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Global Fixed Income Bulletin
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novembre 17, 2022

Stupeur et confusion

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novembre 17, 2022

Stupeur et confusion


Global Fixed Income Bulletin

Stupeur et confusion

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novembre 17, 2022

 
 

En comparaison du chaos qui a régné au mois de septembre, le mois d’octobre s’est avéré relativement serein pour les marchés obligataires. Cela dit, les marchés ont continué d’afficher une performance mitigée, et l’on peut pardonner aux investisseurs d’avoir oscillé entre stupeur et confusion si l’on considère le niveau de volatilité, la dispersion des performances, le manque de liquidité, les politiques des banques centrales et la difficulté de déterminer la juste valeur. Les rendements nominaux des obligations du Trésor américain et des obligations « investment grade » américaines ont considérablement augmenté, en raison d’une inflation et d’un marché du travail toujours aussi solides, au grand dam de la Fed et des autres banques centrales. Cependant, pour compliquer un peu plus les choses, les rendements réels des TIPS américains à 10 ans ont chuté d’environ 14 points de base (pb)1, dépassant largement les rendements nominaux des obligations, et ce, malgré l’attitude résolument orthodoxe des banques centrales. Faut-il en déduire que les rendements réels sont désormais assez élevés pour ralentir suffisamment la croissance économique afin de ramener l’inflation à des niveaux acceptables ?

De leur côté, les marchés obligataires des économies avancées hors États-Unis se sont globalement bien comportés, soutenus par les répercussions de la crise des LDI (« liability-driven investment ») au Royaume-Uni survenue en septembre, et par la décision de plusieurs banques centrales (Australie et Canada) de ralentir le rythme de leur resserrement. On s’attend également à ce que d’autres banques centrales, comme celles de Suède et de Norvège, adoptent un rythme de resserrement plus lent. En dehors de cela, même si aucune donnée ou annonce des autorités ne justifiait une telle évolution à elle seule, les rendements des emprunts d’État allemands à 10 ans avaient augmenté de plus de 50 points de base en septembre et une correction était compréhensible.2 Pour les obligations émergentes en devises locales, le mois ne fut pas particulièrement favorable, puisque la plupart des pays ont enregistré une nouvelle hausse des rendements, face à la persistance des pressions inflationnistes.

 
 

Malgré les fluctuations des rendements des obligations d’État, les marchés de crédit se sont bien comportés. Sous la menace constante de données économiques plus  faibles (ce que visent les banques centrales) et de rendements américains et européens plus élevés, les marchés de crédit se sont bien comportés, en particulier le « high yield ». En fait, après s’être élargis de 68 points de base en septembre pendant la crise des LDI britanniques, les « spreads » du « high yield » américain se sont resserrés de 88 points de base en octobre ! 3 Une performance vraiment impressionnante compte tenu des résultats des marchés actions. Cette excellente performance a également été favorisée par le niveau historiquement bas du volume des émissions, par les bonnes nouvelles concernant les taux de défaut, par les bons résultats annoncés jusqu’à présent par les sociétés du S&P pour le troisième trimestre (malgré les difficultés des valeurs technologiques) et par le blocage des financements à terme. Les « spreads » des obligations « investment grade » ont eux aussi tenu bon : une performance remarquable.

 
 
GRAPHIQUE 1
 
Performance des actifs depuis le début de l’année
 

Note : performances en dollar US. Source : Bloomberg. Données au 31 octobre 2022. Les performances des indices sont fournies à titre indicatif uniquement et n’ont pas vocation à illustrer la performance d’un investissement spécifique. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures. Cf. pages 6 et 7 pour les définitions des indices.

 
 

Le seul point négatif persistant (en dehors des taux américains) a été la performance des marchés des crédits hypothécaires et titrisés. Les « spreads » de crédit des agences américaines ont continué de s’élargir, dans la mesure où la participation des investisseurs est restée faible et où la fin des achats effectués par la Fed, les autres institutions officielles et les banques a pesé sur le marché malgré la rareté de la nouvelle offre.

Autre fait intéressant en octobre : la performance mitigée du dollar américain Ceci n’était pas un pari gagné d’avance. Pour la première fois depuis longtemps, le dollar américain a reculé par rapport à près de la moitié des monnaies que nous suivons. Ce sont surtout les devises émergentes qui ont mené la danse, avec en tête le réal brésilien, le forint hongrois et le zloty polonais.

 
 
GRAPHIQUE 2
 
Variations mensuelles des devises par rapport au dollar US

(+ = appréciation)

 

Note : Un changement positif signifie une appréciation de la devise par rapport au dollar US : Bloomberg. Données au 31 octobre 2022.

 
 

Les mesures et les interventions massives des autorités japonaises ont permis de stabiliser le yen sous le seuil psychologique des 150, et ce, malgré la plus grande divergence de politiques monétaires entre les deux pays de l’histoire. Le yen a-t-il atteint son niveau le plus bas ? Est-ce un présage des événements à venir ? Peut-être. Compte tenu des dernières données américaines et de la détermination de la Fed à continuer de relever les taux jusqu’à ce que l’inflation ait sensiblement diminué, il est sans doute prématuré d’imaginer que la tendance suivie par le dollar américain s’est inversée. Mais après tout : il faut bien que la pluie s’arrête, avant que le soleil ne se montre !

 
 
GRAPHIQUE 3
 
Principales variations mensuelles des rendements à 10 ans et des spreads
 

Source : Bloomberg, JP Morgan. Données au 31 octobre 2022

 
 

Perspectives des marchés obligataires

Selon nous, il est prématuré de parler d’un revirement des banques centrales vers une attitude accommodante. Bien que les banques centrales d’Australie et du Canada aient réduit leurs hausses en octobre à respectivement 25 et 50 points de base, elles n’ont ni l’une ni l’autre laissé entendre qu’elles en avaient fini. De fait, comme l’indique le communiqué de la Fed publié à l’issue de sa réunion du 2 novembre, il faut s’attendre à ce que la banque centrale américaine réduise l’ampleur de ses hausses de taux lors de ses prochaines réunions. Il ne s’agit là que de logique et de bon sens.

Compte tenu du délai nécessaire pour observer les effets de la politique monétaire sur l’économie, la Fed devra, à un moment donné, réduire l’ampleur de ses hausses de taux, voire leur fréquence, à mesure qu’elle évaluera l’impact des hausses précédentes sur l’économie. Mais nous sommes encore très loin de pouvoir parler d’un arrêt des hausses de taux ou d’une baisse. Le président de la Fed, Jerome Powell, a d’ailleurs réaffirmé cette position en utilisant d’autres mots. Les responsables monétaires ne discutent même pas de la possibilité de discuter de l’arrêt des hausses de taux. En effet, les banques centrales, y compris la Fed, continuent d’insister sur la nécessité de poursuivre les hausses de taux. Ce que les investisseurs doivent déterminer, c’est quel sera le niveau de hausse suffisant. Quelle durée sera suffisante. Le rythme, nouvelle obsession du marché, est d’une importance secondaire.

Lorsqu’ils réfléchissent aux évolutions de la politique monétaire, les investisseurs doivent se poser trois questions à propos d’un cycle de resserrement monétaire. Premièrement, à quelle vitesse : quel est le rythme ? Deuxièmement, à quel niveau : quel est le taux terminal maximal ? Et troisièmement, combien de temps : pendant combien de temps les taux devront-ils rester en territoire restrictif ? Les interventions et les déclarations des banques centrales en octobre et début novembre commencent à apporter des éléments de réponse à la première question. Mais pas aux autres. Elles restent ouvertes et très dépendantes des données : quelle est la vigueur de l’économie, quel est le moteur de l’inflation, quel est le degré de rigueur de la politique monétaire, etc.

Les espoirs que les marchés placent dans la résolution de ces questions ne semblent pas se concrétiser. La volatilité normale des données peut facilement donner aux marchés le faux espoir que la fin est proche (en ce qui concerne les hausses de taux). Ces rallyes, que ce soit sur les taux ou les « spreads » de crédit, sont voués à l’échec. Les banques centrales ne donneront pas le signal de la fin tant qu’il n’y aura pas de preuves concrètes (pas nécessairement sans équivoque, il y a rarement des preuves sans équivoque) que l’inflation suit une tendance à la baisse durable. Bien sûr, le rythme des hausses de taux va ralentir d’ici là, mais gare aux fausses alertes. Et il y en a eu beaucoup jusqu’à présent dans le cycle post-COVID. Les rendements réels américains, mesurés par les rendements des TIPs, ont augmenté de plus de 225 points de base cette année, ce qui est sans précédent en moins d’un an. Si vous ajoutez à cela le fait que ce phénomène s’est produit à l’échelle mondiale, vous obtenez l’un des plus grands cycles de resserrement de politique monétaire mondiale jamais vus, si ce n’est le plus grand en une seule année. Selon nous, nous approchons de la fin de la partie pour ce qui est de la hausse nécessaire des rendements.

Mais tout n’est pas si sombre. Les banques centrales ont énormément progressé pour amener les taux directeurs en territoire restrictif, en les relevant à un rythme jamais vu depuis 40 ans et en contribuant à faire grimper sensiblement les taux réels, l’indicateur le plus important du resserrement monétaire. Les conditions financières mondiales sont maintenant plus strictes qu’elles ne l’ont été depuis plus de 20 ans, si l’on exclut la période de crise financière mondiale de 2008. Le marché obligataire américain prévoit maintenant un taux maximal des fonds fédéraux d’environ 5,1 % au milieu de l’année prochaine. Même les plus fervents partisans de l’orthodoxie au sein du FOMC ne parlent pas de taux beaucoup plus élevés que cela. Les revenus ont fait leur retour sur les marchés obligataires, faisant des obligations un investissement beaucoup plus attractif qu’il ne l’a été depuis plus de 15 ans. À moins que l’inflation ne continue d’augmenter, on pourrait tout juste commencer à évoquer un pic des taux, accompagné de reprises significatives, bien que dans un avenir encore lointain, étant donné la persistance de l’inflation et des tensions sur le marché du travail.

Même si l’inflation est plus soutenue en Europe qu’aux États-Unis, elle pourrait ne pas s’avérer plus tenace, en raison de ses causes sous-jacentes différentes et d’une croissance des salaires beaucoup plus modérée. La BCE va probablement encore relever ses taux de 100 à 150 points de base au cours des six prochains mois, ce qui devrait être défavorables aux obligations. Le cas du Royaume-Uni est différent. La conjoncture économique y est plus fragile. La politique budgétaire britannique, contrairement à celle de la zone euro, devrait se durcir considérablement. À tel point que la Banque d’Angleterre a fait remarquer que le marché prévoyait probablement trop de hausses de taux plutôt que trop peu. Les obligations britanniques semblent plus intéressantes que sur la plupart des autres marchés.

Les marchés de crédit devraient rester relativement stables au cours des prochains mois, à mesure que les marchés assimileront les nouvelles données et réapprécieront constamment les probabilités de récession. Les « spreads » sont bien loin de la « normale » ou de la moyenne, mais ils ne sont pas assez importants pour que l’on puisse dire qu’une récession est prise en compte. En effet, compte tenu de la récente reprise du marché du « high yield, » celui-ci semble un peu cher par rapport aux risques encourus à court terme. Mais puisque les risques de récession sont toujours présents, il n’y a aucune raison pour que les marchés de crédit ne puissent pas faire mieux étant donné leurs rendements absolus élevés (principalement dus à la baisse des emprunts d’État).

Pour en arriver à une vision optimiste, nous aimerions voir une prime de risque un peu plus élevée (par exemple, des « spreads » plus larges) étant donné les perspectives économiques encore incertaines. Le marché des titres hypothécaires des agences américaines ainsi que d’autres produits titrisés (CMBS, ABS) semblent peu coûteux selon la plupart des critères. Ils paraissent même suffisamment intéressants pour que nous pensions qu’il serait difficile pour le crédit investment grade de se redresser avec des MBS d’agences américaines plus performants. Le dollar pourrait être à son sommet. Les obligations émergentes continuent de gagner en attractivité, mais nous n’avons pas encore observé de catalyseur susceptible de relancer un marché haussier. Nous restons donc patients.

 
 
  ANALYSE MENSUELLE PERSPECTIVES
Taux et devises des marchés développés Après les fortes hausses de taux en août et septembre, les marchés de taux des pays développés ont connu une évolution mitigée en octobre. Dans de nombreux pays, les marchés de taux ont baissé, tandis que des banques centrales comme la Reserve Bank of Australia (RBA) et la Banque du Canada (BoC) semblaient adopter une approche plus accommodante. Qui plus est, la hausse des rendements provoquée par le chaos sur le marché des LDI au Royaume-Uni s’est inversée lorsque les problèmes se sont atténués, avec une baisse sensible des rendements au cours du mois d’octobre. En revanche, aux États-Unis, les rendements ont continué d’augmenter à la suite de données sur l’inflation encore élevées.4 Avec la réévaluation continue des taux à la hausse, la valorisation actuelle des taux par le marché est proche de la juste valeur. Toutefois, compte tenu des données et des prévisions d’inflation toujours élevées, le risque pour les marchés de taux semble être de voir les taux augmenter légèrement. Les banques centrales ne semblent pas être en mesure de réduire efficacement l’inflation avec leurs outils et leur stratégie actuels, en particulier en Europe. En outre, la volatilité qui règne sur les marchés va probablement se poursuivre puisque le contexte reste incertain. En ce qui concerne les devises, le dollar américain a bénéficié du resserrement monétaire de la Fed et des préoccupations grandissantes concernant la croissance mondiale. Selon nous, cette tendance devrait se poursuivre, mais probablement pas de manière aussi marquée qu’auparavant.
Taux et devises des marchés émergents Les performances de la dette en devise forte ont été positives, tandis que la dette souveraine en devise locale et les obligations d’entreprises en USD ont baissé au cours du mois.5 Les performances de la dette émergente ont été mitigées en octobre. Parmi les principales conclusions de la réunion annuelle du Fonds monétaire international (FMI) à l’automne, citons : un scénario baissier pour la croissance mondiale, un dollar américain fort mais pas surévalué, le maintien probable par les banques centrales du monde entier de leur politique restrictive, les nombreuses inquiétudes suscitées par la Chine et le fait que le FMI a besoin de « victoires » qui devraient se traduire par des politiques plus souples. Bien que nous nous attendions à ce que les fondamentaux et les politiques déterminent à la fois la performance de la classe d’actifs et les différences de performance entre les pays sur le moyen et le long terme, il est probable que les facteurs macroéconomiques continueront de déterminer le sentiment de marché à court terme et que les sorties de capitaux resteront importantes. Concernant la dette émergente, les valorisations sont attrayantes et semblent prendre en compte ces risques de manière plus radicale que les autres classes d’actifs. Nous pensons que les marchés porteront leur attention sur les écarts de valorisation entre les pays et les crédits.
Obligations d’entreprise Le mois d’octobre a vu les marchés de crédit se consolider après la faiblesse observée à la fin du trimestre, au mois de septembre, avec un léger resserrement des « spreads » des obligations d’entreprises « investment grade » en euros et américaines. D’une manière générale, les financières subordonnées ont surperformé les non-financières, les obligations BBB ont sous-performé les obligations mieux notées, et les « spreads » des titres à court terme se sont moins resserrés que ceux à long terme. Les marchés continuent de se focaliser sur l’environnement macroéconomique.6
Le marché du « high yield » a montré des signes avant-coureurs de vigueur en octobre, mais a terminé la première quinzaine du mois avec une performance pratiquement nulle. Le marché s’est fortement redressé au cours des deux dernières semaines, grâce à un contexte technique solide et à une multitude d’annonces de résultats qui, en moyenne, ont dépassé les attentes précédemment revues à la baisse. La solidité des conditions techniques reposait sur des flux entrants presque record dans les ETF high yield et sur la quasi-absence d’émissions primaires. Les secteurs les plus performants au cours du mois ont été les courtiers/gestionnaires d’actifs/bourses de valeurs, les valeurs financières et les sociétés de placement immobilier.7
Les obligations convertibles mondiales ont rebondi après les ventes massives d’octobre, avec une volatilité accrue et des résultats contrastés qui ont contribué à la performance des actions sous-jacentes dans des secteurs tels que l’énergie, l’industrie et les soins de santé. Cependant, les trois secteurs ayant la plus forte pondération dans la classe d’actifs des convertibles — les communications, la technologie et la consommation cyclique — ont apporté une moindre contribution à la performance.8
Les marchés continuent de valoriser un scénario très négatif concernant les abaissements de notation et les défauts des entreprises. Les fondamentaux des entreprises sont résilients et les sociétés ont renforcé leurs liquidités au cours des derniers trimestres et mis en œuvre des mesures d’efficacité des coûts pendant la pandémie de COVID. Les marges vont subir des pressions et les objectifs de chiffre d’affaires difficiles à atteindre (comme l’ont montré les résultats du troisième trimestre), mais étant donné le niveau de départ, nous pensons que les entreprises seront en mesure d’absorber une phase de ralentissement sans perdre leur notation de crédit ou faire défaut (scénario central : défauts faibles et récession modeste).
À mesure que nous avançons dans le quatrième trimestre, nous restons prudents sur le marché du « high yield » américain. La volatilité sur les marchés des actifs risqués reste élevée et, d’une manière générale, les investisseurs ne sont pas convaincus de la capacité de la Réserve fédérale américaine à assurer un atterrissage en douceur de l’économie. La liquidité et les conditions financières devraient continuer à se resserrer, l’activité économique réelle est en train de ralentir et les fondamentaux des entreprises devraient commencer à décliner.
Produits titrisés Octobre fut à nouveau un mois difficile pour les marchés titrisés. Les taux d’intérêt ont de nouveau augmenté, et tant les « spreads » des MBS que ceux des crédits titrisés se sont encore élargis en raison de la pression exercée sur l’offre par les ventes paniques. Malgré ces difficultés, les marchés titrisés n’ont que très légèrement sous-performé la plupart des autres secteurs en octobre. Les « spreads » des MBS d’agences versant des coupons se sont élargis, et le rendement de l’indice Bloomberg MBS s’est révélé négatif. Les « spreads » des RMBS américains non émis par des agences se sont eux aussi élargis en octobre, dans le sillage des ventes paniques et des préoccupations croissantes en matière de liquidité. Les « spreads » des ABS américains se sont légèrement élargis en octobre, mais ils ont également bénéficié de l’absence de nouvelles émissions et de la faiblesse des ventes sur le marché secondaire. Les « spreads » des CMBS américains se sont également élargis en octobre, vu les difficultés rencontrées par les fondamentaux de crédit sur de nombreux marchés de l’immobilier commercial. Les marchés titrisés européens restent sous la pression de ventes massives et de l’affaiblissement des conditions de crédit, et les « spreads » des produits titrisés européens se sont considérablement élargis en octobre.9 Nos perspectives en ce qui concerne les fondamentaux de crédit restent globalement positives, même si nous devenons légèrement plus prudents. Les niveaux des « spreads » de crédit de nombreux actifs titrisés demeurent les mêmes que ceux observés au plus fort de la pandémie, mais les conditions de crédit semblent nettement meilleures aujourd’hui que durant cette période.
 
 

1 Source : Bloomberg, octobre 31, 2022
2 Source : Bloomberg, octobre 31, 2022
3 Source : Bloomberg, octobre 31, 2022
4 Source : Bloomberg. Données au 31 octobre 2022.
5 Source : Bloomberg. Données au 31 octobre 2022. Les obligations d’entreprises émergentes sont représentées par l’indice JP Morgan CEMBI Broad Diversified.
6 Source : Indices Bloomberg : indice U.S. Corporate et indice European Aggregate Corporate. Données au 31 octobre 2022.
7 Source : J.P. Morgan et indice Bloomberg US Corporate High Yield. Données au 31 octobre 2022.
8 Source : Indice Refinitiv Global Convertibles Focus. Données au 31 octobre 2022.
9 Source : Bloomberg, au 31 octobre 2022.

 
 
 
Our fixed income investment capabilities are driven by seven specialized teams – Agency MBS, Broad Markets Fixed Income, Emerging Markets, Floating-Rate Loans, High Yield, Municipals, and Securitized – which span the global fixed income capital markets.
 
 
 
 
 

Considérations sur les risques

La diversification ne garantit pas un profit ni une protection contre les pertes dans un marché en déclin.

Il ne peut être garanti qu’un portefeuille atteindra son objectif d’investissement. Les portefeuilles sont soumis au risque de marché, c’est-à-dire à la possibilité que la valeur des titres détenus par le portefeuille diminue et que la valeur des actions du portefeuille soit donc inférieure à celle que vous avez payée. Les valeurs boursières peuvent varier quotidiennement en fonction de facteurs économiques ou d’autre nature (par ex. catastrophes naturelles, crises sanitaires, terrorisme, conflits et troubles sociaux) qui ont des répercussions sur les marchés, les pays, les entreprises ou les gouvernements. Il est difficile de prévoir le calendrier, la durée et les éventuels effets négatifs (par ex. liquidité du portefeuille) liés à de tels événements. Par conséquent, vous pouvez perdre de l’argent en investissant dans un portefeuille. Les titres obligataires sont soumis à la capacité d’un émetteur de rembourser le principal et les intérêts (risque de crédit), aux fluctuations des taux d’intérêt, à la solvabilité de l’émetteur et la liquidité générale du marché (risque de marché). Dans un contexte de hausse des taux d’intérêt, les prix des obligations pourraient baisser et entraîner des périodes de volatilité et des rachats plus importants. Dans un environnement de taux d’intérêt en baisse, le portefeuille peut générer des revenus moindres. Les titres à plus long terme peuvent être plus sensibles aux variations de taux d’intérêt. Certains titres du gouvernement américain achetés dans cette stratégie, tels que ceux émis par Fannie Mae et Freddie Mac, ne sont pas adossés pleinement à une garantie de l’État. Il est possible que ces émetteurs ne disposent pas des fonds nécessaires pour rembourser leurs obligations à l’avenir. Les emprunts bancaires publics sont soumis au risque de liquidité et aux risques de crédit des titres moins bien notés. Les titres à haut rendement (obligations spéculatives) sont des titres moins bien notés qui peuvent présenter un risque de crédit et de liquidité plus élevé. Les titres de créance souverains sont soumis au risque de défaillance. Les titres adossés à des créances hypothécaires et à des actifs sont sensibles au risque de remboursement anticipé et présentent un risque de défaut plus élevé, et peuvent être difficiles à évaluer et difficiles à vendre (risque de liquidité). Ils sont également soumis aux risques de crédit, de marché et de taux d’intérêt. Le marché des changes est très volatil. Les prix sur ces marchés sont influencés, entre autres, par l’évolution de l’offre et de la demande d’une devise particulière, les échanges commerciaux, les programmes et les politiques budgétaires, financières et de contrôle des changes ou des devises nationales ou étrangères, et les variations des taux d’intérêt domestiques et étrangers. Les investissements sur les marchés étrangers s’accompagnent de risques particuliers, notamment les risques de change, politiques, et économiques. Les risques associés aux investissements dans les pays émergents sont plus élevés que ceux associés aux investissements étrangers. Les instruments dérivés peuvent augmenter les pertes de façon disproportionnée et avoir un impact significatif sur la performance. Ils peuvent également être soumis aux risques de contrepartie, de liquidité, de valorisation, de corrélation et de marché. Les titres illiquides et soumis à restrictions peuvent être plus difficiles à vendre et à valoriser que les titres cotés en bourse (risque de liquidité). En raison de la possibilité que les remboursements anticipés modifient les flux de trésorerie des obligations hypothécaires collatéralisées — (CMO), il est impossible de déterminer à l’avance leur date d’échéance finale ou leur durée de vie moyenne. En outre, si le collatéral des CMO ou les garanties de tiers sont insuffisants pour effectuer les paiements, le portefeuille pourrait subir une perte.

 
 

DÉFINITIONS

Point de base : 1 point de base = 0,01 %.

DÉFINITIONS DES INDICES

Les indices présentés dans ce rapport ne sont pas destinés à décrire la performance d’un investissement spécifique, et les indices présentés n’incluent pas les dépenses, frais ou coût d’acquisition, ce qui diminuerait la performance. Les indices indiqués ne sont pas gérés et ne doivent pas être considérés comme un investissement. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice.

Bloomberg® et les indices Bloomberg sont utilisés comme des marques de service de Bloomberg Finance L.P. et de ses sociétés affiliées, et ont fait l’objet d’une licence d’utilisation à certaines fins par Morgan Stanley Investment Management (MSIM). Non affilié à MSIM, Bloomberg n’approuve, ne soutient, ne contrôle ni ne recommande aucun produit, et ne garantit pas l’adéquation, l’exactitude ou l’exhaustivité des données ou des informations relatives à un produit.

L’indice Bloomberg Euro Aggregate Corporate (Bloomberg Euro IG Corporate) est un indice conçu pour refléter la performance du marché des obligations d’entreprise « investment grade » en euros.

L’indice Bloomberg Global Aggregate Corporate est la composante « entreprise » de l’indice Bloomberg Global Aggregate. Ce dernier permet de mesurer l’évolution générale des marchés obligataires mondiaux « investment grade ».

L’indice Bloomberg US Corporate High Yield mesure la performance du marché des obligations d’entreprises à haut rendement libellées en USD, à taux fixe et imposables. Les titres sont classés dans la catégorie à haut rendement si la note moyenne de Moody’s, Fitch et S&P est inférieure ou égale à Ba1/BB+/BB+. L’indice ne tient pas compte de la dette émergente.

L’indice Bloomberg US Corporate est un indice de référence général qui mesure les performances du marché des obligations d’entreprise IG à taux fixe et imposables.

L’indice Bloomberg US Mortgage Backed Securities (MBS) réplique les performances des titres « pass-through » adossés à des créances hypothécaires (ARM à taux fixe et hybride) garantis par Ginnie Mae (GNMA), Fannie Mae (FNMA) et Freddie Mac (FHLMC). L’indice est construit en regroupant les blocs de MBS livrables à venir en lots ou génériques suivant le programme, le coupon et le millésime. Introduits en 1985, les indices à taux fixe GNMA, FHLMC et FNMA pour les titres à 30 et 15 ans ont été antidatés aux mois de janvier 1976, mai 1977 et novembre 1982, respectivement. En avril 2007, des titres hypothécaires hybrides à taux variable (ARM) ont été ajoutés à l’indice.

L’Indice des prix à la consommation (IPC) est une mesure qui examine la moyenne pondérée des prix d’un panier de biens et services de consommation, tels que le transport, la nourriture et les soins médicaux.

Euro vs USD— Performance totale de l’euro par rapport au dollar US.

Emprunts d’État allemands à 10 ans— Indice Germany Benchmark 10— Year Datastream Government ; Emprunts d’État japonais à 10 ans — Indice Japan Benchmark 10-Year Datastream Government ; et Bons du Trésor américain à 10 ans— Indice U.S. Benchmark 10— Year Datastream Government.

L’indice ICE BofAML European Currency High-Yield Constrained (ICE BofAML Euro HY constrained) a vocation à répliquer la performance en euro et en livre sterling de la dette d’entreprise non IG (spéculative) émise sur les marchés des eurobonds.

 
 

L’indice ICE BofAML US Mortgage-Backed Securities (ICE BofAML US Mortgage Master) réplique la performance des titres « pass-through » adossés à des créances hypothécaires résidentielles à taux fixe et hybrides libellés en dollars américains et émis publiquement par des agences américaines sur le marché domestique américain.

L’indice ICE BofAML US High Yield Master II Constrained (ICE BofAML US High Yield) est un indice pondéré en fonction de la valeur de marché de toutes les obligations domestiques et yankee à haut rendement, y compris les obligations à paiement différé ou en cash. Ses titres ont des échéances d’un an ou plus et une note de crédit inférieure à BBB— /Baa3, mais ne sont pas en défaut.

L’indice ISM manufacturier repose sur des enquêtes menées auprès de plus de 300 entreprises manufacturières par l’« Institute of Supply Management ». L’indice ISM manufacturier assure un suivi de l’emploi, des stocks de production, des nouvelles commandes et des livraisons des fournisseurs. Un indice de diffusion composite est créé pour surveiller les conditions dans le secteur manufacturier national, sur la base des données de ces enquêtes.

Emprunts d’État italiens à 10 ans —Indice Italy Benchmark 10-Year Datastream Government.

L’indice JP Morgan CEMBI Broad Diversified est un indice de référence mondial des marchés émergents liquides qui réplique les performances des obligations d’entreprise libellées en dollars américains émises par des entités des marchés émergents.

L’indice JP Morgan Government Bond Emerging Markets (JPM Local EM debt) réplique la performance des obligations en devise locale émises par les gouvernements des marchés émergents. L’indice est positionné comme indice de référence investissable qui inclut uniquement les pays qui sont accessibles par la plupart des investisseurs internationaux (à l’exclusion de la Chine et de l’Inde en septembre 2013).

L’indice JP Morgan Government Bond Index Emerging Markets (JPM External EM Debt) réplique les performances des obligations en devise locale émises par les gouvernements des marchés émergents. L’indice est positionné comme indice de référence investissable qui inclut uniquement les pays qui sont accessibles par la plupart des investisseurs internationaux (à l’exclusion de la Chine et de l’Inde en septembre 2013).

L’indice JP Morgan Emerging Markets Bond Index Global (EMBI Global) réplique le rendement total des instruments de dette extérieure négociés sur les marchés émergents et constitue une version élargie de l’EMBI +. À l’instar de l’indice EMBI+, l’indice EMBI Global comprend des obligations « Brady » libellées en dollars américains, des prêts et des euro-obligations d’une valeur nominale en circulation d’au moins 500 millions de dollars.

L’indice JP Morgan GBI-EM Global Diversified est un indice de référence mondial liquide pondéré en fonction de la capitalisation boursière pour les obligations d’entreprise émergentes libellées en dollar américain représentant l’Asie, l’Amérique latine, l’Europe et le Moyen-Orient/Afrique.

JPY vs. USD — Rendement total en yen japonais par rapport au dollar US.

L’indice Markit ITraxx Europe est un indice équipondéré de 125 credit default swaps sur des entreprises européennes investment grade, répartis en 4 sous-indices : Financiers (senior et subordonné), non financiers et HiVol.

L’indice Nikkei 225 (Japon Nikkei 225) est un indice pondéré par les prix des 225 principales sociétés japonaises à la Bourse de Tokyo.

L’indice MSCI AC Asia ex Japon (MSCI Asie hors Japon) réplique la performance des grandes et moyennes capitalisations de deux pays développés sur trois (à l’exclusion du Japon) et de huit pays émergents d’Asie.

L’indice MSCI All Country World (ACWI, MSCI global equities) est un indice pondéré par la capitalisation boursière ajustée du flottant, conçu pour mesurer la performance des marchés actions mondiaux. Le terme « flottant » représente la part des actions en circulation qui sont considérées comme disponibles à l’achat sur les marchés d’actions publics par les investisseurs. La performance de l’indice est cotée en dollars américains et sous-entend le réinvestissement des dividendes nets.

L’indice MSCI Emerging Markets (MSCI emerging equities) réplique les performances des grandes et moyennes capitalisations de 23 pays émergents.

L’indice MSCI World (MSCI developed equities) reflète les performances de grandes et moyennes capitalisations de 23 pays développés.

L’Indice des directeurs d’achat (PMI) est un indicateur de la santé économique du secteur manufacturier.

Refinitiv Convertible Global Focus USD Hedged est un indice pondéré par le marché qui inclut des obligations convertibles en actions d’une taille unitaire minimale de 500 millions de dollars (États-Unis), 200 millions d’euros (Europe), 22 milliards de yens et 275 millions de dollars (autres pays).

L’indice Russell 2000® mesure la performance des 2 000 plus petites sociétés de l’indice Russell 3000.

L’Indice S&P 500® (US S&P 500) mesure la performance du segment des grandes capitalisations du marché des actions américaines, et couvre environ 75 % de ce marché. L’indice comprend 500 entreprises de premier plan dans les principaux secteurs de l’économie américaine.

L’indice S&P CoreLogic Case-Shiller US National Home Price NSA cherche à mesurer la valeur de l’immobilier résidentiel dans 20 grandes zones métropolitaines américaines : Atlanta, Boston, Charlotte, Chicago, Cleveland, Dallas, Denver, Detroit, Las Vegas, Los Angeles, Miami, Minneapolis, New York, Phoenix, Portland, San Diego, San Francisco, Seattle, Tampa et Washington.

L’indice S&P/LSTA US Leveraged Loan 100 (S&P/LSTA Leveraged Loan Index) a vocation à refléter la performance des plus grandes opérations du marché des prêts à effet de levier.

L’indice S&P GSCI Copper (Copper), un sous-indice de l’indice S&P GSCI, fournit aux investisseurs un indice de référence fiable et publiquement disponible pour suivre la performance des investissements sur le marché du cuivre.

L’indice S&P GSCI Softs (GSCI soft commodities) est un sous-indice de l’indice S&P GSCI qui mesure la performance des seules matières premières agricoles, pondérée en fonction de la production mondiale. En 2012, l’indice S&P GSCI Softs comprenait les matières premières suivantes : café, sucre, cacao et coton.

Emprunts d’État espagnols 10 ans — Spain Benchmark 10-Year Datastream Government Index.

L’indice Thomson Reuters Convertible Global Focus USD Hedged est un indice pondéré par le marché qui inclut des obligations convertibles en actions d’une taille unitaire minimale de 500 millions de dollars (États-Unis), 200 millions d’euros (Europe), 22 milliards de yens, et 275 millions de dollars (autres pays).

Emprunts d’État britanniques à 10 ans — U.K. Benchmark 10— Year Datastream Government Index. Pour les indices d’obligations gouvernementales Datastream suivants, les indices de référence sont basés sur des obligations spécifiques. L’obligation choisie pour chaque série est l’obligation la plus représentative disponible pour la fourchette d’échéances données pour chaque point. Les indices de référence sont sélectionnés en fonction des conventions acceptées dans chaque marché. Généralement, l’obligation de référence est la dernière émission dans la fourchette d’échéance donnée ; il est également tenu compte du rendement, de la liquidité, de la taille de l’émission et du coupon.

L’indice US Dollar Index (DXY) est un indice de la valeur du dollar américain par rapport à un panier de monnaies, souvent appelé panier de devises des partenaires commerciaux des États-Unis.

Le Volatility Index (VIX) du Chicago Board Options Exchange (CBOE) reflète les anticipations du marché en matière de volatilité à 30 jours.

Il n’y a aucune garantie qu’une stratégie d’investissement fonctionnera dans toutes les conditions du marché et il revient à chaque investisseur d’évaluer sa capacité à investir à long terme, surtout pendant les périodes de détérioration du marché.

Les comptes dédiés gérés séparément peuvent ne pas être adaptés pour tous les investisseurs. Les comptes dédiés gérés conformément à cette stratégie peuvent détenir des titres qui ne suivent pas nécessairement la performance d’un indice particulier. Merci d’étudier attentivement les objectifs d’investissement, les risques et les frais associés à la stratégie avant d’investir Un niveau d’investissement minimum est requis. Vous trouverez des informations importantes sur les gestionnaires financiers dans la partie 2 du formulaire ADV.

Les opinions et les points de vue et/ou les analyses exprimés sont ceux de l’auteur ou de l’équipe de gestion à la date de publication : ils peuvent être modifiés à tout instant au gré de l’évolution des conditions de marché ou de la conjoncture économique et ne pas se concrétiser. En outre, les opinions ne seront pas mises à jour ou corrigées dans le but de refléter les informations publiées a posteriori, des situations existantes ou des changements se produisant après la date de publication. Les opinions exprimées ne reflètent pas les opinions de tous les gérants de portefeuille de Morgan Stanley Investment Management (MSIM) et ses filiales et sociétés affiliées (collectivement désignées par « la Société »). Elles peuvent ne pas être prises en compte dans toutes les stratégies et les produits proposés par la société.

Les prévisions et/ou estimations fournies dans le présent document sont susceptibles de changer et pourraient ne pas se matérialiser. Les informations concernant les performances attendues et les perspectives de marché sont basées sur la recherche, l’analyse et les opinions des auteurs ou de l’équipe de gestion. Ces conclusions sont de nature spéculative, peuvent ne pas se concrétiser et ne visent pas à prédire la performance future d’une stratégie ou d’un produit proposé par la Société. Les résultats futurs peuvent considérablement varier en fonction de facteurs tels que l’évolution des marchés des valeurs mobilières ou des marchés financiers ou des conditions économiques générales.

Ce document a été préparé sur la base d’informations publiques, de données élaborées en interne et d’autres sources externes jugées fiables. Toutefois, aucune garantie n’est donnée quant à la fiabilité de ces informations et la Société n’a pas cherché à vérifier en toute indépendance les informations provenant de sources publiques et externes.

Ce document constitue une communication générale, qui n’est pas impartiale et toute l’information qu’il contient a été préparée uniquement à des fins d’information et de formation et ne constitue pas une offre ni une recommandation d’achat ni de vente d’un titre en particulier ni d’adoption d’une stratégie d’investissement particulière. Les informations contenues dans le présent document ne s’appuient pas sur la situation d’un client en particulier. Elles ne constituent pas un conseil d’investissement et ne doivent pas être interprétées comme constituant un conseil en matière fiscale, comptable, juridique ni réglementaire. Avant de prendre une décision d’investissement, les investisseurs doivent solliciter l’avis d’un conseiller juridique et financier indépendant, y compris s’agissant des conséquences fiscales.

Les graphiques et diagrammes fournis dans le présent document le sont uniquement à titre d’illustration. Les performances passées ne sont pas un indicateur fiable des performances futures.

Les indices ne sont pas gérés et ne comprennent ni frais, ni droits, ni commissions de vente. Il n’est pas possible d’investir directement dans un indice. Tout indice mentionné dans le présent document est la propriété intellectuelle du fournisseur concerné (y compris les marques déposées). Les produits basés sur des indices ne sont pas recommandés, avalisés, vendus ou promus par le fournisseur concerné, qui se dégage de toute responsabilité à leur égard.

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Eaton Vance fait partie de Morgan Stanley Investment Management. Morgan Stanley Investment Management est la division de gestion d’actifs de Morgan Stanley.

 
 

DISTRIBUTION

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MSIM, la division de gestion d’actifs de Morgan Stanley (NYSE : MS) et ses sociétés affiliées ont passé des accords pour commercialiser leurs produits et services respectifs. Chaque société affiliée de MSIM est réglementée de manière appropriée dans la juridiction où elle opère. Les sociétés affiliées de MSIM sont : Eaton Vance Management (International) Limited, Eaton Vance Advisers International Ltd, Calvert Research and Management, Eaton Vance Management, Parametric Portfolio Associates LLC et Atlanta Capital Management LLC.

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Dans l’UE, les documents de MSIM et d’Eaton Vance sont publiés par MSIM Fund Management (Ireland) Limited (« FMIL »). FMIL est une société privée à responsabilité limitée par actions immatriculée en Irlande sous le numéro 616661 et réglementée par la Banque Centrale d’Irlande. Son siège social est situé à l’adresse The Observatory, 7-11 Sir John Rogerson’s Quay, Dublin 2, D02 VC42, Irlande.

En dehors de l’UE, les documents de MSIM sont publiés par Morgan Stanley Investment Management Limited (MSIM Ltd), une société agréée et réglementée par la Financial Conduct Authority. Enregistrée en Angleterre. Numéro d’enregistrement : 1981121. Siège social : 25 Cabot Square, Canary Wharf, London E14 4QA.

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En dehors des États-Unis et de l’Union européenne, les documents d’Eaton Vance sont publiés par Eaton Vance Management (International) Limited (« EVMI ») 125 Old Broad Street, Londres, EC2N 1AR, Royaume-Uni, qui est agréé et réglementé au Royaume-Uni par la Financial Conduct Authority.

Italie : MSIM FMIL (succursale de Milan), (Sede Secondaria di Milano), Palazzo Serbelloni Corso Venezia, 16 20121 Milan, Italie. Pays-Bas : MSIM FMIL (succursale d’Amsterdam), Tour Rembrandt, 11e étage Amstelplein 1 1096HA, Pays-Bas. France : MSIM FMIL (succursale de Paris), 61, rue de Monceau, 75008 Paris, France. Espagne : MSIM FMIL (succursale de Madrid), Calle Serrano 55, 28006, Madrid, Espagne. Allemagne : MSIM FMIL (succursale de Francfort), Grosse Gallusstrasse 18, 60312 Francfort, Allemagne (Catégorie : Branch Office (FDI) selon § 53b KWG). Danemark : MSIM FMIL (succursale de Copenhague), Gorrissen Federspiel, Axel Towers, Axeltorv2, 1609 Copenhague V, Danemark.

MOYEN-ORIENT

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Japon :  Pour les investisseurs professionnels, ce document est distribué à titre informatif seulement. Pour ceux qui ne sont pas des investisseurs professionnels, ce document est fourni par Morgan Stanley Investment Management (Japan) Co., Ltd. (« MSIMJ ») dans le cadre de conventions de gestion de placements discrétionnaires (« IMA ») et de conventions de conseils en placement (« AAI »). Il ne s’agit pas d’une recommandation ni d’une sollicitation de transactions ou offre d’instruments financiers particuliers. En vertu d’une convention IMA, en ce qui concerne la gestion des actifs d’un client, le client prescrit à l’avance les politiques de gestion de base et charge MSIMJ de prendre toutes les décisions d’investissement en fonction de l’analyse de la valeur des titres et MSIMJ accepte cette mission. Le client doit déléguer à MSIMJ les pouvoirs nécessaires à l’investissement. MSIMJ exerce les pouvoirs délégués en fonction des décisions d’investissement de MSIMJ, et le client s’interdit d’émettre des instructions individuelles. Tous les profits et pertes d’investissement reviennent aux clients ; le principal n’est pas garanti. Les investisseurs doivent étudier attentivement les objectifs d’investissement, la nature des risques et les frais associés à la stratégie avant d’investir. À titre de commission de conseils en investissement pour une gestion conseillée (IAA) ou une discrétionnaire (AMIIMA), le montant des biens assujettis au contrat multiplié par un certain taux (la limite supérieure est de 2,20 % par année (taxes comprises)) sera engagé proportionnellement à la durée du contrat. Pour certaines stratégies, des honoraires conditionnels peuvent être compris en plus des frais mentionnés ci-dessus. Des frais indirects peuvent également être supportés, tels que des commissions de courtage pour des titres émis par des personnes morales. Étant donné que ces frais et dépenses sont différents selon le contrat et d’autres facteurs, MSIMJ ne peut pas préciser les taux, les limites supérieures, etc. à l’avance. Tous les clients doivent lire attentivement les documents fournis avant la conclusion et l’exécution d’un contrat. Ce document est diffusé au Japon par MSIMJ, enregistré sous le n° 410 (Directeur du Bureau des Finances Locales de Kanto (Entreprises d’Instruments Financiers)), Membres : de la Japan Securities Dealers Association, de la Investment Trusts Association, de la Japan Investment Advisers Association et de la Type II Financial Instruments Firms Association.

 

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