseurs n’étant plus vraiment en quête d’actifs refuges) et les perspectives économiques se sont améliorées en dehors des États-Unis, notamment en Europe et dans les pays émergents.

Deuxièmement, les fondamentaux se sont globalement améliorés. L'inflation a sensiblement baissé aux États-Unis, avec une inflation des prix des biens négative. Le fléchissement du marché du logement américain s’est poursuivi. Les perspectives des entreprises, synthétisées par les ISM des secteurs manufacturier et des services, laissaient présager une récession pure et simple. Les tensions sur le marché du travail ont semble-t-il diminué, avec par exemple une décélération de la croissance des salaires et de l'emploi, un facteur essentiel allant dans le sens d’une baisse de l'inflation dans le secteur des services. Les rendements ont atteint des niveaux soudainement attractifs dans l’hypothèse d’une embellie continue des fondamentaux, donnant lieu à un scénario relativement rare, un atterrissage « en douceur » de l’économie. Cette tendance a marqué une inflexion complète par rapport à l’année 2022, qui a été marquée par une évolution aléatoire des marchés face aux craintes de récession et d’inflation.

Troisièmement, l’« aversion aux regrets » (Fear of missing out, ou FOMO) a certainement joué un rôle, d'autant plus que les fondamentaux semblaient avoir repris des couleurs. Après les performances désastreuses de la plupart des actifs financiers en 2022, le risque de « passer à côté » d’un marché haussier (en plein marché baissier) a dû trotter dans la tête des investisseurs. Après tout, en dehors des matières premières, ce sont les liquidités en dollars américains qui se sont le mieux comportées. On peut raisonnablement estimer que les investisseurs étaient longs sur cet actif au début de l’année 2023. Les conditions techniques ont donc joué un rôle dans le rebond des marchés au cours du mois. Le rachat des positions courtes des spéculateurs et la réduction des positionnements sous-pondérés des investisseurs institutionnels et des particuliers ont aussi contribué au rebond des marchés.

En résumé, le mois de janvier a été une période faste pour les marchés financiers. La peur et les craintes qui se sont manifestées en décembre ont globalement disparu, permettant aux obligations, aux actions et aux devises (hors États-Unis) de se redresser. La baisse continue de la volatilité a joué un rôle majeur et a entraîné une baisse des rendements obligataires, un rebond des actions et un resserrement marqué des spreads de crédit. Selon nous, les performances récentes de ces actifs tendent à montrer que le marché était survendu, que les investisseurs étaient sous-investis et qu'un atterrissage « en douceur » se profilait dans les esprits, évitant ainsi aux banques centrales d’avoir à resserrer excessivement leur politique.

 
 
 
Encadré 1 : Performance des actifs depuis le début de l'année
 

Note : performances en dollar US. Source : Bloomberg. Données au 31 janvier 2023. Les performances des indices sont fournies à titre indicatif uniquement et n’ont pas vocation à illustrer la performance d’un investissement spécifique. La performance passée n’est pas un indicateur fiable des performances futures.Voir la définition des indices ci-après.

 
 
 
Encadré 2 : Variations mensuelles des devises par rapport au dollar US
 

Note : Un changement positif signifie une appréciation de la devise par rapport au dollar US. Source : Bloomberg. Données au 31 janvier 2023.

 
 
 
Encadré 3 : Principales variations mensuelles des rendements à 10 ans et des spreads
 

Source : Bloomberg, JP Morgan. Données au 31 janvier 2023.

 
 

Perspectives des marchés obligataires

Les investisseurs ne doivent pas extrapoler le début de l'année 2023. Les performances ont été si exceptionnelles en janvier qu'il sera selon nous difficile de les reproduire dans les mois à venir. Nous ne devrions pas perdre l’essentiel des performances obtenues jusqu'à présent en 2023, mais une correction et une évolution en dents de scie des marchés sont probables.

Le marché oscille deux idées : le fait que hausse de 25 pb des taux décidée lors du Comité fédéral de l'open market (FOMC) de février sera la dernière (du moins pour un certain temps) et le fait que l'inflation n'est pas encore jugulée et que d'autres hausses seront justifiées. Malheureusement, compte tenu des données publiées en février - qui ont mis à mal la thèse de l'atterrissage en douceur -, et du rebond des marchés obligataires en janvier, il faut s’attendre à une consolidation, voire à une modeste correction des rendements et des spreads.

Le potentiel de baisse des rendements des titres sans risque et des titres investment grade sera tributaire d'un reflux continu de l'inflation, d’un rebond modeste de l’économie et d’un arrêt des hausses de taux de la Fed (et les autres banques centrales). Pourtant, quel que soit le pays concerné, la diminution des tensions sur les marchés du travail ne semble pas suffisante pour ralentir la croissance des salaires et donc l'inflation sous-jacente du secteur des services. La croissance devra être suffisamment lente pour faire baisser l'inflation, mais sans être atone au point d’alimenter l'inflation et d’inciter les banques centrales à relever encore leurs taux, voire de provoquer une récession. Il ne faut pas s’attendre à une baisse des taux de la Fed à moins d'une hausse significative du chômage, c'est-à-dire bien au-delà de 4 %, et à moins que l'inflation ne retombe d'elle-même à 2 %. C’est peut-être ce que prévoit la Fed, mais sans pour autant envisager une baisse des taux.

Les prévisions des marchés et des banques centrales relatives au taux d'intérêt terminal (ou maximal) de chaque pays ne sont plus guère éloignées. La principale question en suspens est de savoir combien de temps ils resteront à ce niveau. Et à cet égard, les divergences de vue sont assez importantes : les marchés sont optimistes et pensent que les taux atteindront un pic au plus tard au milieu de l'année, puis commenceront à baisser progressivement en fin d’année, puis de manière plus rapide en 2024.  La Fed estime que ce chiffre, légèrement supérieur à 5 %, constituera probablement un plancher. Le marché estime non seulement qu'il s'agira du pic, mais que les taux chuteront de manière significative courant 2023 et en 2024.

Si la Fed a raison, c’est-à-dire si l’économie américaine est plus solide que prévu et/ou si l’inflation persiste encore, un ajustement des prix des marchés obligataires américains sera nécessaire. Dans ce scénario, les rendements des bons du Trésor américain à 10 ans pourraient atteindre 4 %. La bonne nouvelle est qu’un tel scénario n’entraînerait qu’une augmentation de 25 pb des taux. Un niveau beaucoup moins élevé qu’en 2022 et nettement moins néfaste pour les performances grâce au niveau de départ plus élevé des rendements (et des performances déjà enregistrées en 2023). Une analyse similaire vaut pour la plupart des marchés obligataires des autres pays développés.

En résumé, les rendements des emprunts d'État devraient évoluer pour le moment dans une fourchette étroite. Les marchés ont testé la limite inférieure à la mi-décembre et à nouveau en janvier. Compte tenu de la solidité des données du marché du travail aux États-Unis et de la réaction de la BCE à l'interprétation accommodante de son relèvement des taux en février, il est peu probable que de tels plus bas réapparaissent à court terme. Compte tenu des incertitudes actuelles et de la hausse probablement modeste de la volatilité qui se profile, il nous semble judicieux de prendre des positions proches de la neutralité vis-à-vis du risque de taux d'intérêt.

Sur le plan des secteurs, c’est le crédit titrisé qui nous semble le plus prometteur. Ce segment a sous-performé les marchés du crédit en 2023, ce qui augure de nouveaux gains en raison des très bonnes performances du crédit. Le marché de la titrisation se compose principalement de titres adossés à des prêts immobiliers résidentiels et commerciaux et de titres adossés à des actifs. Les rendements de la plupart de ces obligations sont deux fois plus élevés que l’année dernière, les spreads étant sensiblement plus importants que sur les marchés du crédit d’entreprise (sauf pour les obligations d’entreprise notées CCC). Nous pensons que les inquiétudes concernant le crédit sont exagérées et que les rendements finiront l’année 2023 en baisse (que ce soit sous l’effet d’une compression des spreads ou de la baisse des taux directeurs). Notre catégorie préférée du crédit titrisé reste celle des titres adossés à des hypothécaires résidentiels hors agences, malgré les prévisions de baisse des prix des logements américains en 2023.  Les titres adossés à des prêts hypothécaires (RMBS) émis par des agences devraient surperformer les bons du Trésor américain, mais nous restons inquiets de l’évolution de la demande structurelle en raison du resserrement quantitatif de la Fed et de la réduction de la demande des banques.

Les obligations d'entreprises ont enregistré des performances exceptionnelles depuis le début de l’année. Tellement exceptionnelles que nous n’entrevoyons pas de nouveau resserrement des spreads à court terme. Alors que les spreads des obligations investment grade (IG) américaines sont proches de leurs moyennes à long terme et que les perspectives économiques et l’évolution des politiques restent très incertaines, nous ne pensons pas que le moment soit propice à un optimisme excessif. Toutefois, les rendements absolus semblent assez bien valorisés à plus long terme, surtout si l'inflation se rapproche progressivement de l'objectif fixé et si la Fed ne durcit pas trop sa politique (avec un taux terminal proche de 5,25 %). Les obligations investment grade en euro semble offrir de meilleures opportunités car l'Union européenne (UE) bénéficie de la baisse des prix de l'énergie, d'une politique budgétaire expansionniste et de la réouverture de la Chine. Cette combinaison de facteurs devrait également profiter à l'euro. Nous serons acheteurs lors des phases de repli.

Notre analyse des marchés des obligations à haut rendement est assez similaire, mais avec un risque accru lié au potentiel de récession en 2023. Les performances ont été exceptionnelles en 2023 et ne pourront pas se poursuivre à un tel rythme. Toutefois, nous n’anticipons pas de récession au cours des six prochains mois et l'inflation devrait continuer à refluer, ce qui consolidera la trésorerie des ménages et soutiendra la demande globale. Les taux de défaut sont susceptibles d’augmenter, sans pour autant exploser, comme on pourrait s’y attendre en cas de récession classique. Les indices du high yield offrant un rendement d’environ 8 %, les spreads disposent d’un potentiel d’élargissement considérable tout en générant des performances proches de 5 %, voire plus. Nous avons une préférence pour les émetteurs notés B et certains émetteurs notés CCC.

Le dollar devrait rester sous pression en 2023 malgré le rapport sur l'emploi américain de janvier. Comme la plupart des actifs, la baisse du dollar en 2023 a peut-être été trop forte et trop rapide, mais il devrait repartir à la baisse une fois que la fragilité de l'économie américaine deviendra plus évidente. Les perspectives de croissance des autres pays sont meilleures, leurs banques centrales sont susceptibles de relever davantage leurs taux et le dollar semble toujours surévalué. Mais sa dépréciation prendra probablement du temps, notamment si la Fed choisit de ne PAS réduire les taux en 2023. Les obligations des pays émergents continuent de gagner en attractivité, et nous prévoyons une surperformance des marchés locaux et des devises. Leurs écarts de rendement réel par rapport aux bons du Trésor américain restent à des niveaux historiquement élevés. Comme d'habitude, les investisseurs doivent être conscients des différents risques caractérisant chaque pays. Les marchés émergents ne sont homogènes. La réouverture de la Chine devrait être très positive pour les marchés émergents en général et utile pour l'économie mondiale.

Taux et devises des marchés développés

Analyse mensuelle
Les rendements ont globalement baissé en début d'année, inversant la brève correction des prix de décembre. Aux États-Unis, les statistiques ont confirmé que l’inflation restait élevée et que les tensions étaient toujours vives sur le marché du travail, mais elles ont également témoigné d’un léger fléchissement de la vigueur de l’économie. Les indices PMI/ISM ont par exemple fait état d’une dégradation constante des données, sans compter l’accès de faiblesse des ventes de détail. En ce qui concerne les craintes inflationnistes, l'IPC est ressorti conforme aux attentes, mais a montré des signes de baisse sous l’effet du léger recul de l’inflation. De même, l'indice du coût de l'emploi a été plus faible que prévu, mais demeure élevé. Toujours dans la zone Amérique du Nord, la Banque du Canada a augmenté son taux d'intérêt de 25 pb comme prévu, tout en laissant présager une pause probable de son cycle de hausse. Les statistiques européennes ont contrasté avec celles des États-Unis, avec des données supérieures aux attentes et une inflation sous-jacente toujours aussi résiliente. Enfin, la Banque du Japon (BoJ), dont la décision était très attendue, a choisi de maintenir sa politique de contrôle de la courbe des taux, ce qui a d’abord entraîné une baisse des emprunts d'État japonais, avant qu'ils ne renouent avec le seuil des 50 pb en fin de mois.1

Perspective
Certaines des dernières données économiques ont commencé à montrer des signes de faiblesse, et les niveaux d'inflation à s’infléchir, mais les trajectoires des taux d'intérêt et des données économiques demeurent très incertaines. Selon nous, le marché des taux est proche de sa juste valeur compte tenu des données actuelles. Cependant, les banquiers centraux ont clairement exprimé leur détermination à maintenir les taux à un niveau élevé, et même si l’inflation poursuit sa baisse par rapport à ses pics précédents, son niveau ainsi que celui du marché du travail révèlent toujours une surchauffe de l’économie. Après le rebond de janvier, le marché espère toujours une baisse rapide de l'inflation : il anticipe en effet une baisse marquée des taux américains lors des deux prochaines années, ce qui va à l’encontre des déclarations de la Fed. Par conséquent, un risque de hausse modeste des taux subsiste. Sur le front des devises, le dollar américain a bénéficié du resserrement de la politique de la Fed en 2022 et des craintes croissantes entourant la croissance mondiale. Cependant, cette tendance s'est arrêtée net fin 2022 et a continué à s’infléchir début 2023. Nous pensons que la dépréciation du dollar pourrait se poursuivre pendant encore quelque temps.

Taux et devises des marchés émergents

Analyse mensuelle
La dette des marchés émergents a poursuivi sa phase de rebond initiée depuis la fin 2022 jusqu'au début 2023. La dépréciation continue du dollar américain a permis à de nombreuses devises des pays émergents de reprendre des couleurs, en particulier les devises asiatiques. La réouverture de la Chine, après un abandon inattendu de sa politique « zéro COVID », devrait aller dans le sens d'une accélération de la croissance et d’une réduction des incertitudes dans la région. Au Pérou, les manifestations se sont intensifiées en janvier à la suite d'une tentative de coup d'État et de l'arrestation de l'ancien président péruvien Pedro Catillo, entraînant une instabilité accrue dans le pays. Les facteurs techniques ont commencé à s’améliorer lors des derniers mois de 2022, mais l'intérêt des investisseurs envers la classe d'actifs a nettement augmenté en janvier. Les fonds d’obligations émergentes en devises fortes et en devises locales ont connu de solides collectes (5,8 milliards de dollars et 1,9 milliard de dollars, respectivement). Tous les facteurs de risque de la dette émergente ont généré des performances positives au cours du mois.2

Perspective
La classe d'actifs devrait poursuivre son rebond en 2023. Les taux locaux sont selon nous particulièrement attractifs, car les écarts de rendement réel entre les marchés émergents et les marchés développés restent élevés. De nombreux pays émergents devraient profiter du ralentissement du resserrement de la politique monétaire américaine. La classe d'actifs a subi une décollecte importante en 2022, mais le sentiment s’est infléchi au quatrième trimestre 2022 et l’embellie s'est poursuivie de manière spectaculaire en janvier, avec une collecte très dynamique pour les fonds en devises fortes et locales. Les flux d’investissement devraient se poursuivre à la faveur de l’appétence accrue au risque des investisseurs. Les fondamentaux continuent à s'améliorer et les valorisations restent attractives, mais la dispersion des performances entre pays et entre titres reste élevée. Il sera donc primordial de procéder à une évaluation bottom-up de toutes les opportunités.

Obligations d’entreprise

Analyse mensuelle
Les spreads des obligations IG européennes se sont mieux comportés que ceux de leurs homologues américains lors du rebond observé au cours du mois, l’amélioration du sentiment et la bonne tenue des facteurs techniques ayant soutenu le marché européen (le consensus ne table plus sur une récession légère mais sur un atterrissage en douceur). Les obligations d’entreprises ont surtout bénéficié du reflux de l'inflation, de la priorité à nouveau accordée à la croissance par les autorités chinoises et des résultats (globalement) supérieurs aux attentes publiés par les entreprises pour le quatrième trimestre 2022.3

Les marchés américains et mondiaux des obligations à haut rendement ont très bien commencé l'année 2023. Les investisseurs ont profité de rendements de départ globalement attractifs, alors que la Fed approche de plus en plus de la fin de son cycle agressif de hausse des taux. L'équilibre entre l'offre et la demande s’est révélé favorable en janvier. Le marché primaire des titres à haut rendement a rouvert ses portes et les fonds réservés aux particuliers ont enregistré une collecte nette importante.4 Les segments de moindre qualité du marché ont globalement surperformé et les secteurs les plus performants sur le mois ont été les services aux collectivités liés au gaz naturel, le courtage, les sociétés de gestion d'actifs, les sociétés de bourse et de financement.5

Les marchés mondiaux des obligations convertibles ont commencé l'année en fanfare dans le sillage du rebond des actifs à forte croissance, les investisseurs étant de plus en plus convaincu d’un ralentissement de la hausse des taux. En janvier, les convertibles ont enregistré une performance située entre celles des actions mondiales et des obligations mondiales, l'indice Refinitiv Global Convertibles Focus ayant progressé de 4,76 %. Il s'agit de leur plus forte progression mensuelle depuis novembre 2020, grâce à la contribution de tous les principaux facteurs sous-jacents (actions, spreads et taux). Seule la baisse de la volatilité a eu un impact négatif, elle qui sert généralement à se couvrir contre l’évolution des marchés actions, la volatilité ayant tendance à augmenter lorsque les actions progressent et à diminuer lorsqu’elles baissent. Le marché primaire a toutefois connu un démarrage assez lent, avec seulement 2,4 milliards de dollars émis.6

Perspective
Nous pensons que nous serons correctement rémunérés par nos positions sur le crédit. En effet, les fondamentaux des entreprises nous paraissent résilients et la conjoncture macroéconomique devrait s’améliorer grâce au changement de cap des politiques monétaires et à la réouverture progressive de la Chine. Les entreprises ont accumulé les liquidités et mis en œuvre des mesures de réduction des coûts durant la pandémie. Les marges vont subir des pressions et les objectifs de chiffre d'affaires difficiles à atteindre, mais étant donné le niveau de départ, nous pensons que les entreprises seront en mesure d’absorber une phase de ralentissement sans perdre leur notation de crédit ou faire défaut.

Le rebond entamé en janvier par le marché des obligations à haut rendement devrait se poursuivre à court terme. Toutefois, il finira probablement par se dissiper en raison du resserrement déjà marqué des spreads en janvier et des risques qui se profilent encore à l'horizon.

Produits titrisés

Analyse mensuelle
Les spreads des MBS d'agence et ceux des crédits titrisés se sont resserrés en janvier. Les spreads de crédit titrisés ont marqué le pas par rapport au resserrement des spreads de crédit d’entreprise au quatrième trimestre et continuent de paraître attractifs en termes de valeur relative. L’offre de nouvelles émissions titrisées reste très faible, car le volume de nouveaux prêts, tant résidentiels que commerciaux, a considérablement diminué. Les fondamentaux du crédit titrisé demeurent stables. Les défauts augmentent lentement, mais restent faibles par rapport aux tendances historiques et ne semblent pas menacer la solide protection structurelle du crédit de la plupart des actifs titrisés. Les prix des logements aux États-Unis ont baissé d'environ 5 % par rapport à leur pic atteint en juin, et ils devraient encore baisser de 5 à 10 % en 2023.7

Perspective
Le crédit résidentiel américain reste notre secteur préféré, malgré nos prévisions de baisse des prix de l’immobilier, avec une forte préférence pour les prêts anciens (conclus en 2020 ou avant) en raison de l’appréciation considérable des prix de l’immobilier ces dernières années. Nous restons plus prudents vis-à-vis de l’immobilier commercial, qui continue de subir les effets négatifs du monde d’après-pandémie et qui pourrait également être affecté par une récession. Nous avons nettement réduit notre surpondération du marché européen pour nous repositionner sur le marché américain. Les opportunités ajustées du risque semblent en effet plus convaincantes aux États-Unis, mais comme les spreads se sont normalisés et que les conditions économiques se sont améliorées, nous sommes désormais moins intéressés par les opportunités offertes par le marché européen.

 
 

Les points de vue et opinions exprimés sont ceux de l'équipe de gestion de portefeuille à fin février 2023 et sont sujets à modification en fonction des conditions de marché, économiques ou autres. La performance passée n’est pas un indicateur fiable des performances futures.

1 Source : Bloomberg. Données au 31 janvier 2022.
2 Source : Bloomberg. Données au 31 janvier 2022. Les obligations d’entreprises émergentes sont représentées par l’indice JP Morgan CEMBI Broad Diversified.
3 Source : Indices Bloomberg : indices U.S. Corporate et European Aggregate Corporate. Données au 31 janvier 2023.
4  Source : J.P. Morgan, au 31 janvier 2023.
5 Source : J.P. Morgan et indice Bloomberg US Corporate High Yield. Données au 31 janvier 2023.
6 Source : Bloomberg et indice Refinitiv Global Convertibles Focus. Données au 31 janvier 2023.
7 Source : Bloomberg. Données au 31 janvier 2023.

 
 
 
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Considérations sur les risques

La diversification ne garantit pas un profit ni une protection contre les pertes dans un marché en déclin.

Il ne peut être garanti qu’un portefeuille atteindra son objectif d’investissement. Les portefeuilles sont soumis au risque de marché, c’est-à-dire à la possibilité que la valeur des titres détenus par le portefeuille diminue et que la valeur des actions du portefeuille soit donc inférieure à celle que vous avez payée. Les valeurs boursières peuvent varier quotidiennement en fonction de facteurs économiques ou d’autre nature (par ex. catastrophes naturelles, crises sanitaires, terrorisme, conflits et troubles sociaux) qui ont des répercussions sur les marchés, les pays, les entreprises ou les gouvernements. Il est  difficile de prévoir le calendrier, la durée et les éventuels effets négatifs (par ex. liquidité du portefeuille) liés à de tels événements. Par conséquent, vous pouvez perdre de l’argent en investissant dans un portefeuille. Les titres obligataires sont soumis à la capacité d’un émetteur de rembourser le principal et les intérêts (risque de crédit), aux fluctuations des taux d’intérêt, à la solvabilité de l’émetteur et la liquidité générale du marché (risque de marché). Dans un contexte de hausse des taux d’intérêt, les prix des obligations pourraient baisser et entraîner des périodes de volatilité et des rachats plus importants. Dans un environnement de taux d’intérêt en baisse, le portefeuille peut générer des revenus moindres. Les titres à plus long terme peuvent être plus sensibles aux variations de taux d’intérêt. Certains titres du gouvernement américain achetés dans cette stratégie, tels que ceux émis par Fannie Mae et Freddie Mac, ne sont pas adossés pleinement à une garantie de l’État. Il est possible que ces émetteurs ne disposent pas des fonds nécessaires pour rembourser leurs obligations à l’avenir. Les emprunts bancaires publics sont soumis au risque de liquidité et aux risques de crédit des titres moins bien notés. Les titres high yield (obligations spéculatives) sont des titres moins bien notés qui peuvent présenter un risque de crédit et de liquidité plus élevé. Les titres de créance souverains sont soumis au risque de défaut. Les titres adossés à des créances hypothécaires et à des actifs sont sensibles au risque de remboursement anticipé et présentent un risque de défaut plus élevé, et peuvent être difficiles à évaluer et difficiles à vendre (risque de liquidité). Ils sont également soumis aux risques de crédit, de marché et de taux d’intérêt. Le marché des changes est très volatil. Les prix sur ces marchés sont influencés, entre autres, par l’évolution de l’offre et de la demande d’une devise particulière, les échanges commerciaux, les programmes et les politiques budgétaires, financières et de contrôle des changes ou des devises nationales ou étrangères, et les variations des taux d’intérêt domestiques et étrangers. Les investissements sur les marchés étrangers s’accompagnent de risques particuliers, notamment les risques de change, politiques, et économiques. Les risques associés aux investissements dans les pays émergents sont plus élevés que ceux associés aux investissements étrangers. Les instruments dérivés peuvent augmenter les pertes de façon disproportionnée et avoir un impact significatif sur la performance. Ils peuvent également être soumis aux risques de contrepartie, de liquidité, de valorisation, de corrélation et de marché. Les titres illiquides et soumis à restrictions peuvent être plus difficiles à vendre et à valoriser que les titres cotés en bourse (risque de liquidité). En raison de la possibilité que les remboursements anticipés modifient les flux de trésorerie des obligations hypothécaires collatéralisées — (CMO), il est impossible de déterminer à l’avance leur date d’échéance finale ou leur durée de vie moyenne. En outre, si le collatéral des CMO ou les garanties de tiers sont insuffisants pour effectuer les paiements, le portefeuille pourrait subir une perte.

 
 

DÉFINITIONS
Points de base :
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DÉFINITIONS DES INDICES
Les indices présentés dans ce rapport ne sont pas destinés à décrire la performance d’un investissement spécifique, et les indices présentés n’incluent pas les dépenses, frais ou coût d’acquisition, ce qui diminuerait la performance. Les indices indiqués ne sont pas gérés et ne doivent pas être considérés comme un investissement. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice.

Bloomberg® et les indices Bloomberg sont utilisés comme des marques de service de Bloomberg Finance L.P. et de ses sociétés affiliées, et ont fait l’objet d’une licence d’utilisation à certaines fins par Morgan Stanley Investment Management (MSIM). Non affilié à MSIM, Bloomberg n’approuve, ne soutient, ne contrôle ni ne recommande aucun produit, et ne garantit pas l’adéquation, l’exactitude ou l’exhaustivité des données ou des informations relatives à un produit.

L’indice Bloomberg Euro Aggregate Corporate (Bloomberg Euro IG Corporate) est un indice conçu pour refléter la performance du marché des obligations d’entreprise « investment grade » en euros.

L’indice Bloomberg Global Aggregate Corporate est la composante « entreprise » de l’indice Bloomberg Global Aggregate. Ce dernier permet de mesurer l’évolution générale des marchés obligataires mondiaux « investment grade ».

L’indice Bloomberg U.S. Corporate High Yield mesure la performance du marché des obligations d’entreprises à haut rendement libellées en USD, à taux fixe et imposables. Les titres sont classés dans la catégorie à haut rendement si la note moyenne de Moody’s, Fitch et S&P est inférieure ou égale à Ba1/BB+/BB+. L’indice ne tient pas compte de la dette émergente.

L’indice Bloomberg U.S. Corporate est un indice de référence général qui mesure les performances du marché des obligations d’entreprise IG, à taux fixe et imposables.

L’indice Bloomberg U.S. Mortgage Backed Securities (MBS) réplique les performances des titres pass-through adossés à des créances hypothécaires (ARM à taux fixe et hybride) garantis par Ginnie Mae (GNMA), Fannie Mae (FNMA) et Freddie Mac (FHLMC). L’indice est construit en regroupant les blocs de MBS livrables à venir en lots ou génériques suivant le programme, le coupon et le millésime. Introduits en 1985, les indices à taux fixe GNMA, FHLMC et FNMA pour les titres à 30 et 15 ans ont été antidatés aux mois de janvier 1976, mai 1977 et novembre 1982, respectivement. En avril 2007, des titres hypothécaires hybrides à taux variable (ARM) ont été ajoutés à l’indice.

L’Indice des prix à la consommation (IPC) est une mesure qui examine la moyenne pondérée des prix d’un panier de biens et services de consommation, tels que le transport, la nourriture et les soins médicaux.

Euro vs USD- Performance totale de l’euro par rapport au dollar US.

Emprunts d’État allemands à 10 ans – Indice Germany Benchmark 10 - Year Datastream Government ; Emprunts d’État japonais à 10 ans – Indice Japan Benchmark 10-Year Datastream Government ; et Bons du Trésor américain à 10 ans – Indice U.S. Benchmark 10— Year Datastream Government.

L’indice ICE BofAML European Currency High-Yield Constrained (ICE BofAML Euro HY constrained) a vocation à répliquer la performance en euro et en livre sterling de la dette d’entreprise non IG (spéculative) émise sur les marchés des eurobonds.

L’indice ICE BofAML U.S. Mortgage-Backed Securities (ICE BofAML U.S. Mortgage Master) réplique la performance des titres « pass-through » adossés à des créances hypothécaires résidentielles à taux fixe et hybrides libellés en dollars américains et émis publiquement par des agences américaines sur le marché domestique américain.

L’indice ICE BofAML United States High Yield Master II Constrained (ICE BofAML U.S. High Yield) est un indice pondéré en fonction de la valeur de marché de toutes les obligations domestiques et yankee à haut rendement, y compris les obligations à paiement différé ou en cash. Ses titres ont des échéances d’un an ou plus et une note de crédit inférieure à BBB- / Baa3, mais ne sont pas en défaut.

L’indice ISM manufacturier repose sur des enquêtes menées auprès de plus de 300 entreprises manufacturières par l’« Institute of Supply Management ». L’indice ISM manufacturier assure un suivi de l’emploi, des stocks de production, des nouvelles commandes et des livraisons des fournisseurs. Un indice de diffusion composite est créé pour surveiller les conditions dans le secteur manufacturier national, sur la base des données de ces enquêtes.

Emprunts d’État italiens à 10 ans — Indice Italy Benchmark 10-Year Datastream Government.

L’indice JP Morgan CEMBI Broad Diversified est un indice de référence mondial des marchés émergents liquides qui réplique les performances des obligations d’entreprise libellées en dollars américains émises par des entités des marchés émergents.

L’indice JP Morgan Government Bond Emerging Markets (JPM Local EM debt) réplique la performance des obligations en devise locale émises par les gouvernements des marchés émergents. L’indice est positionné comme indice de référence investissable qui inclut uniquement les pays qui sont accessibles par la plupart des investisseurs internationaux (à l’exclusion de la Chine et de l’Inde en septembre 2013).

L’indice JP Morgan Government Bond Index Emerging Markets (JPM External EM Debt) réplique les performances des obligations en devise locale émises par les gouvernements des marchés émergents. L’indice est positionné comme indice de référence investissable qui inclut uniquement les pays qui sont accessibles par la plupart des investisseurs internationaux (à l’exclusion de la Chine et de l’Inde en septembre 2013).

L’indice JP Morgan Emerging Markets Bond Index Global (EMBI Global) réplique le rendement total des instruments de dette extérieure négociés sur les marchés émergents et constitue une version élargie de l’EMBI +. Comme l’indice EMBI +, l’indice EMBI Global comprend des obligations Brady libellées en dollars américains, des prêts et des euro-obligations d’une valeur nominale en circulation d’au moins 500 millions de dollars.

L’indice JP Morgan GBI-EM Global Diversified est un indice de référence mondial liquide pondéré en fonction de la capitalisation boursière pour les obligations d’entreprise émergentes libellées en dollar américain représentant l’Asie, l’Amérique latine, l’Europe et le Moyen-Orient/Afrique.

JPY vs. USD - Rendement total en yen japonais par rapport au dollar américain.

L’indice Nikkei 225 (Japon Nikkei 225) est un indice pondéré par les prix des 225 principales sociétés japonaises à la Bourse de Tokyo.

L’indice MSCI AC Asia ex Japon (MSCI Asie hors Japon) réplique la performance des grandes et moyennes capitalisations de deux pays développés sur trois (à l’exclusion du Japon) et de huit pays émergents d’Asie.

L’indice MSCI All Country World (ACWI, MSCI actions monde) est un indice pondéré par la capitalisation boursière ajustée du flottant, conçu pour mesurer la performance des marchés boursiers mondiaux. Le terme « flottant » représente la part des actions en circulation qui sont considérées comme disponibles à l’achat sur les marchés d’actions publics par les investisseurs. La performance de l’indice est cotée en dollars américains et sous-entend le réinvestissement des dividendes nets.

L’indice MSCI Emerging Markets (MSCI emerging equities) réplique les performances des grandes et moyennes capitalisations de 23 pays émergents.

L’indice MSCI World (MSCI developed equities) reflète les performances de grandes et moyennes capitalisations de 23 pays développés (PD).

L’Indice des directeurs d’achat (PMI) est un indicateur de la santé économique du secteur manufacturier.

L’indice Refinitiv Convertible Global Focus USD Hedged est un indice pondéré par le marché qui inclut des obligations convertibles en actions d’une taille unitaire minimale de 500 millions de dollars (États-Unis), 200 millions d’euros (Europe), 22 milliards de yens et 275 millions de dollars (autres pays).

L’indice Russell 2000® mesure la performance des 2 000 plus petites sociétés de l’indice Russell 3000.

L’indice S&P 500® (US S&P 500) mesure la performance du segment des grandes capitalisations du marché des actions américaines, et couvre environ 75 % de ce marché. L’indice comprend 500 entreprises de premier plan dans les principaux secteurs de l’économie américaine.

L’indice S&P CoreLogic Case-Shiller U.S. National Home Price NSA cherche à mesurer la valeur de l’immobilier résidentiel dans 20 grandes zones métropolitaines américaines : Atlanta, Boston, Charlotte, Chicago, Cleveland, Dallas, Denver, Detroit, Las Vegas, Los Angeles, Miami, Minneapolis, New York, Phoenix, Portland, San Diego, San Francisco, Seattle, Tampa et Washington.

L’indice S&P/LSTA U.S. Leveraged Loan 100 (S&P/LSTA Leveraged Loan Index) a vocation à refléter la performance des plus grandes opérations du marché des prêts à effet de levier.

L’indice S&P GSCI Copper (Copper), un sous-indice de l’indice S&P GSCI, fournit aux investisseurs un indice de référence fiable et publiquement disponible pour suivre la performance des investissements sur le marché du cuivre.

L’indice S&P GSCI Softs (GSCI soft commodities) est un sous-indice de l’indice S&P GSCI qui mesure la performance des seules matières premières agricoles, pondérée en fonction de la production mondiale. En 2012, l’indice S&P GSCI Softs comprenait les matières premières suivantes : café, sucre, cacao et coton.

Emprunts d’État espagnols à 10 ans – Spain Benchmark 10-Year Datastream Government Index.

L’indice Thomson Reuters Convertible Global Focus USD Hedged est un indice pondéré par le marché qui inclut des obligations convertibles en actions d’une taille unitaire minimale de 500 millions de dollars (États-Unis), 200 millions d’euros (Europe), 22 milliards de yens, et 275 millions de dollars (autres pays).

Emprunts d’État britanniques à 10 ans -–U.K. Benchmark 10-Year Datastream Government Index. Pour les indices d’obligations gouvernementales Datastream suivants, les indices de référence sont basés sur des obligations spécifiques. L’obligation choisie pour chaque série est l’obligation la plus représentative disponible pour la fourchette d’échéances données pour chaque point. Les indices de référence sont sélectionnés en fonction des conventions acceptées dans chaque marché. Généralement, l’obligation de référence est la dernière émission dans la fourchette d’échéance donnée ; il est également tenu compte du rendement, de la liquidité, de la taille de l’émission et du coupon.

L’indice U.S. Dollar Index (DXY) est un indice de la valeur du dollar américain par rapport à un panier de monnaies, souvent appelé panier de devises des partenaires commerciaux des États-Unis.

L’indice de volatilité (VIX) du Chicago Board Options Exchange (CBOE) reflète les anticipations du marché en matière de volatilité à 30 jours.

Il n’y a aucune garantie qu’une stratégie d’investissement fonctionnera dans toutes les conditions du marché et il revient à chaque investisseur d’évaluer sa capacité à investir à long terme, surtout pendant les périodes de détérioration du marché.

Les comptes dédiés gérés séparément peuvent ne pas être adaptés pour tous les investisseurs. Les comptes dédiés gérés conformément à cette Stratégie peuvent détenir des titres qui ne suivent pas nécessairement la performance d’un indice particulier. Un niveau d’investissement minimum est requis.

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Les opinions et les points de vue et/ou les analyses exprimés sont ceux de l’auteur ou de l’équipe de gestion à la date de publication : ils peuvent être modifiés à tout instant au gré de l’évolution des conditions de marché ou de la conjoncture économique et ne pas se concrétiser. En outre, les opinions ne seront pas mises à jour ou corrigées dans le but de refléter les informations publiées a posteriori, des situations existantes ou des changements se produisant après la date de publication. Les opinions exprimées ne reflètent pas les opinions de tous les gérants de portefeuille de Morgan Stanley Investment Management (MSIM) et ses filiales et sociétés affiliées (collectivement désignées par « la Société »). Elles peuvent ne pas être prises en compte dans toutes les stratégies et les produits proposés par la société.

Les prévisions et/ou estimations fournies dans le présent document sont susceptibles de changer et pourraient ne pas se matérialiser. Les informations concernant les performances attendues et les perspectives de marché sont basées sur la recherche, l’analyse et les opinions des auteurs ou de l’équipe de gestion. Ces conclusions sont de nature spéculative, peuvent ne pas se concrétiser et ne visent pas à prédire la performance future d’une stratégie ou d’un produit proposé par la Société. Les résultats futurs peuvent considérablement varier en fonction de facteurs tels que l’évolution des marchés des valeurs mobilières ou des marchés financiers ou des conditions économiques générales.

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